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    ----. C’était le temps où l’on pouvait se régaler avec des «Têtes de Nègres», où on glissait quatre sous (0,20 frs) dans la tête du «P’tit Nègre» en sortant de «l’école du dimanche», une sorte de culte déguisé où on entamait son apprentissage géo-politique en lisant «Tintin au Congo», version originale : «Connaissez-vous votre patrie le Belgique», interrogeait le petit reporter à des gosses africains… Défense de rire !

     

    ---- 2024… Le citoyen moderne fait toute une histoire avec le triomphe du Biennois Nemo au Concours de l’Eurovision. Nemo ? Pourquoi faire une fixette sur le joli et sympathique poisson-lune du maître Disney ? Dans ma prime jeunesse, ce nom était synonyme de courage, de culture et d’audace, trois qualités réunies par le mythique capitaine Nemo, gloire du roman de Jules Vernes «20 000 lieues sous les mers». Le patron du «Nautilus» était un héros, un professeur, un exemple, non ?

     

    ----. Si on m’avait dit un jour que je rencontrerais (à 50 ans) Paul Anka, rock star canadienne que j’avais beaucoup apprécié dans les années 50, j’aurais rigolé ! Et cela s’est produit en août 1995 à Genève, dans les coulisses du Grand Théâtre, où je participais au tournage d’une émission «Miss Suisse», avec mon groupe Rockstalgy. Antoine, le bassiste (ex-Aiglons), se préposa pour accompagner la star canadienne dans la ville pour… acheter des cigares dans un magasin réputé.

    Les souvenirs maintenant : il faut remonter le temps et tomber dans un camp de…ski des OJ du Ski-club Lausanne, à la fin de 1959. La scène se passe à la cabane militaire de Bretaye, plus précisément dans le bar des Bouquetins. Lorsque nous rentrions de nos exploits sportifs sur les lattes, on passait à la pratique de la danse. Le juke-box faisait tonner le rock mais s’adoucissait avec les slows baveux et «Lonely Boy», l’un des tubes de Paul Anka. Je profitais de l’aubaine pour faire mes premières vraies expériences avec les filles… Passons.

    Paul était né en 1941 à Ottawa. Devenu une vedette grâce à plusieurs succès («Diana», «You are my destiny», etc…) il gravera définitivement son nom au Panthéon des variétés avec sa traduction de «Comme d’habitude», une chanson composée par Jacques Revaux et Claude François. Il se mariera deux fois et eut six enfants, en particulier une fille qui se maria plus tard avec le cycliste argovien Jörg Mûller, champion de Suisse 1987. Mais ceci est encore une autre histoire…

     

    ----. Employée par la RTS dans les coulisses du jeu TV «C’est ma question», une assistante-habilleuse m’a fait des misères ! Avec mon pote Jean-Michel, nous avons participé l’an dernier à quatre émissions. Pour chaque passage, j’avais prévu de m’habiller avec un tee-shirt à la gloire d’un groupe de rock. Rolling Stones, Status Quo, AC/DC, Led Zep, ZZ Top figuraient à mon programme. Que nenni, Messire ! La dame m’a interdit de paraître dans cette tenue m’obligeant à enfiler de banales chemises. Je m’inclinais donc sans comprendre.
    Quelle ne fut pas ma surprise, quelques semaines plus tard, de découvrir des candidats vêtus de tee-shirts les plus fantaisistes. Y-avait-il eu du changement dans le personnel? Je me plaindrais à Licia !…


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  • Prochainement sur la radio en ligne
    VOXINOX.ch les voix innoxidables:

    --- un concert partiel de Jacques Dutronc avec quelques grands succès de ses années soixante...

     

    --- Eddy Mitchell a enregistré six albums de rock'n'roll à Londres entre 1963 et 1970, avec le "London All Stars".
    Un must...

    A bientôt...


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    ---- Il me semble vous l’avoir écrit plusieurs fois : le chanteur du groupe métallique Iron Maiden est un type un brin extraterrestre ! Bruce Dickinson est commandant de bord (4 galons) sur Boeing 747 et pilote donc ses potes rockers à travers la planète. Mais il est aussi ancien champion d’escrime et remporta des titres comme junior. De passage en Norvège, pour ses affaires (aéronautiques), il a voulu défier une vedette locale de la discipline, dont voici l’analyse après le match…

    «En visite à Oslo, Bruce Dickinson en a profité pour pratiquer son sport préféré. Il a défié Bartosz Piasecki, un athlète polonais basé en Norvège, qui a remporté une médaille d'argent aux Jeux olympiques. Dickinson a perdu le duel mais a eu son moment de gloire : « J'ai marqué deux points d'affilée », a-t-il commenté, sur le site Aftenposten. »

