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    ----. Savez-vous quel est le nouveau hobbie de Sir Brian May, le génial guitariste solo de Queen ? Il a mis un bout de sa fortune dans l’entretien d’un refuge pour animaux, en particulier destiné aux hérissons. Il n’est pas rare que tout le Royaume Uni lui apporte des dizaines de ces pauvres petits animaux abandonnés, parfois blessés, toujours affamés.

     

    ----. Sortie de la bulle showbizzz et rock’n’roll pour entrer un instant avec le sourire dans le monde du hockey sur glace. En Finlande (Rauma), GE-Servette dispute la 2ème demi-finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. C’est une première mondiale. Menés 2 à 0, les «Aigles» mettent des coups de boutoirs acharnés aux hôtes finlandais et cette tactique paie : le club des Vernets égalise ! Et prend même l’avantage. En d’autres temps et d’autres lieux, la situation fait penser à un légendaire commentateur sportif français: Roger Couderc aurait reproduit sa phrase mythique: «Les mouches ont changé d’ânes…! ». Pas très adéquat en hiver, mais on n’a pas mieux…

    PS : Le club suisse s’est qualifié pour la finale de la CE. Historique ! Ce sera le 20 février à Genève…

     

    ----. A propos de Genève et retour aux histoires de rockers… En 1963, les artistes du rock romand n’en pouvaient plus d’attendre pour escalader les marches du succès et parvenir au «graal» de l’époque : enregistrer et publier un disque dans un label officiel. Le maillot jaune revint à  Larry Greco et les Mousquetaires. Ce groupe genevois pur sucre connut un succès immédiat avec «Mary-Lisa», une rengaine qui racontait les amours tumultueuses d’une ado un peu trop chaude; çà commençait comme çà: «Tu es partie dans le vent, la neige et le froid, non, non arrête-toi, je t’aime tant… » En 2021, donc 60 ans plus tard, les Lausannois de ROCKSTALGY II, avec Julien «Lucifer» Favre au micro, ont repris l’enquête dans l’indifférence générale. Qu’est devenue Mary-Lisa ? Sans doute une frèle et gentille grand-maman que l’on croise à la Migros…  Où à la Coop…

     

     

    --- Louis Bertignac, tout le monde connaît ses brillants ébats au sein de «Téléphone», ce groupe français qui cartonna entre 1976 et 1986. Dont les fans attendent depuis près de 40 ans la reformation. Et qui se reforma bel et bien (les «Insus») récemment, mais en refusant perfidement (c’est mon avis) le retour de sa bassiste Corine Marienneau… Et bien Louis, qui fut le premier amour de Corine, vient de nous gratifier d’un nouveau clip en live : «Peut-être un jour… », une chanson qui ressemble beaucoup à «Cendrillon », succès légendaire de «Téléphone»…

     

    ---- A Zurich, Paris, Berlin ou Londres, Status Quo termine toujours son concert avec "Rock'n'roll music" et surtout avec le légendaire "Bye Bye Johnny", deux vieilles rengaines signées Chuck Berry, moultes fois reprises par tous les rockers de la planète... En y ajoutant un final souvent bien difficile à faire jouer correctement par les amateurs...

     

    ---- J‘ai mis des années à comprendre pourquoi le guitariste-chanteur de ROCKSTALGY III (2010-2020) faisait des refus cheval pour reprendre les mots de Mick Jagger dans «Start me up», alors qu’il ne faisait aucune réticence pour «Paint it Black » ou «Around and Around». Cyril manquait d’humour malgré que sa grand-mère fut anglaise. Et nous pénalisait en nous privant d’un moment de franche rigolade. Dommage…

     

    ---- .Découverte de GOTUS, un nouveau groupe de hard rock helvétique. Pas si nouveau en fait… car plusieurs membres de ce gang ont déjà largement fait parler d’eux avec Gotthard (Ticino), Krokus (Aargau) ou Crystal Ball (Luzern). Leur pratique du hard rock est donc forcément magnifique. Très professionnelle. Sur une idée du guitariste canado-suisse Armand «Mandy» Meier (ex-Gotthard) et de l’excellent batteur lausannois Patrick Aeby, toujours sobre et précis, GOTUS présente le Chilien Ronnie Romero face au micro. Tony Castell à la basse, Alan Guy aux claviers. Le gang affirme être à la recherche de nouveauté et de création. Je veux bien et j’apprécie mais… je rappelle à ces «Enfants du rock» que leur musique a des pionniers et des racines, dans le monde entier et même… en Suisse.

