Est-il encore crédible de pratiquer la musique rock au-delà
de l’âge de la retraite? A moins d’être une star richissime pouvant se permettre de payer un entourage de «roadies», de secrétaires, d’habilleuses, de confidents, de psychologues, etc…

Prenons un exemple: moi, batteur amateur dans une formation de vieillards encore suffisamment verts pour reprendre, dans un style crédible, les chansons rock des années entre 1950 et 1990. Malgré la proximité de mes amis musiciens (www.rockstalgy.net), je me sens démuni au moment d’affronter un concert. Car si mes muscles de jeune septuagénaire peuvent encore supporter une ou deux heures de scène, il devient impossible d’être performant AVANT le show, au moment du travail de montage de mon encombrant instrument, et surtout… APRES la musique, lorsqu’il faut replier le matos, le mettre dans la voiture et rentrer à la maison.

Et si je parviens à réaliser, même lentement, tout ce trajet en forme de calvaire, il me faut au moins une semaine pour soigner les courbatures. Un moment au cours duquel j’aurais tendance à souhaiter cesser ce combat perdu d’avance. Certains esprits chagrins ou malfaisants pensent tout bas: «Ce pauvre Christian devrait prendre AUSSI sa retraite musicale».

J’y songe assez souvent. Jusqu’au moment où les douleurs s’estompent et que l’envie revient. Y-a-t-il un numéro vert permettant d’appeler «SOS batteur» pour trouver de l’aide?