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    Sans être traités de pessimistes, nous sommes à peu près tous d’accord : malgré son stade tout neuf, le FC Lausanne-Sport va être relégué en 2ème division (Challenge League/ex-LNB) du football suisse. Ce n’est pas les dirigeants, sponsors et autres propriétaires, qui changeront ce triste constat. Dans la capitale vaudoise l’équipe-phare du canton présente un jeu tellement faiblard que rien ne pourra éviter la chute.
    Et même si les chefs du foot helvétique décidaient d’augmenter l’effectif de la Super League (ex-LNA) à 12 ou 14 clubs (comme cela avait été le cas depuis les années 30 et pendant longtemps !), l’avenir du «sport-roi» à Lausanne semble promis à de sombres lendemains. Ni les vaillants clubs d’Yverdon et du SLO (Stade-Lausanne-Ouchy) ne paraissent en mesure de venir rehausser la qualité du foot dans le canton…
    Mais soyons justes : le reste de la Suisse romande ne vole pas beaucoup plus haut. En tête du cortège, Servette peine à convaincre qu’il est redevenu une grande équipe, Sion bouffe les entraineurs, pédale dans la choucroute et vit aux crochets de son riche président. Neuchâtel Xamax a le souffle court.


    Pour rêver de l’époque où les équipes romandes terrorisaient le reste de la Suisse, il faut ouvrir les livres d’histoire…

     


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    Autour des tables rondes du Café du Commerce, les avis sont partagés. Entre deux tournées d’Epesses ou de Tartegnin, les uns affirment que M. Poutine tente de protéger sa Russie d’une proximité gênante de l’OTAN, dont l’Ukraine voudrait recevoir une carte de membre actif. D’autres que Vlad’ est nostalgique de l’URSS et de son rideau de fer. Qu’il rêve de copier ses ancêtres, qui enfermèrent des millions de Russes et donnèrent la trouille à beaucoup de généraux d’Occident, commandants de corps suisses compris.

    En clair, on a peur du retour de «rouge» en buvant du blanc…

    Cela dit, je ne comprends pas trop la tactique du président russe. Terré dans son bunker, a-t-il compris que s’il récupère l’Ukraine, il arrivera dans un pays tout cassé ? Et que s’il lui vient l’idée de pousser plus loin, il en sera de même pour les anciens satellites de l’ex-URSS ? Qu’il finira par provoquer un apocalypse dont aucun être humain ne sortira vivant ?

    Après Hitler, Staline, Pol-Pot, Marcos ou autres Pinochet, on croyait s’être débarrassés des dictateurs dérangés.

    C’est raté !...

     

     

     


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    Animaux abandonnés, piratage informatique, terrorisme, escroqueries tous azimuts (pass compris !), pollutions domestiques, trafics d’armes, de drogue, de femmes, bruits de bottes, égoïsmes forcené… l’homme moderne est de plus en plus une verrue honteuse sur la surface de la Terre. Dans la première moitié du XXème siècle (et avant) les habitants de cette planète se laissaient manipuler par la dictature et partaient souvent à la guerre avec la fleur au fusil. Ils s’entretuèrent pour leur Patrie… avant de promettre de cultiver l’amour du prochain. Et maintenant ?

    Pour couronner ce portrait grisâtre de l’activité humaine, voilà-t-y-pas que le potentat russe Poutine, dont le nom rime avec Staline, gratifie les Européens, neutre ou pas, d’une nouvelle guerre sur la Vieux Continent. Il ne manquait plus que çà !

    Lors de ma naissance, vingt jours après la capitulation germano-nazie de 1945, ma maman déclara, les yeux pleins de larmes (elle était d’origine italienne): «Mon fils va naître dans un monde en paix ! ». Même si ce cri du cœur n’était pas tout à fait crédible car les Etats-Unis et le Japon s’affrontaient encore et les bombes atomiques n’avaient pas encore explosé, il est vrai que l’avenir se paraît de rose.

    Septante-sept ans plus tard, vais-je terminer mon parcours de vie dans une Suisse mobilisée par la guerre que semblent vouloir provoquer les Russes, les mêmes que l’on appelait le «parti rouge» lors des manœuvres que j’ai effectuées, entre 20 et 50 ans, au sein de la DCA de l’armée suisse ? Pour rire !

    Pitié, Vladimir… ne m’oblige pas un retour à l’arsenal pour chercher mon casque !...

     

     


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    Il fallait bien une première fois. Sur les conseils de son médecin généraliste et de quelques amis, il a donc pris rendez-vous chez un psychiatre. Pour tenter de faire sortir de sa tête une femme qui l’a laissé tomber depuis plusieurs mois, de manière cruelle, injuste et, surtout, sans raison vraiment valable. La raison, c’est donc lui qui a désormais l’impression de la perdre, jours après jours, sans comprendre vraiment les motifs de cette stupide rupture. Sans comprendre pourquoi cet Amour, né il y a bientôt 19 ans, à la suite d’une rencontre fortuite lors d’un concert de rock, a tenu si longtemps, pour exploser de manière difficile à expliquer…

    Depuis ce jour de 2003, elle lui avait écrit des lettres enflammées, lui assurant qu’il devenait l’amour de sa vie, qu’elle était séduite par sa générosité.  Tout cela n’était que des mots et le grand tort de notre héros, devenu zéro, a été de croire que cet enthousiasme pouvait subir l’érosion des années. Mois après mois, en effet, Madame a égaré ses sentiments on ne sait trop où et surtout POURQUOI.

    Toujours est-il que c’est bien l’homme qui doit aujourd’hui se lamenter et trouver du secours moral auprès d’un professionnel. Une histoire banale et sans fin ?

     

     

     


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    Dans un stade tout neuf (La Tuillière), le FC Lausanne-Sport trafique de vieux et mauvais souvenirs : ceux de la relégation en 2ème division helvétique (Challenge League/ex-LNB). La faute à une gestion sportive calamiteuse, diffusée essentiellement par un directeur sportif peu conscient des réalités vaudoises.

    Avant lui, le LS avait profité du travail appliqué de gens bien plus connaisseurs des coutumes régionales. Cela allait donner des garanties. Mais le propriétaire (INEOS), tout aussi inconscient des racines qu’il piétinait, favorise la construction d’un club… fantôme. Qui se traîne désormais dans la mauvaise zone de l’élite du football suisse. C’est triste et injuste pour des supporters lausannois fâchés.

    Comment peut-il en être autrement avec cette mentalité bricoleuse ? Et lorsque l’on sait que le LS a produit quelques perles au cours des années précédentes ? Benjamin Kolloli, parti au Japon via trois ans au FC Zurich, Lotomba, (envoyé aux Young-Boys avant de réussir à l’OGC Nice), Dan Ndoy qui cartonne au FC Bâle après une courte carrière à Nice (re-INEOS), Puertas et Bares, qui viennent de partir le premier en Belgique et le second à Montpellier…

    Dans une récente déclaration, l’ex-vedette de la Pontaise, Pierre-Albert «Gabet» Chapuisat, affirmait : « On laisse partir des valeurs et on les remplace par des tocards… »

    Ces fautes de casting vont-elles durer ?

     


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