    Merci qui ?

     

    ----. Puisque nous sommes en Suisse restons-y un peu. Car l’oncle «youyou» a aussi couvert de sa bienveillance cette contrée étrange que l’on appelle le Valais. Quelques rockers y ont grandis et l’un d’entre-eux, Bernard «Bernie» Constantin, y a même conçu un succès international : «Switzerland Reagge» et son légendaire refrain qui rappelle le cri de Tarzan : «Hémorooooïïïïdïïïï… ». Originaire d’Ayent, celui que tout le monde surnomme l’«Iguane» des Alpes», m’a fait l’honneur de préfacer mon bouquin «Diabolo Rock», paru en 2008 (éd. Slatkine). Juste après, le rocker valaisan a fait un AVC qui lui a fait perdre un peu de mémoire, mais pas la niaque qui l’anime lorsqu’il monte sur scène avec ses «Mother’s fuckers»… Issu des sixties «Bernie» a fréquenté les Rolling Stones, quelques rockers californiens, tout restant très attaché à son «Vieux Pays» valaisan…

     

    ---- Une petite dernière pour la route ? Quelque part dans les années cinquante, un journal français lançait cette certitude sur quatre colonnes : «Dans six mois, le rock’n’roll aura disparu! » Ce cri n’avait rien d’original puisqu’il était repris d’un titre lu dans la presse des Américains, dont la politique encombrée de «macarthisme», n’aimait pas, entre autres, le déhanchement sur scène d’un certain Elvis Presley. Septante ans (soixante-dix pour les voisins !) plus tard l’industrie du spectacle se frotte les mains : les spectacles et la diffusion tous supports de ce foutu rock (et ses dérivés) se portent à merveille. Dormez bien…


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  • ---- Parmi les joyeuses productions livrées par l’oncle Youtube, il n’y a pas que les rockers qui se taillent la part du lion. Les humoristes ne sont pas en reste et les gloires de la chanson française non plus. Mon amoureuse de jeunesse aimait Françoise Hardy, Sylvie ou Sheila. Moi c’était Brel qui me faisait flipper. Je l’ai vu sur scène trois fois et, croyez-moi, le Grand Jacques était impressionnant. Les nombreux témoignages audio-visuels offerts par «Youyou» nous le rappellent tous les jours…

    ---- Les copains de youtube ont parfois des maladies soudaines. Parmi elles, une avalanche d’hommages au duo italien «Al Bano et Romina Power» qui trusta les hit parades de toute la planète dans les années 70/80, avec quelques tubes retentissants tels «Felicita», «Bambini», «Libertà». «Sempre Sempre», «Canzone Blu» «Sharazan» ou des reprises légendaires comme  «Tornero» ou «All you need is love». Plusieurs fois récompensés dans les grands concours, le couple a été marié de 1970 à 1999; ils ont eu quatre enfants (dont une fille aînée disparue en 1994 à la Nouvelle-Orléans), mais ils occupent toujours le paysage musical, continuant à ravir une immense foule d’admirateurs, en Italie et ailleurs. En solo ou en duo. Albano Carrisi (81 ans le 20 mai prochain) n’a pas perdu une once de sa voix magique. Sa partenaire née en 1951, est la fille du célèbre acteur américain Tyron Power (1914-1958).  

    ---- Nicko McBrain est un musicien exceptionnel. Batteur du fabuleux groupe Iron Maiden depuis plus de quarante ans, il joue à pieds nus et frappe cinq ou six caisses avec la vigueur d’un champion olympique alors qu’il aura 72 ans le 5 juin prochain. Véritable boute-en-train et roi de la déconne, Michael Henry (son prénom de naissance) a tout de même passé par le billard médical pour se débarrasser d’un cancer du larynx. Ce qui n’a semble-t-il pas diminué ses facultés. Corollaire : il participe à la tournée mondiale que ses potes effectuent au moyen du Boeing 747 peint aux couleurs d’ «Eddie» (la mascotte-qui-fait-peur) et de la «Vierge de Fer», dont le pilote et commandant de bord n’est autre que Bruce Dickinson, le chanteur de ce groupe pas comme les autres ! Vroum…

