• Dans cette nuit de Noël 2023, le vieux papy au chapeau rouge et à la barbe blanche m’a offert de beaux cadeaux. Solitaire, je me suis assis devant mon ordi vers 22 heures et j’ai fait défiler le dossier «téléchargements». Voici ce que j’ai vu…
    ---- Ozzy Osbourne est en pleine forme. Aux Etats-Unis devant une centaine de milliers de fans, il reprend (avec son vieux pote guitariste Tony Iommi) un succès planétaire de Black Sabbath : «War Pig ». C’est envoûtant donc magique.
    ---- Les Rolling Stones bien sûr. Sans leur batteur décédé récemment, avec un «Street Fighter man» pour toujours aussi énergique et teigneux. Bravo à Mick., Keith et, Ron ! Avec l’aide de leur fidèle pianiste Chuck Leavell et de Darryl Jones (qui remplaça à la basse Bill Wyman en 1993) le plus vieux groupe de rock du monde peut encore faire pâlir les jeunes hardeux. Champagne !
    ---- On ne surnomme pas Bruce Springsteen «The Boss» pour des prunes. Le rocker fait vibrer la foule de New York avec une improbable reprise de «Twist and Shout». A couper le souffle…
    ---- Le barbu Billy Gibbons et la chanteuse australienne Orianthi Panagaris se partagent le micro pour un remake de «Sharp Dressed man», ce cuisant hit de ZZ Top. J’ai les poils qui se dressent…
    ---- Surprise: McCartney reprend avec les musiciens de sa tournée mondiale 2002 (j’y étais à Paris !) cet incontournable succès d’antan que restera pour l’Eternité «Please Please me». Mes poils restent au garde-à-vous !!
    ---- On se calme c’est Noël ! Les regrettés Johnny Cash et Roy Orbison nous rappellent le sens de la Nativité avec une mélodie pleine de respect et de nostalgie : «Silent Night»… Tino Rossi et son «Petit Papa… » sont jaloux…
    ---- J’ai toujours aimé le rock à la française. Téléphone a remplacé les Chaussettes Noires et les Chats Sauvages, mais n’a duré que dix ans. Trust est inconstant et sur mon écran j’apprécie Axel Bauer. Mon clip préféré, c’est «Eteint la lumière» que je joue à la batterie… Le clip est très rock et donc très sombre (sic). Un bon moment…
    ---- Retour de McCartney avec un medley (pot pourri) tiré de l’album «Sgt Pepper” (1968…) avec Ringo Starr. Le sommet de l’art en souvenir des «Fab Four»…
    ---- Dave Grohl, chanteur/guitariste des Foo Fighters et ancien batteur de Nirvana. Avec Paul McCartney dans une reprise bluffante du «I saw a standing there» des Beatles. Rappelez-vous : ce titre avait été massacré quelques mois plus tard, en France, avec Johnny Hallyday («Quand je l’ai vue devant moi»)…
    ---- Adriano Celentano. A 80 ans, seul face à 40 000 personnes, il plaque un accord et tout monde chante «Le Gars de la Via Gluk». Dans un autre clip le Milanais recommence en duo avec Eros Ramazzotti. C’est l’émotion de la nuit…
    ---- Johnny Hallyday. Hommage au «Taulier» avec cette chanson moins connue : «Prière à un Ami»… (que je travaille – mais si mais si ! - actuellement à la batterie pour un groupe auquel j’apporte ma modeste contribution depuis quelques semaines). .Affaire à suivre…
    ---- Abba et «Fernando»… mon amour irréfléchi mais inconditionnel pour deux femmes suédoises et leurs (ex) maris. Pas vraiment des rockers mais… quel talent, non ?
