• Horreurs à la mode...

     Dans les années 80,
    j’avais passé des nuits de cauchemar après avoir vu le film «Voyage au bout de l’enfer» («The Deer Hunter» de Michael Cimino), qui retraçait avec beaucoup de force le calvaire des prisonniers américains pendant la guerre du Vietnam.

    Trente-cinq ans après,
    j’ai trouvé pire pour agiter une ou deux nuits de sommeil: le film hongrois «Le fils de Saül» (Laszlo Nemes), dont les scènes insupportables démontrent l’horreur vécue à Auschwitz (Oswiecim en polonais) par les Juifs, les Tziganes et les opposants au régime nazi.

    Au Vietnam,
    on y va maintenant en vacances comme en Thaïlande et on emmène des milliers de lycéens à Oswiecim pour leur expliquer l’inexplicable: le massacre de six millions d’êtres humains.

    Personnellement, je préfèrerais passer une semaine sur les bords de l’océan proche de Saïgon (pardon… Hô-Chi-Minh-ville!) qu’une demi-heure près des restes de fours crématoires polonais, habilement mis en scène par la magie des «tour-opérateurs».

     

    Une question reste
    tout de même en suspens: au cours de ce troisième millénaire, les hommes seront-ils capables de renoncer à l’horreur, à la destruction et à provoquer le malheur des autres? Face à la folie des intégristes islamistes, des sournoises manœuvres politico-militaires ourdies un peu partout sur la planète, des migrations plus ou moins acceptées, le doute subsiste…

     

     

     

     

     

     

     


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