    ---- N’en déplaise à certaines de mes relations, je suis un admirateur sans borne pour les artistes capables de tirer des larmes à tout le monde avec des chansons mélodiques et envoutantes. J’admire donc du monde, en parallèle au rock toutes catégories, de la musique dite «grande» (Debussy, Mozart, Chopin, Mahler, Beethoven, Bach et consorts), du yodel, de la samba et ses dérivés. Le pire, c’est que les hard-rockers sont parfois aux avant-postes de la mélodie capable de faire chavirer les cœurs : la liste est longue. Metallica, Scorpions, Queen, Offspring et bien d’autres…

    ----. On dit parfois que les montagnes ne se rencontrent jamais. C’est faux. Quelques chanteurs de rock ont démontré le contraire. C’est le choc que j’ai ressenti en découvrant, en même temps qu’une gentille réunion forte de 200 000 spectateurs, la rencontre de Paul McCartney et Bruce Springteen, dit le «Boss», interprétant avec une fanfare «Sergent Peper Lonely hart’s Club band ». Ce fut comme si le Cervin faisait ami-ami avec l’Eiger, ou comme si l’Everest sautait au coup de l’Annapurna… Je vous souhaite de retrouver sur youtube ce monument…

    ---- .Sans doute impressionné par la gravité pompeuse des cloches, de l’école à Don Camillo en passant par celle, un peu aîgrelette de la chapelle de Béthusy (Lausanne), la cloche menaçante des concerts d’AC/DC m’a fasciné. Surtout lorsqu’elle annonçe l’entrée des joueurs de hockey sur glace du CP Berne, dans la BernArena (ex-Allmend) de la capitale de la Suisse. Surtout au moment où le bon peuple entonne en chœur l`hymne bernois : «Tsâ Tsâ… Tsâ Tsâ Tsâ Tsâ … ». Ces frissons réunissant le folklore de l’Ours au rock`n`roll verbeux d’un groupe australo-écossais m’a ému… A Berne, on ne fait rien comme ailleurs

     

     


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    Tout le monde s’en souvient et le sait (du moins je l’espère !), le 8 janvier, c’est la date anniversaire de la naissance d’Elvis Presley, l’homme qui changea la vie de pas mal de jeunes ados au milieu des années 50. En 1935 le «King» du rock avait vu le jour à Tupelo, dans le Mississipi (c’est aux Etats-Unis et je ne sais jamais combien il y a de «s»).

    C’est sans doute pour cela que tonton youtube s’est fendu ce matin d’un clip où l’on découvre un Elvis souriant et bronzé, travaillant sur une chanson, le slow-rock-blues «Don’t», en deux parties. La première avec quelques «pains» (hésitations) et commentaires, lors d’une reprise en fin 1970, l’autre en version originale, mixée et masterisée. Ecrite par le légendaire duo Jerry Leiber/Mike Stoller cette chanson fut le onzième No1 d’Elvis, publié sur un 45 tours single en mars 1958.

     

     


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    Après cette nuit de Noël 2023, remplie de mouvances musicales, j’ai eu l’impression, au terme d’un long sommeil… de n’avoir pas tout dit, tout confessé. Alors voici la suite des élucubrations nocturnes dont je ne peux pas m’empêcher de vous faire profiter. C’est parti pour un nouveau voyage à travers le temps…

    ---- Deep Purple sort de mon histoire magistrale avec un clip en live de «Highway Star». Le diable pousse des cris et résonne au travers de ce chef-d’œuvre, avec la voix puissante de Gillian, la basse soutenue de Glover, mais surtout pendant les soli d’orgue Hammond (Lord)  et de guitare Fender (Blackmore). L’exemple parfait à montrer dans les écoles de musique. Mais la cloche sonne et, comme dirait Annie «Sheila» Chancel: «l’Ecole est finie» …

    ---- A propos de cloche, celle d’AC/DC, version Johnson, résonne encore et toujours dans mon cœur. Mais le groupe australo-british m’inspire davantage avec un autre clip légendaire: celui où le regretté Bon Scott joue de la… cornemuse. En route pour un hommage de plus au rock’n’roll…

    ---- Suzi Quatro possède un art de la scène et des orchestrations qui ne sont pas très originales mais diablement efficaces. Cette petite rockeuse italo-newyorkaise a été rendue célèbre par une carrière anglaise, cachée derrière son énorme basse électrique. Dans le clip préenregistré sur scène elle est convaincante avec un de ses tubes planétaire :«She is love with you». Moi aussi

    ----.Peter Paul and Mary. Un peu de douceur dans ce monde de brutes… Ce trio a pourtant des lettres de noblesse à faire valoir en matière de rock et de roll.

