Le quotidien «24 Heures» a consacré un large hommage au jubilé que va fêter cette année le Lausanne-Hockey-Club, fondé sur les hauts de la ville, près du Chalet-à-Gobet, le 23 du mois de janvier 1922.

Les images sont magnifiques et ravivent forcément pour moi une foule de souvenirs. D’abord, ayant un papa journaliste de sport(s), j’ai eu la chance, dans les années 50, de côtoyer les joueurs du club, Ayer (mon entraineur de tennis l’été au… Lausanne-Sports !), Dennison, Naef, Tinembart, Wehrli, Uiker (qui fut par ailleurs mon prof de gym au Collège de Béthusy !), Roth, Ischi, Roseng et bien d’autres. Dans la période sixties, je croisais Dubi, Schenker, Winiger, les frangins Berra, vivant avec intensité les tentatives de «remontada» en LNA… qui dura 17 ans !

En parallèle, les souvenirs se multiplient à Montchoisi. L’année 1961, avec les Championnats du monde, les platées de frites avalées au resto, sous la tribune, la rencontre avec mon premier amour, l’agitation des «groupies» autour de ma bande de rockers : «Les Aiglons».

Et enfin, ce début de 1978. Au terme d’une saison (enfin) réussie, le LHC, emmené par Réal Vincent (2) et sa «GDF», triplette d’attaque mythique et magique composée par Jean-Guy Gratton (7), Gérard Dubi (10) et Claude Friedrich (16), parvint à se hisser en première division (LNA). Les «Lions» y restèrent trois ans, avant de rechuter, sous un toit provisoire, et de s’expatrier du côté de Malley.

Aujourd’hui classé à juste titre «Monument historique», Montchoisi abrite toujours les patineurs de tous poils et de tous âges, mais surtout un restaurant sympa et chaleureux, où il fait bon boire un verre ou faire un bon repas dans le cadre inchangé de 1938.

Ce qui fait son charme…

Dans son édition du 13 janvier, «24 Heures» donne la parole à Marc-Anthony Anner, un des dirigeants du hockey sur glace suisse. Ce dernier affirme qu’il sera toujours un supporter inconditionnel du club de foot anglais de West-Ham. Il n’est pas le seul…

Saviez-vous que… le Londonien Steve Harris, fondateur et bassiste du célèbre groupe de hard rock IRON MAIDEN, est aussi un grand fan des «Hammers». Le musicien a de bonnes raisons pour cela : dans sa jeunesse, il voulait devenir footballeur professionnel et joua pendant sept ans à Upton Park, dans la section junior du club londonien.

Devenu rock star mondiale, Steve poussa son amour du football jusqu’à monter une équipe, habillée avec le maillot de West-Ham, dans laquelle son rock band était renforcée par quelques vedettes du ballon rond : Stuart Pearce, Faustino Asprilla, Paul Gascoigne, Ian Wright, Patrick Vieira et Marc Overmars.

West-Ham est actuellement 4^ème du championnat anglais, derrière Manchester City, Chelsea, Liverpool, mais devant Arsenal, Tottenham et Manchester United…

Dans une chronique publiée l’an dernier, je montrais une certaine retenue pour souhaiter une «bonne et heureuse» à mes amis et aux gens croisés ici et là. Une semaine après être entré en 2022, je dois hélas confirmer ce sentiment. Car il faut bien reconnaître que les choses de la vie ne sont pas tellement positives. Et je dois confesser être dans un état moral assez bas. Comment réagir ?

La lecture de la presse, régionale, nationale et internationale, pandémie comprise, n’est pas rose. D’accord elle ne l’a jamais été ! Et j’ai toujours une pensée émue pour nos parents ou grands-parents qui durent traverser de nombreuses années de guerres, niveau mondial. Ce qui ne les empêcha pas d’assurer une descendance. Dont je fais partie.

Mais la vie dite moderne que nous vivons a-t-elle un meilleur profil ? J’entendais une jeune femme qui déclarait récemment dans un «micro-trottoir» : «Je ne veux pas faire d’enfant pour le précipiter dans ce triste monde…». A-t-elle tort ?

Les prix augmentent, les bouchons aussi, de méchants hackers pourrissent de nombreuses vies proches de l’informatique, le climat est bousculé, la pollution augmente, des animaux souffrent et disparaissent, les tribunaux sont surbookés, quelques politiciens déraillent, les femmes se plaignent toujours d’un légitime sentiment d’inégalité(s), tout comme les LGBTQ2S+.

Bref, je n’ose pas vraiment sourire à cette nouvelle année. Ou du moins y aura-t-il un sacré boulot à consentir pour améliorer la situation… Les restos ou cartons du cœur, la Chaîne du Bonheur, Jean-Marc Richard, Caritas, la Croix-Rouge, Terre des Hommes et consorts… ont de beaux jours devant eux… eux !

… les années 60: voici la 45^ème émission de «Chapelle Sixties» sur la radio en ligne voxinox.ch, la radio des inoxydables…

Une fois n’est pas coutume, je me suis fait un petit plaisir en dévoilant (une fois pour toute !) l’histoire des AIGLONS. Bien sûr qu’en une petite demi heure, impossible d’entrer dans les détails mais vous allez pouvoir entendre l’essentiel des morceaux qui firent le succès de ces jeunes Lausannois. Avec aussi un petit clin d’œil à ceux qui les inspirèrent…

Bonne écoute...

https://voxinox.ch/podcasts/schlatter/p.php... 

La Coupe Spengler ayant été annulée, je me suis dirigé vers sur le «Boxing Day» ( ?) et le championnat de football d’Angleterre. Je n’ai pas été déçu ! Premier match à voir en direct : Manchester City contre Leicester. Un spectacle magnifique, captivant, rempli de gestes techniques de combinaisons tactiques. Le sport-roi dans toute sa splendeur !

Un vrai festival… qui doit nous faire réfléchir sur la qualité parfois médiocre de notre foot suisse. Malgré les exploits de l’équipe nationale, d’ailleurs essentiellement garnie de joueurs évoluant… ailleurs.

Après un premier but magistral du Belge De Bruyne, la supériorité flagrante des «Citizen» donna l’impression que le match serait à sens unique. Il y avait 4-0 après 25 minutes ! Mais non… Après le thé, Leicester modifia sa tactique et pris City à la gorge, ramenant le score à 4-3. La force morale et la classe des hôtes agrémenta encore cette formidable partie, avec deux buts. Résultat final : 6-3.

Je vous laisse car… il y a encore deux matches à voir. Vive le foot de la perfide Albion…