• Pessimisme...

     

    Au moment les plus dramatiques de la guerre en Europe, hommes et femmes conçurent des enfants. Quelques exemples célèbres: Keith Richards, Mick Jagger (Rolling Stones), dont les parents firent le nécessaire sans peur des nombreux bombardement nazis sur la banlieue londonienne. A Paris, dans une ville rendue glauque par la présence nazie, un certain Léon Smet engendra un petit gars prénommé Jean-Philippe par sa maman bien embêtée. Bonjour Johnny.

     

    En ce qui me concerne, j'ai été fabriqué en fin d'été 1944, sans doute pour fêter des jours meilleurs et la libération de Paris, où mon papa avait vécu 25 ans. Les horreurs de la guerre n'empêchaient personne de nourrir un certain optimisme pour l'avenir de leurs progénitures.

     

    Septante ans plus tard, donner la vie à un enfant en Syrie, au Liban, à Bruxelles, comme dans l'écrin helvétique, est-il un acte raisonnable? Car la perspective de vivre dans de magnifiques cités endettées jusqu'au-dessus de la ligne de flottaison, dans des campagnes sans vaches avec des prairies polluées, dans un air aussi irrespirable que celui de Pékin ou Los Angeles, ne suscite en rien l'optimisme...

     

    Espérons que ces propos vert-de-gris pour un lundi ne vous empêcherons pas de passer une bonne semaine...

     

     

     


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