    ---- Courtney est une jeune inconnue sur la scène d’«un incroyable talent» version américaine. Timide et mal dans sa robe trop grande, la frêle adolescente de 13 ans reproduit la hargne et la rogne incontrolable de la légendaire Janis Joplin… A voir absolument !

    ---- John Fogerty, (créateur de Creedence Cleewater Revival) interprète «Fortune me», un de ses multiples hit, accompagné par les légendaires Brooker T. and the M’G’M (Green Onions). Je garde une petite rogne après Mister John : en 1990 je voulais le rencontrer en loge au Festival de Montreux pour lui demander à quelle heure il était né le 28 mai 1945… le même jour que moi. Ayant informé que j’étais journaliste… il a refusé de me voir ! Pas cool…

    ---- Au côté de la guitariste virtuose Nita Strauss, Vincent D. Furnier, alias Alice Cooper, a pris quelques rides. il aura 76 ans les 4 février prochain. Mais sa verve et la précision incantatoire est toujours aussi vivace. Il ne mange plus de poulets vivants et laisse son serpent dans un vivarium. Cela dit, l’Histoire du rock ne pourrait jamais se passer de cet artiste métallique et grimé… qui a fait de nombreux émules. Brillant…

    ---- Don Felder (The Eagles) et sa «Gibson» double manche qui interprète pour la 23 483ème fois «Hôtel California», souvent avec d’improbables invités. On ne se lasse pas de son jeu de guitare…

    ---- Le triomphe du «3 accords». Dans un clip de 1959, Richie Valens chante acapela devant trois teenagers «Ooh my head». Du délire à l’état brut que l’on ne vit plus en vrai puisque le rocker latino-américain fut tué quelques mois plus tard, dans un accident d’avion où périrent aussi Buddy Holly («Peggy Sue») et Big Bopper («Chantilly Lace»). Heureusement, le film «La Bamba» dans les années 80, nous rappellera le talent simple et désuet qui inspirera une multitude de rockers, ….

    ---- Fascinant ! Grand Papa Bill Haley (1925-1981) et ses Comets apparaissent sur ce paysage youtubesque avec son «Rock Around the Clock», accompagné par des chanteur façon «Chœur mixte de l’usine à gaz». Une chose est sûre : s’il descendait du ciel avec cette bande style «Compagnons de la Chanson», le bon Billy réussirait à remplir le Stade de France ou celui de Wembley…

    ---- Rock très dur mais très flippant : Ian Fraser dit Lemmy Kilmister (mort en 2015 à 70 ans), sa basse virvoltante et ses copains guitariste (Campbell) et batteur (Micky Dee) démontre avec Mötöread et «Stay Clean» que la virtuosité sur une quatre cordes n’est pas une chimère. Lemmy s’affirme comme un pur rocker et réfute jouer du trasch, du doom ou du métal. C’était en 1979, cela ne nous rajeunit pas et certains pionniers (comme Gene Vincent ou Eddie Cochran) ont dû se retourner dans leur tombe !

    ---- Pour redresser tous mes poils fatigués… Une démonstration d’Eddie Van Halen et de son pote guitariste Sammy Hagar. C’est le «Rock’n’rol » de Led Zep à la note près. Bluffant…

    ---- En 1961, le Scopitone, ancêtre en 16mm du clip est une sorte de juke-box avec image, installé par quelques bistrotiers audacieux et qui nous fit découvrir sur une moto l’Anglais Brian Holden alias Vince Taylor et son légendaire «Twenty Flight Rock» repris de Cochran… Un must !

