Mon ignorance fait partie de l’Histoire. Mais je me demande si, depuis 1762, le quotidien «24 Heures» (ex-«Feuille d’Avis de Lausanne») a déjà été publié en une seule édition… pour jeudi, vendredi, samedi et dimanche, soit quatre publications?!?

Lecteur du journal depuis ma plus tendre enfance (les années 50) et, plus tard, rédacteur au sein de la grande équipe d’Edipresse (1976-2013), je ne me souviens pas d’avoir constaté pareille économie rédactionnelle. Alors quoi ?

A l’heure où le Peuple va être consulté sur le renforcement de l’Aide à la Presse (13 février 2022), doit-on voir dans ce rétrécissement un mauvais présage sur l’avenir de cette «Julie» tant appréciée des Vaudois ?

Grâce au miracle de la technique pilotée par mon Ami Riri (ancien bassiste des HH et de Rockstalgy), je viens de réaliser une émission «Chapelle Sixties» sur Voxinox (la radio des Inoxydables), sur un sujet qui me tiens à cœur depuis belle lurette : le rock et les Aiglons. Ce groupe yéyé (disques Barclay) qui survola les frontières helvétiques az début des années soixante. Et qui se hissa au sommet des hits parades d’une vingtaine de pays. Dont les USA…

Vous pourrez, si cela vous intéresse, découvrir cette émission spéciale dans quelques jours. Pourquoi spéciale ? Parce que j’y développe avec soin une aventure qui marqua ma jeunesse et même une grande partie de ma vie. Cela me fait un plaisir fou d’évoquer une aventure que de jeunes Lausannois vécurent comme un rêve et que, la vieillesse venue, ils ont tendance à … oublier.

J’ignore quand Patrick Riganti, notre sage producteur-technicien de Voxinox, montera cette émission dans laquelle il y a quelques surprises sonores. Mais soyez certains que vous prendrez du plaisir à retrouver les Aiglons, au-delà du simple «Stalactite» que l’on retrouve souvent sur les compilations «Salut les Copains», avec les slows-rock conçus à l’avenue de Chailly 16, entre 1962 et 66…

Joyeuses Fêtes à toutes et tous…

Sans doute pour apaiser les tourments d’une rupture amoureuse pénible à supporter, la fabrication d’un nouveau groupe de rock irise mon cerveau d’ondes positives. Mais la tâche n’est pas aisée dans le contexte actuel du marché de la musique moderne. Après les Aiglons, The Sounds, Rockstalgy (I à III), Princess, les Hollywood Hunters, Etienne et les Magneto… le nouveau label «CYRANO» est en train, semaines après semaines, de naître, avec un répertoire forcément très appréciés des fans de rock and roll.

D’Elvis ou Chuck Berry à Krokus ou les Stones, le répertoire se construit peu à peu, avec un son très excitant et la voix bluesy bien travaillée de «Reby».

Dommage de ne pas pouvoir travailler au rythme des pros, mais, comme la pièce d’Edmond Rostand à la fin du 19^ème siècle, un chef d’œuvre ne peut pas être conçu dans la précipitation. Notre tirade des nez à nous sera peaufinée au début de 2022, soyez donc patients. Car, comme disait Cyrano : «Moi Monsieur, c’est moralement que j’ai mes élégances (…) Retroussant mon esprit ainsi qu’une moustache. Je fais en traversant les groupes et les ronds, sonner les vérités comme des éperons…. »*

* Cyrano de Bergerac, acte I. scène IV.

Il est probable que je n’aie pas bien compris les explications, reçues il y a quelques mois. Mais je ne saisis toujours pas pourquoi, sur « Blue TV », où je suis abonné, les matches de football du championnat de France (L1) sont commentés en anglais et ceux disputés dans la cadre du championnat anglais de Premier League… en français !

Comme disait Hugues Aufray dans ses meilleures années : « A quoi çà sert de chercher à comprendre ? » (musique de Bob Dylan)…

Finalement, la direction d’une chaîne sportive, c’est un peu comme une femme qui n’est plus amoureuse : incohérente et illogique. Et je sais de quoi je parle.

C’est tout pour ce soir…