    ---- The Shadows… Devenus rockstar avec «Apache», je les préfère dans leur première formation lorsqu’ils jouent «FBI». Avec une chorégraphie des sixties ringarde mais tellement drôle…
    ---- Status Quo. Une ambiance instantanée à faire danser tout le Vatican. Mais il s’agit de l’introduction du fameux concert «Live Aid» (juillet 1985) à Wembley (Londres) où les princes du boogie-rock fixèrent l’ambiance avec leur «Don’t waiste my time».
    ---- Queen et son (très) regretté Freddie Mercury me fait bondir avec la magie de la «Rapsodie Bohémienne ». Pas sommeil. Il paraît que la nouvelle version avec le chanteur vedette américain Adam Lambert fait le même effet. A voir et à entendre en 2024, avec un préjugé… favorable !
    ---- Encore les «Quo» qui, dans les années 70, changent de style comme de chemise ! «Wild Side of Life» est pourtant un country assez rock pour me maintenir éveillé. Champagne derechef !.
    ---- la NVHMA, vous savez ce que c’est ? La nouvelle vague du heavy-métal anglais (1976)… dont le groupe londonien Iron Maiden, le plus précis des rockers en circulation, donne une idée avec son grand succès «Two Minutes to Midnight». Cent mille personnes chantent avec Bruce Dickinson (chant), Dave Murray, Adrian Smith, Jannick Gers (guitares), Steve Harris (basse) et Nico McBrain (batterie)». Les poils sont à nouveau dressés.
    ---- Scorpions. Dans le même genre, précis et mélodique, la machine allemande illustre bien que le rock est loin de sa fin du monde. Enfin… on l’espère !
    ---- Une vidéo d’anthologie : après s’être fait la gueule (et des procès) pendant 30 ans La moitié de Status Quo (Alan Lancaster, le bassiste et John «Spud» Coghlan, le batteur) se réconcilient en 2013 et remplissent à ras-bord une douzaine d’arenas britanniques. Alan retrouve le micro pour «Over the Edge». Mauvaise nouvelle : depuis ces retrouvailles, Alan Lancaster et Rick Parfitt nous ont quittés…
    ---- Hard suisse. Dans notre pays il y a plusieurs groupes de hard rock. Si les chefs de file s’appellent «Gotthard», ma préférence du moment va vers une bande lucernoise : «Crystall Ball» fait un carton en Allemagne avec un titre maison, «Hellvetia» et c’est mérité.
    ---- LUV c’est trois filles aux voix d’anges tombées dans ma nuit de Noël avec une folle envie de copier les Suédois d’ABBA. Ai eu une attaque de paupière au moment de retrouver par hasard les humoristes Pierre Aucaigne, Jean-Marie Bigard, Jeff Panacloc et son insupportable singe Jean-Marc et enfin le regretté Raymond Devos avec son sketch «Parler pour ne rien dire»… Je vais donc cesser de parler. C’est le plus long réveillon de ma vie. Les 77 précédants n’ont jamais été si passionnants…
    ---- Car il y a eu au milieu de ces performances d’artistes pro reconnus, quelques perles d’amateurs, comme cette gamine de dix ans interprétant le fameux «Power of Love» de Jennifer Rush (ou Céline Dion) avec brio, cette virtuose du violon alto qui étonna son auditoire de la rue en promenant son archer au son du «I want to break free » de Queen…

