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    A chaque réunion d’anciens combattants du rock des sixties, cela ne rate pas : on me pose la question qui tue… Quel était le meilleur groupe français pionnier du genre en France aux côtés de l’irremplaçable Johnny Hallyday.

    La troisième formation de rock français en vue naquit à Paris au… 2 de la rue Drouot. Inspiré par la réussite de leurs copains du « Golf », cinq adolescents achetèrent à leur tour des instruments et un jeune chanteur débutant, Daniel Deshayes, américanisa son patronyme et se transforma en… Dany Logan. Sans grande originalité, ses musiciens devinrent les «Pirates» et se fabriquèrent un répertoire inspiré du rock américain. La bande était formée avec Jean-Pierre Malléjac (guitare solo), Jean-Pierre «Hector» Orfino (guitare rythmique), Jean Veidly (basse), Michel Okx (batterie).

    Le premier exploit de ces cinq potes consista à trouver une maison de disques, «Bel-Air», sous-marque de Barclay (Chaussette Noires) et de réaliser un titre vedette : «Je bois du Lait» ; le monde des rockers fut secoué de rires.. Avec «Oublie Larry» et «Cutie Pie», les Pirates partirent en tournée et connurent un succès autant sur disques que sur scène. Mais l’aventure ne dura pas, malgré une tentative avec un second chanteur : Tony Morgan…

    Recyclés dans divers métiers toujours proches des milieux artistiques, Jean Veidly et Michel Oks se retrouvent parfois sur scène pour pratiquer la nostalgie rock’n’roll de leur adolescence...

     


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  • A chaque réunion d’anciens combattants du rock des sixties, cela ne rate pas : on me pose la question qui tue… Quel était le meilleur groupe français pionnier du genre en France aux côtés de l’irremplaçable Johnny Hallyday.

    A Paris en 1960, il commence à y avoir du monde au rayon des rockers. Le «Golf Drouot» a révélé Johnny (Jean-Philippe Smet) et Eddy «Schmoll» Mitchell (Claude Moine). En provenance de Nice, l’arrivée de Dick Rivers, né Hervé Forneri, me donne l’occasion de refaire un petit tour nostalgique du côté de la genèse des «sixties», période où il joua un rôle important avec son groupe les «Chats Sauvages». Dont on entend encore, 62 ans après, quelques titres emblématiques: «Twist à St Tropez», «Ma p’tite amie est vache», «C’est pas sérieux» (sic), «Sous le ciel écossais», «Est-ce que tu le sais» (une adaptation assez lamentable du «What’d I say» de l’inimitable Ray Charles).
    La carrière de Dick au sein de la formation niçoise fut assez courte car les égos de ces jeunes gens étaient déjà bien façonnés. Résultat: on entendit plus beaucoup parler de John Rob (Jean-Claude Roboly, guitare solo), James Fawler (son frère Gérard, guitare rythmique), Jack Regard (Gérard Jacquemus, basse, mort sur le billard en 1974), Willy Lewis (de son vrai nom Taïeb, batterie). En ce qui concerne la batterie, les «Chats» utilisèrent aussi, entre autres, les talents d’un Anglais («Smoky» Dean Shelton) et surtout de deux Niçois: Armand Molinetti et André Ceccarelli. Le premier était un des batteurs de studio le plus convoité à Paris, le second devint l’un des meilleurs frappeurs de jazz et de variétés, niveau européen voire mondial… Cela dit, je dois reconnaître que le style des «Chats» était le plus soigné. Leur son était plus proche des Shadows british que celui des américains.
    Choisis ton camp camarade !

    Après un peu plus d’un an de tournées et une grosse poignée de 45 tours, Dick quitta donc la bande (avec fracas!) et fut remplacé par Mick Shannon (le Toulousain Michel Simonet). Les Chats Sauvages réalisèrent avec lui leur plus grosse vente avec «Derniers Baiser» («Quand vient la fin de l’été…», copié d’un classique US, repris plus tard par C. Jérôme et Laurent Voulzy!). Le groupe explosa au milieu des sixties, bouclant cette riche carrière dans… les tribunaux. Mais tenta un «comeback» avec Dick en 1982. Sans succès…

    A suivre…


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    A chaque réunion d’anciens combattants du rock des sixties, cela ne rate pas : on me pose la question qui tue… Quel était le meilleur groupe français pionnier du genre en France aux côtés de l’irremplaçable Johnny Hallyday.

    En ce qui me concerne, je fus très vite conquis par Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires. Cette bande de musiciens débutants réussirent d’ailleurs à flatter l’oreille de la francophonie (Suisse comprise !) avec «Daniela», qui n’était pas vraiment une rengaine rock’n’roll mais qui fixait l’arrivée d’un genre nouveau donc moderne : le yéyé…

    Je garderais donc toujours au fond de mon cœur le style assez primitif des «Chaussettes», qui confirmèrent leur immense succès avec «Marylou», «Parce que Tu sais…», «Madame, Madame» (merci Edith Piaf !), «Peppermint Twist» et surtout «Dactylo Rock». Que l’on entend encore souvent sur toutes sortes de stations radio… Soit dit en passant.

    Cela dit, j’ai été aussi séduit par d’autres groupes, formés en France selon la mode.

    Prochain épisode : les Chats Sauvages !

    A suivre…


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  • ?...

    Or donc, le mois prochain, je devrais cesser de lire Tintin ! Un tendre souvenir me ramène à l’époque où mon papa m’abonna au journal du petit reporter en pantalon golf, en même temps d’ailleurs que le magazine de Spirou. Le message était clair: ces lectures étaient réservées aux jeunes de 7 à 77 ans ! La barrière était tellement éloignée que l’on se moquait, mes copains d’école et moi-même de cet avertissement en forme de slogan publicitaire. Mais…
    Aujourd’hui l’obstacle est là. Je vais avoir 77 balais mais, féroce tintinophile, je m’accrocherai à la barbe du capitaine Haddock ou au pendule du professeur Tournesol.
    Tonnerre de Brest…

     

     


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  • Coincée par des délais de livraison de pages, la rubrique "sports" du quotidien "24 Heures" a été incapable de publier les résultats du premier tour des barrages pour la Coupe du monde de football, dont l'équipe d'Italie a été éliminée!
    Par grave: résultats et commentaires étaient faciles à trouver sur le télétexte.
    Mais surtout dans les pages de "20 minutes", quotidien gratuit livré aux même heures.
     
    Comprendra qui pourra...
     
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