• Chroniques et souvenirs de nuits agitées Chapitre sept

    ----. Le 28 mai est un jour que j’apprécie ; c’est celui de mon anniversaire! C’est aussi celui d’un certain John Fogerty, rocker californien auteur compositeur interprète, créateur du groupe Creedence Cleawater Revival. A qui on doit un grand nombre de «tubes» planétaires («Proud Mary», «Bad Moon Rising», «Rocking all over the world», «Centerfield”, «Lodi”, «Born on the Bayou”, etc…). Mais le 28 mai 1976, c’est aussi un jour dont trois musiciens de Status Quo se sont souvenu longtemps car ils le passèrent dans une prison de Vienne. A la suite d’une altercation avec les douaniers viennois, qui ne voulurent pas leur offrir la priorité pour embarquer dans un vol pour Stuttgart. Les musiciens british n’avaient pas de bagages et leurs longues chevelures ne plaisaient pas aux fonctionnaires. Bilan : libération sous caution de 3000 £. et condamnation en janvier de l’année suivante. On vous fait grâce des détails : c’est du grand n’importe quo, non… quoi. Toujours prêt à prendre les choses avec humour, Rick Parfitt se promena plusieurs mois, sur scène ou pas, avec des tee-shirts comportant une grosse inscription : «Quo not guilty» (Quo non coupable).

    ----. Les années soixante, que beaucoup qualifient de «magiques» ont tout de même été entachées par quelques vilains évènements. Les assassinats des Kennedy, de Martin Luther-King, d’une guerre au Vietnam sanglante. Elles ont aussi marqué mon retrait des scènes. Un adieu (provisoire) à la batterie mais qui ne m’empêcha pas de rester fidèle au rock, cette musique populaire tant torturée, parfois à la limite du cirque (Kiss, Alice Furnier Cooper, etc.)… Au milieu des princes du hard rock, j’ai découvert un quatuor «guitares/voix», sans doute le plus talentueux des boys-bands, formé avec David Crosby, Stephen Stills, Graham Nash et Neil Young. Tout en finesse, guitares électriques au placard, le quatuor . issu de la scène rock (Byrds, Buffalo Springfield, Hollies), nous gratifie d’une chanson venue d’un monde extaterrestre : «Teach your children», tirée de l’album «Déjà vu», que l’on ne se lasse pas de réécouter en boucle dans les premiers auto-radios stéréo. Cinquante ans plus tard, ces ballades magiques sont encore offertes dans plusieurs versions par Tante Youtube. Merci Tata !

     

     

    ----. En suivant mon papa dans certains de ses reportages, j’ai eu la chance de connaître Monsieur Vico Rigassi. Un personnage truculent à la fois tendre par l’écriture et le commentaire radiophonique. Sur le ondes de Radio Genève ou Radio Lausanne, il avait un accent inimitable mais des colères qui le faisait ressembler au copain de San Antonio : Alexandre-Benoit Bérurier. Parmi ses agacements spectaculaires et intimidant (en tout cas pour moi), Vico vouait une haine sans borne pour l’Aromat mais surtout pour… l’eau d’Henniez. «Ses sources sont sous les cimetières de Neyruz et environs », tonnait l’insolent grison (sa famille était originaire du Val Maloja), avant de commander une autre boisson… chrétienne. Son entourage, à commencer par son fils Lelio, passaient un moment de géographie hilarante mais… je me demande si le commentateur-vedette des sports sur les antennes de Sottens… n’avait pas un peu raison de s’énerver. Surtout lorsque je lis la « une » du quotidien "24 Heures" du 7 février 2024, donc 65 ans plus tard : « Nestlé explique pourquoi il a dû filtrer l’eau d’Henniez »…Vico ?… si tu nous entends !


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