    ---- J’ai failli oublier avoir vu un clip magique, de circonstance, réalisé avec le «Christmas Blue» par le King Elvis Presley. Je crois me souvenir que c’était en 1968. Le temps passe…

    ---- Et puis je vous avoue avoir envie de voir défiler dans cette chronique un peu folle plusieurs rockeuses célèbres à commencer par la pétillante siennoise Gianna Nannini et son tube «America» orné d’un riff de guitare électrifiant, l’explosive Joan Jett, Shania Twain, la «Rockeuse de diamant» Catherine Lara et son violon tout aussi électrisant, les Girlschool, combo de filles hardeuses et diaboliques qui perdit Kelly Johnson en 2007 (cancer), sans oublier Tina Turner, Cindy Lauper, Catherine Ringer (Rita M.) Guesch Patti et son «Etienne» de légende.

    ---- Un dernier pour la route : si vous avez la patience d’aller sur la radio en ligne «voxinox.ch», vous trouverez la dernière émission «Chapelle Sixties» (48) que j’ai consacré à Sir Cliff Richard accompagné en janvier 1959 par les légendaires Shadows. Un demi-siècle plus tard j’ai découvert un clip sur scène l’un des premiers succès, «Move it» avec les mêmes légendes du rock mondial : Sir Cliff, avec Hank Marvin le soliste des Shad’s. C’est toujours aussi enrobé, magique et succulent…

    Vive le clip vive le rock vive youtube et bonne nuit les petits

     

     