     

    ---- 1981. Sitôt après avoir abandonné, sans crier « gare », son poste à Montreux (VD/Suisse) dans le studio Mountain, le batteur John Coghlan, heureux de retrouver son Angleterre, eut des démangeaisons : le rock’n’blues lui manquait. Proche des quarante ans, le vétéran de Status Quo retrouva donc des potes pour s’éclater dans le premier pub venu avec les «Rockers», un gang formé par Roy Wood (ne pas confondre avec Ron !), Phil Lynott, Chas Hodges (rien à voir avec celui d’Elvis). Tata Youyou  a retrouvé des moments forts de cette bande et nous l’a livrée avec «Great Balls of Fire», «Johnny be Good», «Rollover Beethoven» et quelques autres rock songs mythiques. Délicieux…

     

    ---- Autre guitar`heroe croisé sur les rives lémaniques, John Wooloff fait partie, avec discrétion, du paysage de cette région. Venu de son Angleterre natale dans les années 60, il joua d’abord avec les «Spots», un combo lausannois dans lequel Pavlo Pendakis (1945-2009, ex-Aiglons et Sounds) tenait le micro, mais qui ne fit pas grand bruit (quoique…) dans le cénacle des rockers d’Helvétie ou d’ailleurs. Puis il se fixa à Genève en vendant son talent de guitariste rock à plusieurs vedettes. Je l’ai notamment vu au Festival de Leysin, aux côtés de Patriiiiiiiick Bruel en pleine gloire, avec qui il joua pendant 17 ans. Mais le natif de Londres (3 mars 1951) a fait encore plus fort, en accompagnant Catherine Lara (15 ans), Daniel Balavoine (le solo de «Lazizza», c’est lui) et en réalisant plusieurs albums blues-rock, ce qui l’obligea à devenir genevois…

     

    ---- Comment suis-je devenu batteur ? En fait… c’est un instrument de musique fictif qui m’a choisi ! Incapable d’intégrer les tambours de mon collège, trop occupé à jouer au foot et surtout au tennis, j’étais fasciné par les… guitares électriques : Fender, Gibson, Ohio, Rickenbacker, Framus, etc… Hélas, je ne suis pas parvenu à convaincre papa de m’acheter une «six cordes» et à prendre des cours. Je me suis donc rabattu sur les casseroles et les aiguilles à tricoter de maman. On fait ce que l’on peut !
    Un pote de classe et du foot remarqua ma technique prometteuse devant le «jukebox» familial et les disques des Chaussettes Noires. Il réussit à me convaincre. Ce serait derriEn guise de suite..... chapitre trrrrèèèzzze.....ère une batterie que j’allais m’épanouir. Mon père fit un peu la gueule car il aurait préféré me voir persévérer sur des courts de tennis (Lausanne-Sports) ! Ce fut le rock et les Aiglons…

    Pour faire bonne mesure, avec mes potes, rapaces de Chailly, j’ai eu la chance de côtoyer quelques sommités de la baguette : les Niçois Armand Molinetti et André Ceccarelli, le British-fou Bobby Clarke, les Parisiens Michel Ocks, Gilbert Basticela et Willy Taeb-Lewis. De bons professeurs. Qui pratiquaient tous avec bonne humeur… la Stella Artois (c’était la bière à la mode en ce temps-là).
    Bien aguerri par de nombreux concerts avec les Aiglons, pendant 5 ans, je pris une pause de 1967 à 1985. Pour intégrer les rédactions et (un peu) l’armée suisse. Rompez !

    Après… ? Plongée dans des aventures parfois un peu loufoques parce que garnies d’amateurisme éclairé, avec Rockstalgy I (1985-1997/1 vinyl 33 t.), Princess (1997), Hollywood Hunters (1997-2002/1 CD), Magneto (2002-2007), Behind The Gommier (2009-2011), Rockstalgy II+III (2012-2020/2 CD, dont un avec «Lucifer»), Cyrano (2021-2023). Un dernier ( ?) projet est en route… 


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    ---- Parmi les guitaristes mythiques, James Burton (né le 21 août 1939 à Minden en Louisiane) est un américain membre du «Rock and Roll Halle of Fame ». Il est surtout connu pour avoir été le guitariste d'Elvis Presley, de 1969 à la mort de ce dernier survenue en août 1977. C'est aussi un musicien de studio très prolifique. Il continue de jouer en compagnie des anciens musiciens d'Elvis, Ron Tutt à la batterie, Glen D. Hardin au piano et Jerry Scheff à la basse électrique.

