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    Actualité sportive oblige, il faut bien évoquer, dans cette chronique, les péripéties de l’équipe nationale suisse de hockey sur glace. Placée devant un week-end décisif pour son avenir, positif ou non, au sein des Mondiaux 2016 à Moscou, la phalange helvétique fait plutôt grise mine. Et si on ne peut désormais plus parler de relégation, il est fort probable que les Suisses entonnent le chant célèbre que l’équipe de France de football beugla à la Coupe du monde 2002: «On est dans l’avion, on est dans l’avion…» Air connu!

     

    L’échec était pourtant prévisible. De nombreux ténors de la crosse et des rondelles ont été écartés de la sélection. Certains pour blessures (le championnat suisse est dur dur!), d’autres par peur d’un effort supplémentaire. On peut même parfois parler d’«abandon de poste». La Nati est ainsi, pour de multiples raisons, bonnes ou mauvaises, privée de Mark Streit (NHL), Roman Josi (NHL), Severin Blindenbacher (Zurich), Timo Helbling (Berne), Dean Kukan (NHL), Romain Loeffel (GE Servette), Luca Sbisa (NHL), Cody Almond (GE Servette), Sven Bärtschi (NHL), Matthias Biber (Kloten), Simon Bodenmann (Berne), Damien Brunner (Lugano), Luca Cunti (Zurich), Kevin Fiala (NHL), Inti Pestoni (Ambri), Kevin Romy (GE Servette), Thomas Rüfenhacht (Berne), Tristan Scherwey (Berne), Gregory Sciaroni (Davos), Dario Simion (Davos), Reto Suri (Zoug), Roman Wick (Zurich), Julien Sprunger (Gottéron), Andreï Bykov (Gottéron). Une équipe de Suisse complète est donc restée au pays!

     

    A propos de Bykov, certains chroniqueurs ont raison d’insister sur le fait que le légendaire Slava est libre de tout engagement. Il a été champion du monde comme joueur. Et comme entraîneur national!

     

    Il faudra réfléchir à cette liste… dans l’avion.

     

     

     


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     Malgré mon statut de retraité du journalisme (45 ans de galère!), je suis toujours agacé par certains et certaines de mes ex-confrères et sœurs. Sur le papier comme dans l’«étrange» lucarne (comme écrivait le Canard Enchaîné): la TV… Le départ de Léa Salamé de la rubrique «On n’est pas couché» me fait donc assez plaisir. Mais rassurons-nous: Ruquier va se faire une joie de la remplacer par une autre chauve-souris aux dents qui raye le parquet. Si au moins il pouvait aussi botter en touche l’insupportable Yann Moix, ami des Suisses qui doit avoir de la parenté en Valais. Où on pourrait l’exiler parmi les loups…

     

    Cela dit, je constate, que pas mal de mes ex-collègues des rubriques sportives continuent à utiliser des termes interdits dans le langage du sport… Exemple: «Les locaux ont fait une belle prestation»* est un must que les secrétaires de rédaction et autres correcteurs d’aujourd’hui sont incapables de bannir.

    Et cela ne s’améliore pas avec la mode des «textos».

    * A remplacer par: "L'équipe locale a fait une belle performance". Merci.

     

     


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    Venu des tréfonds de la Premier League anglaise et de la 2ème division, Leicester a réalisé un exploit sportif hors du commun: devenir champion d’Angleterre, avec le 17ème budget de la ligue? Trente millions tout de même!

     

    Et si le FC Lausanne-Sport, lui aussi revenu de l’enfer des ligues inférieures, en faisait de même avec 7 ou 8 millions? Les Anglais savourent leur titre, obtenu avec Claudio Ranieri, un entraîneur dont les principes sont très semblables avec celles du patron lausannois Fabio Celestini…

     

    A la Pontaise, on se prend donc à rêver. Bourrée de jeunes talents issus du foot vaudois, l’équipe lausannoise peut très bien, avec un ou deux renforts bien choisis, rivaliser avec le gratin du foot helvétique.

     

    Alors…

     

     

     


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    Réponse: le foot romand était à l’honneur car le FC Cantonal, ancêtre de Neuchâtel Xamax, a dominé cette saison, en plein milieu du premier conflit mondial.

     

    Les «poilus» neuchâtelois s’étaient en effet imposé daetns les joutes régionales et disputèrent une poule finale contre le FC Winterthur et les Old Boys de Bâle. Vainqueur des deux confrontations, devant plus de 5000 spectateurs, Cantonal, club fondé en 1893 par …des Anglais, alignait les joueurs suivants: Tripet dans les buts; Kohler, Sydler, Freiburghaus, Vuithier, Béguin, en défense et dans l’entre-jeu; Voegeli, Bréguet, Borel, Martenet et Kramer en attaque. Peut-être avez-vous un arrière-arrière-grand-père dans cette valeureuse brochette de footeux…?

     

    Quelques années plus tard, le club neuchâtelois fournissait d’excellents joueurs à l’équipe nationale, comme les trois frères Max (Xam), Trello et Jean Abegglen, le légendaire Gilbert Facchinetti (80 ans). Qui suit encore tous les matches à la Maladière. Autre figure emblématique de ce FC Cantonal dans les années 50, Francis Blank (85 ans), qui fut certainement le seul sportif romand à évoluer dans l’élite, et avec succès, sur les terrains de football ET les patinoires de hockey sur glace. Il joua forcément avec les Young Sprinters et fut plus tard entraîneur du Lausanne HC, du HC Bienne et même de l’équipe nationale…

     

     

     


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     Très joli dessert proposé par ma Chérie pour ce dimanche de l’Ascension (à ne toujours pas confondre avec l’Escalade!): un «Paris-Brest». Excellente pâtisserie onctueuse en forme de saint-honoré, avec petit choux et crème au mocca. Une caresse!

     

    Perfide et curieux, j’ai tout de même posé la question qui dérange: pourquoi cette gâterie se nomme-t-elle «Paris-Brest»?. Est-elle originaire de Paris ou de Brest? Réponse: les deux!

     

    C’est une pâtisserie inventée à Maisons-Laffitte (près de Paris) par Louis Durand, inspiré par la course cycliste Paris-Brest-Paris créée en 1891. L’inventeur de l’épreuve, Pierre Giffard, lui demanda en 1910 de confectionner un gâteau en forme de roue de vélo.

    Difficile à trouver après le Tour de Romandie... Sauf à Genève!

     

     

     


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