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  • Dans cette nuit de Noël 2023, le vieux papy au chapeau rouge et à la barbe blanche m’a offert de beaux cadeaux. Solitaire, je me suis assis devant mon ordi vers 22 heures et j’ai fait défiler le dossier «téléchargements». Voici ce que j’ai vu…
    ---- Ozzy Osbourne est en pleine forme. Aux Etats-Unis devant une centaine de milliers de fans, il reprend (avec son vieux pote guitariste Tony Iommi) un succès planétaire de Black Sabbath : «War Pig ». C’est envoûtant donc magique.
    ---- Les Rolling Stones bien sûr. Sans leur batteur décédé récemment, avec un «Street Fighter man» pour toujours aussi énergique et teigneux. Bravo à Mick., Keith et, Ron ! Avec l’aide de leur fidèle pianiste Chuck Leavell et de Darryl Jones (qui remplaça à la basse Bill Wyman en 1993) le plus vieux groupe de rock du monde peut encore faire pâlir les jeunes hardeux. Champagne !
    ---- On ne surnomme pas Bruce Springsteen «The Boss» pour des prunes. Le rocker fait vibrer la foule de New York avec une improbable reprise de «Twist and Shout». A couper le souffle…
    ---- Le barbu Billy Gibbons et la chanteuse australienne Orianthi Panagaris se partagent le micro pour un remake de «Sharp Dressed man», ce cuisant hit de ZZ Top. J’ai les poils qui se dressent…
    ---- Surprise: McCartney reprend avec les musiciens de sa tournée mondiale 2002 (j’y étais à Paris !) cet incontournable succès d’antan que restera pour l’Eternité «Please Please me». Mes poils restent au garde-à-vous !!
    ---- On se calme c’est Noël ! Les regrettés Johnny Cash et Roy Orbison nous rappellent le sens de la Nativité avec une mélodie pleine de respect et de nostalgie : «Silent Night»… Tino Rossi et son «Petit Papa… » sont jaloux…
    ---- J’ai toujours aimé le rock à la française. Téléphone a remplacé les Chaussettes Noires et les Chats Sauvages, mais n’a duré que dix ans. Trust est inconstant et sur mon écran j’apprécie Axel Bauer. Mon clip préféré, c’est «Eteint la lumière» que je joue à la batterie… Le clip est très rock et donc très sombre (sic). Un bon moment…
    ---- Retour de McCartney avec un medley (pot pourri) tiré de l’album «Sgt Pepper” (1968…) avec Ringo Starr. Le sommet de l’art en souvenir des «Fab Four»…
    ---- Dave Grohl, chanteur/guitariste des Foo Fighters et ancien batteur de Nirvana. Avec Paul McCartney dans une reprise bluffante du «I saw a standing there» des Beatles. Rappelez-vous : ce titre avait été massacré quelques mois plus tard, en France, avec Johnny Hallyday («Quand je l’ai vue devant moi»)…
    ---- Adriano Celentano. A 80 ans, seul face à 40 000 personnes, il plaque un accord et tout monde chante «Le Gars de la Via Gluk». Dans un autre clip le Milanais recommence en duo avec Eros Ramazzotti. C’est l’émotion de la nuit…
    ---- Johnny Hallyday. Hommage au «Taulier» avec cette chanson moins connue : «Prière à un Ami»… (que je travaille – mais si mais si ! - actuellement à la batterie pour un groupe auquel j’apporte ma modeste contribution depuis quelques semaines). .Affaire à suivre…
    ---- Abba et «Fernando»… mon amour irréfléchi mais inconditionnel pour deux femmes suédoises et leurs (ex) maris. Pas vraiment des rockers mais… quel talent, non ?
    ---- The Shadows… Devenus rockstar avec «Apache», je les préfère dans leur première formation lorsqu’ils jouent «FBI». Avec une chorégraphie des sixties ringarde mais tellement drôle…
    ---- Status Quo. Une ambiance instantanée à faire danser tout le Vatican. Mais il s’agit de l’introduction du fameux concert «Live Aid» (juillet 1985) à Wembley (Londres) où les princes du boogie-rock fixèrent l’ambiance avec leur «Don’t waiste my time».
    ---- Queen et son (très) regretté Freddie Mercury me fait bondir avec la magie de la «Rapsodie Bohémienne ». Pas sommeil. Il paraît que la nouvelle version avec le chanteur vedette américain Adam Lambert fait le même effet. A voir et à entendre en 2024, avec un préjugé… favorable !
    ---- Encore les «Quo» qui, dans les années 70, changent de style comme de chemise ! «Wild Side of Life» est pourtant un country assez rock pour me maintenir éveillé. Champagne derechef !.
    ---- la NVHMA, vous savez ce que c’est ? La nouvelle vague du heavy-métal anglais (1976)… dont le groupe londonien Iron Maiden, le plus précis des rockers en circulation, donne une idée avec son grand succès «Two Minutes to Midnight». Cent mille personnes chantent avec Bruce Dickinson (chant), Dave Murray, Adrian Smith, Jannick Gers (guitares), Steve Harris (basse) et Nico McBrain (batterie)». Les poils sont à nouveau dressés.
    ---- Scorpions. Dans le même genre, précis et mélodique, la machine allemande illustre bien que le rock est loin de sa fin du monde. Enfin… on l’espère !
    ---- Une vidéo d’anthologie : après s’être fait la gueule (et des procès) pendant 30 ans La moitié de Status Quo (Alan Lancaster, le bassiste et John «Spud» Coghlan, le batteur) se réconcilient en 2013 et remplissent à ras-bord une douzaine d’arenas britanniques. Alan retrouve le micro pour «Over the Edge». Mauvaise nouvelle : depuis ces retrouvailles, Alan Lancaster et Rick Parfitt nous ont quittés…
    ---- Hard suisse. Dans notre pays il y a plusieurs groupes de hard rock. Si les chefs de file s’appellent «Gotthard», ma préférence du moment va vers une bande lucernoise : «Crystall Ball» fait un carton en Allemagne avec un titre maison, «Hellvetia» et c’est mérité.
    ---- LUV c’est trois filles aux voix d’anges tombées dans ma nuit de Noël avec une folle envie de copier les Suédois d’ABBA. Ai eu une attaque de paupière au moment de retrouver par hasard les humoristes Pierre Aucaigne, Jean-Marie Bigard, Jeff Panacloc et son insupportable singe Jean-Marc et enfin le regretté Raymond Devos avec son sketch «Parler pour ne rien dire»… Je vais donc cesser de parler. C’est le plus long réveillon de ma vie. Les 77 précédants n’ont jamais été si passionnants…
    ---- Car il y a eu au milieu de ces performances d’artistes pro reconnus, quelques perles d’amateurs, comme cette gamine de dix ans interprétant le fameux «Power of Love» de Jennifer Rush (ou Céline Dion) avec brio, cette virtuose du violon alto qui étonna son auditoire de la rue en promenant son archer au son du «I want to break free » de Queen…

    Lorsque j’ai terminé d’aligner ces cadeaux sonores, il était 4 h. 22 du matin et le Père Noël devait avoir regagné ses pénates de Rovaniemi (Finlande)… où tombe la neige ! Comme disait Adamo !
    Vive la nuit de Noël 2023…


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