Le FC Lausanne Sport (ex-Lausanne-Sports) va donc très certainement être promu en Super League (ex-LNA), dimanche à la Pontaise. A ce propos, il est bon de savoir qu’un collectif de citoyens*, vaudois pour la plupart, se bat pour que ce stade ne subisse pas la démolition qui lui est promise par le Municipalité de Lausanne et son projet d’éco-quartier prévu pour la fin de la décennie.

Au moment de poser, hier, la première pierre du futur stade de la Tuilière, situé à 1450 mètres du vieux (et mal nommé) «Stade olympique», on s’interroge sur l’opportunité de se battre pour conserver deux enceintes sportives dans la froideur des Plaines-du-Loup! Bien sûr, la Tuilière ne servira qu’aux footballeurs et la Pontaise pourrait conserver, outre une vocation de monument historique, celle d’accueillir «Athlétissima», cette soirée mythique au cours de laquelle les stars de l’athlétisme mondial s’affrontent avec des records en bonus…

Lausanne avec deux stades?
Un vrai défi pour touristes japonais, chinois ou thurgoviens…

* Patrimoine Suisse Vaud.

Un «ami» inconnu de Facebook m’a fait tomber une larme ce matin. En partageant un souvenir qui m’émeut (poil au noeud) chaque fois que je tombe dessus (poil au…): le film (la vidéo n’existait pas dans les années 50) montrant, sagement alignés, les Compagnons de la chanson entourant Edith Piaf pour interpréter «les Trois Cloches» de Gilles. «Village, au fond de la vallée…»

Une occasion idéale pour rappeler qui était ces neuf gaillards dont la carrière en groupe débuta à Lyon au début des années 40 pour se terminer en 1985…

Les deux premiers sont encore de ce monde… Fred Mella (soliste, né en 1924), René Mella (son frère, ténor, 1926), Jean Broussolle (baryton et compositeur, 1920-1984), Guy Bourguignon (basse, 1920- 1969), Jean-Louis Jaubert (basse, 1920-2013), Hubert Lancelot (baryton, 1923-1995), Jean-Pierre Clavet (ténor, 1925-1989), Gérard Sabbat (baryton, 1926-2013) et Jo Frachon (basse, le plus grand, 1919-1992). Quatre compagnons se glissèrent au fil des ans, sans rester longtemps dans cette magnifique chorale. Il s’agit de Paul Buissonneau, Marc Herrand, Jean Albert et Mario Hirlé.

Merci à mon «ami» inconnu…

Or donc, la ville de Lausanne (VD/Suisse), veut attirer les touristes, jeunes de préférence. Elle met le paquet en réalisant pour cela un guide. Fort bien, mais il y a un «hic»! La capitale vaudoise est en train de travailler en parallèle sur une foule de projets pharaoniques qui vont sérieusement gêner la circulation. Aussi bien des véhicules que des piétons. Nouveau tram, nouveau métro, nouvelle gare CFF, mise sous terre du LEB, fermeture du Grand-Pont, nouvelle patinoire, nouveau stade de foot. Sans compter l’entretien de certaines artères mal en point… le visage de Lausanne va prendre des allures de chantier d’après-guerre. Hideux. Et cela durant pas mal de mois et d’années…

A ce constat, il faut ajouter deux notes négatives:

 La réputation de cette ville n’est pas au mieux dans les guides touristiques. Jugée parfois peu sympathique, la police y est souvent critiquée, rapport à un trop grand laxisme dans la gestion du trafic de drogue et surtout par le manque de souplesse en matière de parcage. A ce propos, on vient d’apprendre que le parking sous la gare allait être supprimé. Sans solutions de remplacement convaincantes.

 Le centre historique de Lausanne n’a jamais été bien mis en valeur, surtout avec les interminables travaux pour la rénovation du Grand Conseil.

Comment voulez-vous être crédible aux yeux des visiteurs du «Routard» avec de tels «casseroles»? Certes, les milliardaires (qui préfèrent souvent Genève…) auront toujours un bel accueil dans les palaces.

Mais les autres…?

Dans le secteur des concours-cons-comme-la-lune (c'est sévère pour la Lune qui n'y peut rien la pauvre!), Le Matin persiste et signe. A la page 13 de l'édition d'aujourd'hui, trône l'épreuve qui consiste à trouver votre date de naissance dans une liste. Si c'est le cas, vous pouvez envoyer un SMS, brancher INTERNET, ou téléphoner: vous allez participer à un tirage au sort et peut-être gagner 300 balles. La fortune, quoi...

Aujourd'hui, donc, il y a une date qui m'interpelle: le 9 novembre 2015. Cela veut dire qu'un petit enfant âgé de 5 mois et 17 jours est un lauréat potentiel. Va-t-il sortir du berceau son portable, son ordinateur ou le téléphone de papa/maman, pour clamer sa joie de vainqueur?

Je vous laisse réfléchir...

Une fois n'est pas coutume, je vais faire preuve de chauvinisme! En faveur du FC Lausanne Sport, club de foot issu du légendaire... Lausanne-Sports, tombé en faillite au début du millénaire par la faute de quelques chenapans ayant eu les yeux plus gros que le ventre. Mon attachement au "Bleu-Blanc" de la Pontaise est légitime car j'ai été longtemps été membre de cette société multisports. Du côté des courts de tennis.

L'hommage que je tiens à rendre au LS est dû au fait que ce club va devenir un exemple pour le monde du football. Les dirigeants sont (enfin) parvenus à pratiquer une politique de recrutement concentrée sur les talents qui foisonnent dans la région lausannoise et le canton de Vaud. Et cela pour réussir à hisser le FC Lausanne Sport parmi l'élite du foot suisse. La promotion est en effet très probable...

Ce choix de politique sportive est dû à l'intelligence de l'entraîneur Celestini. Natif de Renens, junior à la Pontaise, joueur international, Fabio, de retour au bercail, a su dénicher des garçons capables de redorer le blason lausannois. Sans aller chercher très loin, sans aller recruter des "tocards" au-delà des frontières helvétiques.

A suivre...