• La 2ème barrière de rôstis: une saucisse!

     Y-a des décennies
    que je l’affirme: il n’y a rien de meilleur qu’une vraie saucisse de Saint-Gall. Sous forme de «veau» (la plus fine) ou de «schüblig», cette spécialité saint-galloise m’a été révélée grâce à quelques escapades militaires dans cette région située au nord-ouest de la Suisse. Quelle révélation ce fut de croquer ces merveilles!
    Par la suite, tout se gâta.
    Car, sans doute, jaloux, les Romands firent longtemps obstacle à l’importation. Tout juste ais-je eu le loisir d’en acheter, une fois par année, dans les caves du Comptoir Suisse. C’était déjà çà et je me rappelle avoir acquis mon premier congélateur pour pouvoir déguster les saucisses «Olma», qu’elles soient blanches ou rouge, tout au long des mois de l’année…
    Heureusement,
    avant l’adhérer à l’Europe, la Suisse a subi une réunification intramuros et, depuis quelques années, on peut trouver les quéquettes géantes saint-galloises dans toutes les grandes surfaces. Ouf…
    Inventée au Moyen-Age,
    la saucisse de Saint-Gall est inimitable et exige de sacrifier à quelques rituels. On la croque à la main, sans la couper, accompagnée par un petit pain (bürnli), et surtout… SANS MOUTARDE. Les gens de Saint-Gall affirment que seuls les vilains Zurichois sont capables de mélanger un schüblig avec de la moutarde. Pouah!

    Entre Zurich et Saint-Gall, il y a donc tout un monde.

    Une sorte de deuxième barrière de röstis…

     

     

     

     

     

     

     


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