Depuis des lustres voire des décennies, l’Homo Sapiens de ce pays (et peut-être de pays voisins) s’obstine à vouloir franchir la barrière alpestre avec son véhicule, lors des congés ou vacances. Du côté des tunnels autoroutiers. Gotthard en tête, d’année en années, la longueur du bouchon s’allonge, en même temps que la liste des andouilles. Malgré les informations, conseils et avertissements diffusés sur toutes les radios, l’Homo Bagnolus (sic) devra attendre une, parfois deux ou trois heures avant de franchir l’obstacle…

Et on voudrait me faire croire que l’intelligence des hommes fonctionne normalement. Au point d’en fabriquer une qui soit…artificielle. La connerie à l’état naturel ne suffit plus !

Triste époque…

Dans un passé de plus en plus lointain, des tramways circulaient à Lausanne en tous sens. Aux heures de pointe, le contrôleur de billets remplissait une double mission en beuglant à chaque arrêt : «Laissez descendre svp ! ». Cet ordre était bien suivi par de dociles usagers.

Aujourd’hui, toujours à Lausanne, dans les bus mais surtout dans le métro, ces usages ont disparus. La foule se masse sur les quais et provoque de fréquentes bousculades bien désagréables, en empêchant de quitter la rame sans marcher sur quelques pieds impatients.

Et le pire… c’est les cyclistes ou les trottinettistes, qui amplifient les agaçants embouteillages. Surtout s’ils s’entremêlent avec quelques mamans et leurs poussettes…

A l’heure où la vie urbaine impose l’abandon du véhicule privé, il serait peut-être temps de revenir à un apprentissage des vertus collectives.

Texte paru dans 24 heures du 24 mai 2023 (courrier des lecteurs)...

Jadis jour de fête, le dimanche constitue pour moi une sorte d’arrêt au stand. Au cours duquel un pilote de F1 rongerait son frein. En langage clair: je m’em… dans une sorte de désert affectif provoqué par une séparation sentimentale à laquelle j’ai de la peine à mettre un terme…

Heureusement, pour garnir ces funestes temps morts, il y a la musique, le cinoche, l’amitié, le hockey sur glace et le foot. Si la pratique du rock a tendance à disparaître dans un passé glorieux où je semble de plus en plus fatigué et incompris (sic), la période printanière offre plusieurs spectacles de choix. Tant mieux et vive le sport. On se raccroche à ce que l’on peut..

La fin du championnat de hockey a été un plaisir de (re) découvrir que ce sport est une merveille aussi pratiquée en Helvétie et plus particulièrement en terre romande. Merci au HC Genève-Servette pour nous avoir fait vibrer de plaisir en ramenant le premier titre au sud de la barrière de rösti… depuis 40 ans (Bienne) et même depuis un demi-siècle (La Chaux-de-Fonds)… Espérons que cette soif de victoires animera aussi notre Nati. Elle vient précisément, dans ce week-end faste, de battre la Finlande, championne du monde et olympique et la République Tchéque. Encore des émotions prometteuses.

Et puis, le week-end-dimanche-compris, il y a le football. En Angleterre, à part les festivités royales, la fin de championnat a été une succession de grands matches, avec des équipes motivées. Pas comme à Lausanne, où le ballon rond est devenu source de déception permanente (sanglots !). Les deux équipes de Manchester sont à la lutte avec les Londoniens d’Arsenal. Si je reste un supporter fidèle des rouges de United je dois reconnaître que la haute lignée du jeu des bleus de City est un ravissement pour celui qui aime et comprend le football. Du grand art, déployé par De Bruine, le Belge, Foden, Grielisch, les internationaux british, Haaland le Norvégien qui fait un peu penser à Hägär du Nord. Sans oublier un certain Liverpool, toujours fringant comme un Beatle agité, Brighton, une belle surprise…

En attendant les super-chocs en Coupe d’Europe…

Bientôt sur VOXINOX.ch,
la 47ème émission "Chapelle Sxsties"
par Christian Schlatter.

La première tournée "Age Tendre" (octobre 1963)...

Avec Moustique, les Aiglons, les Chats Sauvages avec Mick Shannon et GENE VINCENT.

Les méthodes de crapules n’ont finalement pas épargné ma pratique de la «Toile». C’est ainsi qu’un pirate (ou plusieurs) m’a choisi comme cible. Mon ordinateur s’est bloqué et un message a atteri, si j’ose dire devant mes yeux hagards (du Nord) !... m’informant avec autorité que Microsoft, le ladre, me priait de prendre contact avec ses services. Pour réparer rapidement une machine qui ne tournait pas rond.

Au lieu de fermer l’engin et d’aller boire un coca-citron, j’ai commis l’erreur d’entrer (avec déférence) dans le jeu de ces pirates d’un genre nouveau. Résultat : plusieurs tentatives de me voler quelques économies, en pénétrant dans deux comptes bancaires. Ils ont raté leur coup mais je me suis fait évidemment engueuler par les services de ces banques. Promis : on ne m’y reprendra pas. Devrais-je porter plainte pénale ? Nous verrons (comme on dit dans une célèbre fabrique de mélasse).

En attendant c’est moi qui pédale dans un lac de confiture, forcé de confier cette maudite machine à un informaticien pour «réparer» les dégâts. Ce qui explique mon silence.

Nous vivons une époque formidable…