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chrischlatter dans
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5 Avril 2016 à 09:12
En regardant une émission-souvenir concernant la fin de la guerre d'Algérie, je constate
qu'en matière de terrorisme, les Parisiens ont été bien servis au début des années soixante. Qui
n'étaient finalement pas si magiques...
Menée par les fanatiques de l'OAS (Organisation Armée Secrète), souvent de bons
Français refusant l'indépendance de l'Algérie, cette vilaine «guerre», fit de nombreux morts,
au travers de nombreux attentats perpétrés dans la capitale. Le général de Gaulle, président de
la République, échappa à deux guet-apens. Il essuya la mitraille de tireurs (heureusement)
maladroits. Le ministre André Malraux fut également la cible des tueurs de l'OAS et l'attentat
dont il fut victime blessa gravement une fillette. Plusieurs assassins furent arrêtés et un de leurs
chefs fut même condamné à mort et passé par les armes.
Le terrorisme dans les grandes villes, orchestré aujourd'hui par les islamistes de
Daech, formés au Proche-Orient mais revenus au pays pour réaliser leur triste mission, n'a
plus le même profil mais bel et bien la même odeur. Celle de la mort, du sang, du malheur et de
la tristesse.
Et dans cette nouvelle «guerre», il serait inutile de restaurer la peine de mort puisque
les terroristes fanatiques agissent comme des kamikazes.