     

    ---- Tata Youyou sait faire fonctionner les émotions. Parmi celles-ci, un hommage à Rick Parfitt, qui chante un inédit «This is me». Certainement le plus attachant rocker que j’aie rencontré (dans les coulisses de l’Olympia en 2002, le guitariste/chanteur de Status Quo mériterait un livre à son souvenir. Né le 12 octobre 1948 près de Londres, il a entamé sa carrière avec un duo de filles, les «Highlights» et rencontra Francis Rossi, le futur leader du «Quo» lorsqu’il se produisait tous deux dans un camp de vacances du sud-est de l’Angleterre, une sorte de Saint-Tropez nommé Minhead. Ils ne se lâchèrent plus et devinrent l’une de principale légende du rock’n’roll mondial…

    Toujours prêt pour la rigolade, Parfitt un peu trop noceur, véritable enfant-terrible de la scène anglaise, Rick brûla la chandelle par les deux bouts, tout en étant assommé par un drame dont il ne se remit jamais :la perte de sa petite fille Heidi, morte à 5 ans, noyée accidentellement dans la piscine de la villa familiale en août 1980. Torpillé par le chagrin, le blond rocker abusa de drogues et d’alcool, à tel point qu’il dut subir un premier quadruple pontage coronarien (1997), son cœur étant devenu fragile. Ce qui ne l’empêcha pas de continuer à assurer un rythme infernal au sein du «Quo», malgré trois autres crises cardiaques. Il est mort le 24 décembre 2016 à Marbella (Esp).  

    PS : afin de rendre un hommage plus sérieux, les fils de Rick et plusieurs de ses amis, parmi lesquels Brian May (lead guitar de Queen) ont repris 10 chansons, les ont arrangées et publiés un album posthume nommé «Over and out». Sur la pochette,, on retrouve l’image partielle de la tenue préférée de Rick, sa chemise en jean et son collier avec une guitare en or…

     

     

     


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    ---- Décidés à me motiver pour la pratique musicale, mes parents ont tentés de mettre entre mes jeunes mains un mini violon. J’avais trois ans. Déception. Plus tard, mon instituteur d’école primaire tenta encore le coup avec une flûte douce. Nouveau flop: à part «Au clair de la Lune… et Davy Crockett», on a couru à l’échec. A propos d’échecs, en revanche, je fus plus facile à convaincre pour jouer avec le Roi à cheval devant la Reine, coincée dans une Tour avec un Fou et quelques pions. Mais, hélas, je n’étais doué que pour le tennis et le foot. La musique, je l’ai découverte grâce à l’importante collection classique de 78 tours dont mon paternel avait hérité : découverte de Beethoven, Mozart Prokofiev et consorts. Découverte aussi de l’opéra, où j’eus la chance d’aller parfois, toujours sous la protection de papa.Par la suite, ce dernier commit l’erreur fatale en introduisait à la maison la pratique du microsillon avec Georges Brassens, Brel, les Compagnons de la chanson et leur Edith. Pour bifurquer dans le jazz, c’est la tante Juliette qui m’apprivoisa avec son gramophone à remontoir et des plaques usées de Sydney Bechet, Benny Goodman Lionel Hampton ou Louis Armstrong. Rien d’enthousiasmant.

    Mon père (encore lui) avait eu la bonne idée,en juin 1958, de louer un récepteur TV pour voir la phase finale de la Coupe du monde de football en Suède. J’osais risquer un œil sur les actualités et c’est là que je vis pour la première fois le rocker de Memphis. Il chantait «Heartbreak Hôtel». Comme John Lennon à Liverpool, Jean-Philippe Smet à Paris et un cortège d’adolescents un peu partout je n’ai plus lâché l’affaire… Encore fallait-il trouver un instrument et apprendre à en jouer…

    La suite un de ces jours…

     

     

    ---- Un ami m’a montré une photo des tous jeunes Rolling Stones. Ils sont six sur le document. Qui est l’intrus ?

    Il s’agit de Ian Stewart, dit «Stu», talentueux pianiste écossais qui participa à la fondation du groupe en 1962 mais fut éjecté pour deux raisons par le manager. «Il n’a pas la gueule de l’emploi», clama Andrew Oldham (qui s’y connaissait en tronches, lui qui loupa les Beatles quelques mois plus tôt!), ajoutant : «un groupe de rock ne peut pas fonctionner à six ! ». Malgré la déception, Ian s’accrocha à ses amis, devint leur manager de scène et leur pianiste en concert, malgré qu’il refusa toujours de jouer les accords mineurs. Keith Richard et tous les Stones lui conservèrent une amitié (et un emploi) sans faille, affirmant même que la présence de l’Ecossais était indispensable à l’équilibre mental des Stones. Ils furent forcément tous inconsolables lorsque Ian succomba d’une crise cardiaque foudroyante, lors d’une consultation chez le médecin, en décembre 1985. Il avait 49 ans…

     


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