    Lorsque j’ai terminé d’aligner ces cadeaux sonores, il était 4 h. 22 du matin et le Père Noël devait avoir regagné ses pénates de Rovaniemi (Finlande)… où tombe la neige ! Comme disait Adamo !
    Vive la nuit de Noël 2023…


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    Il me faut remercier les personnes qui balancent sur mon mur «face de bouc», presque tous les jours, des photos d’animaux en détresse, surtout, ceux qui me font découvrir des chiens/chats de tous âges abandonnés sur les routes par des salopards(des) qui s’en sont débarrassés de manière cruelle et indigne. Heureusement, ces pauvres êtres sont parfois pris en charge par des bénévoles, et sont soignés, rassurés, nourris et souvent confiés à la SPA du quartier. Où à de nouveaux «maîtres»… Vive l’adoption !

    Mais ces images décuplent, jour après jour, ma haine pour ces connards et connasses sans cœur ni cervelle, qui font souffrir des animaux, jetés dans des poubelles ou attachés au bord des routes.

    Foutu triste monde…

     


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    En pleine remontada au classement de la Super League de hockey sur glace, le Lausanne HC fête les trente ans de sa "Section Ouest"! 30 ans... vraiment?

    S'il est exact que c'est au CIGM de Malley que les supporters des "Lions" ont construit l'impressionnant "Kop", il me semble que cette pratique remonte à bien plus loin dans l'Histoire de la capitale vaudoise.

    En effet, le chaleureux public lausannois manifestait déjà bruyamment sa ferveur à l'ouest de la patinoire de Montchoisi sur une tribune en tubulaire construite chaque année lorsque la piscine estivale cédait la place aux joies du sport hivernal...

    Les exploits du club local récompensés en février 1961 (malgré une relégation!!) par l'organisation des Championnats du Monde transformèrent Montchoisi en "Temple" aujourd'hui un peu oublié. Même s'il le lieu abrite encore et toujours un excellent lieu de restauration.

    Marrons chauds!!!...


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    Le 22 novembre1963, je glandais dans un bar lausannois. La tournée «Age Tendre», à laquelle participaient les «Aiglons», avec les «Chats Sauvages» et Gene Vincent, avait été écourtée pour cause de mauvaise gestion. La porte s’ouvrit brusquement et un de mes potes annonça : «Kennedy vient d’être assassiné à Dallas!».

    Cette courte phrase me fit passer, avec effet immédiat, d’une géniale adolescence au gouffre de l’âge adulte. Certes, nos profs et nos parents nous avaient (un peu) parlé des horreurs de la guerre et nous savions que les Humains étaient capable du meilleur comme du pire. Et nous décevoir. Mais ce tragique évènement, de l’histoire américaine, la patrie d’Elvis et de notre cher rock’n’roll, me donna immédiatement un goût de cendre. Première colère !

    Surtout lorsque je revins dans le cocon familial, pour y trouver, deux heures plus tard, un père prostré et une mère en larmes.

    Inoubliable 22 novembre…


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    Au début, cette triplette de belles villes vaudoises, réunies en Super League (ex-LNA), donc parmi les 12 meilleurs clubs de Suisse… m’a un brin séduit. Chauvinisme cantonal sans doute.

    Mais maintenant que les nouveaux patrons d’Yverdon-Sport claironnent dans la presse, sans rire, que le club du nord vaudois va devenir (je cite) «la première équipe du canton de Vaud», mon amusement s’épuise…

    Car en visionnant les matches disputés au Stade Municipal d’Yverdon-les Bains, on constate que l’endroit ne dépassera jamais l’ambiance de «foot des talus». C’est sympa mais cela ne suffit pas ! Pour être le leader cantonal, encore faudrait-il posséder un stade de haute compétition, où les caméras de TV offrent une vision meilleure, plus large, plus haute, et digne d’un sport d’élite ! Ce qui est loin d’être le cas au bord de la Thielle.

    «On a un bien joli canton» disait le poète Gilles, mais sa capitale reste Lausanne, avec son stade de la Tuilière. Même trop petit et refroidi par la bise des Plaines du Loup. Les dirigeants du FC Lausanne-Sport feraient bien de réagir en nous construisant une équipe égale aux «Seigneurs de la nuit» des années 60. Au lieu de cela, le staff aux commandes paraît indifférent aux vertus locales. Très incompétents, ils ont laissés partir les talents du coin, tels Kololli, Puertas, Amdouni, Zeqiri, Turkes, Bares, Ndoyle, Lotomba, Baldé, etc..
    Ensemble, ces jeunes joueurs n’auraient-t-ils pas pu devenir les «Seigneurs» de demain (où d’après-demain au plus tard !) en souvenir de ceux d’hier ?


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