• En regardant une émission-souvenir concernant la fin de la guerre d'Algérie, je constate

    qu'en matière de terrorisme, les Parisiens ont été bien servis au début des années soixante. Qui

    n'étaient finalement pas si magiques...

    Menée par les fanatiques de l'OAS (Organisation Armée Secrète), souvent de bons

    Français refusant l'indépendance de l'Algérie, cette vilaine «guerre», fit de nombreux morts,

    au travers de nombreux attentats perpétrés dans la capitale. Le général de Gaulle, président de

    la République, échappa à deux guet-apens. Il essuya la mitraille de tireurs (heureusement)

    maladroits. Le ministre André Malraux fut également la cible des tueurs de l'OAS et l'attentat

    dont il fut victime blessa gravement une fillette. Plusieurs assassins furent arrêtés et un de leurs

    chefs fut même condamné à mort et passé par les armes.

    Le terrorisme dans les grandes villes, orchestré aujourd'hui par les islamistes de

    Daech, formés au Proche-Orient mais revenus au pays pour réaliser leur triste mission, n'a

    plus le même profil mais bel et bien la même odeur. Celle de la mort, du sang, du malheur et de

    la tristesse.

    Et dans cette nouvelle «guerre», il serait inutile de restaurer la peine de mort puisque

    les terroristes fanatiques agissent comme des kamikazes.


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    Au moment les plus dramatiques de la guerre en Europe, hommes et femmes conçurent des enfants. Quelques exemples célèbres: Keith Richards, Mick Jagger (Rolling Stones), dont les parents firent le nécessaire sans peur des nombreux bombardement nazis sur la banlieue londonienne. A Paris, dans une ville rendue glauque par la présence nazie, un certain Léon Smet engendra un petit gars prénommé Jean-Philippe par sa maman bien embêtée. Bonjour Johnny.

     

    En ce qui me concerne, j'ai été fabriqué en fin d'été 1944, sans doute pour fêter des jours meilleurs et la libération de Paris, où mon papa avait vécu 25 ans. Les horreurs de la guerre n'empêchaient personne de nourrir un certain optimisme pour l'avenir de leurs progénitures.

     

    Septante ans plus tard, donner la vie à un enfant en Syrie, au Liban, à Bruxelles, comme dans l'écrin helvétique, est-il un acte raisonnable? Car la perspective de vivre dans de magnifiques cités endettées jusqu'au-dessus de la ligne de flottaison, dans des campagnes sans vaches avec des prairies polluées, dans un air aussi irrespirable que celui de Pékin ou Los Angeles, ne suscite en rien l'optimisme...

     

    Espérons que ces propos vert-de-gris pour un lundi ne vous empêcherons pas de passer une bonne semaine...

     

     

     


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    Parviendrez-vous à débusquer les farces glissées par les médias dans leurs éditions d'aujourd'hui premier avril 2016? Au boulot...

     

    Parmi les subtiles farces dont j'aie le souvenir, il y en a une qui m'a davantage amusé que les autres. C'était à la fin des années septante (soixante-dix pour nos amis français qui ne savent plus parler leur langue...) et je travaillais dans la rédaction du Journal d'Yverdon, un quotidien qui a été par la suite lâchement abandonné par ses administrateurs pour se fondre dans les pages du journal lausannois 24 Heures. Mais passons.

     

    Or donc, le 31 mars, nous avions imaginé de publier une information selon laquelle le cinéma du Comptoir Suisse projetterait dans sa petite salle des films... pornographiques.

     

    A cette époque, il n'y avait pas encore les magnétoscopes et encore moins internet pour se rincer l'oeil avec facilité et à bon compte. On pouvait éventuellement se rendre, la peur au ventre, au cinéma «Moderne», sous la gare de Lausanne. Où éventuellement trouver un film 8 mm à prix d'or. Mais encore fallait-il avoir un projecteur.

     

    Le petit article dans le Journal d'Yverdon fit tout son effet. Figurez-vous qu'une cinquantaine de messieurs, pour la plupart immigrés, firent la queue (sic) sur les marches du Palais de Beaulieu. Bingo !

     

     

     


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    Quel rôle pourrait jouer l'armée suisse pour assurer la sécurité de nos gares, aéroports, rues, lieux publics, musées, commerces ou grandes surfaces? On entre dans la catégorie «mission impossible». Car elle est organisée en trois secteurs précis: 

    tongue --- Les professionnels. Dont la fonction ne sert qu'à l'instruction.  

    frown --- Les recrues. Des apprentis soldats impossible à engager sans risque de bavures. Oû trouveraient-ils le temps de se former sur leur spécialité (artillerie, chars, génie, etc...). 

    oops --- Les cours de répétition. Deux ou trois semaines pour des programmes souvent très chargés. A peine le temps de se former à la surveillance et le cours serait terminé. Retour au foyer et au boulot... 

    Reste un seule alternative: mobiliser toute l'armée, selon le schéma ancestral, imaginé il y a des siècles et dont la dernière utilisation remonte à 1939/40. Les conséquences économiques d'une «Mob» moderne seraient catastrophiques.

    Dernière solution: faire comme Israël. Ce qui obligerait à réaugmenter un effectif que l'on a sérieusement dégraissé depuis les années 90...

     

    On vous laisse réfléchir et on en reparle après les vacances de Pâques et le 1er avril...

     

     

     

     

     


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    La baisse de fréquentation des lieux touristiques parisiens démontre que le but des terroristes de l'EI est atteint. «La proximité du Sacré Coeur est d'habitude une vraie ruche», affirme un habitué des lieux. Qui conclut tristement: «Ces dernières semaines, l'endroit est presque désert..». On irait même plus loin en affirmant que, même après l'arrivée des Allemands en 1940, certains sites de Paris étaient mieux fréquentés. Les envahisseurs profitaient de l'occasion pour faire du tourisme... 

    Sans l'avouer trop fort, les gens ont donc peur. Et cela ne va pas s'améliorer après les attentats de Bruxelles: les kamikases de Daech ont décidés de frapper l'Europe. Pourquoi pas Berlin, Moscou, Genève ou Zurich? Pourquoi pas la Suisse et ses paisibles alpages? 

    D'autant plus que, dans notre pays, la police est quasiment incapable de débarrasser nos rues des vendeurs de drogue et l'armée est impossible à mobiliser pour ce genre de guerre sournoise... S'est-on interrogé pour savoir si les combattants de l'Islam n'utiliseraient pas, justement, la tranquille Helvétie comme base-arrière pour préparer leurs actions?

    Et faire un brin de tourisme avec les Japonais, entre Zermatt, le jet d'eau et Heidiland...

     


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