Il y a des concours intelligents, culturels ou ludiques. Et puis il y a les autres. Parmi la seconde catégorie, j'en ai repéré un, publié quotidiennement dans «Le Matin» de la semaine. On n'y gagne pas des millions car il s'agit de retrouver sa date de naissance pour éventuellement recevoir 300 balles. Pas de quoi partir en Guadeloupe, aux Marquises ou à Pucket...

En revanche, on constate que le concepteur (chez qui ce n'est pas le «cepteur» qui domine!) sélectionne ses dates n'importe comment. Un exemple?

Dans l'édition d'aujourd'hui, le concours propose la date du «25 mai 2015». Cela veut dire que l'éventuel vainqueur est un bébé âgé d'un peu moins de... dix mois. Peut-on imaginer que le veinard, pour se faire connaître, possède un téléphone et soit capable de manipuler le SMS, Internet ou le téléphone?

Complétement con...

La démocratie est-elle une manière de détruire un Etat? La question
est vieille comme le monde. Elle agite de plus en plus les cénacles et le préau des écoles. Une chose est certaine: ce système politique permet d'élire n'importe quelle andouille dans n'importe quel exécutif et autorise le peuple à changer d'avis comme de chemise.

Refusée en 1986 (75%), l'adhésion de la Suisse à l'ONU fut acceptée 14 ans plus tard (55%) et il n'est pas certain que l'entrée de notre pays dans Union Européenne, négative en 1992, ne soit un jour acceptée, malgré les vociférations du colonel Blocher.

L'art de tourner sa veste est une pratique courante chez l'Homme moderne et Jacques Dutronc l'avait clairement expliqué (en rigolant au milieu des années yéyés) dans sa chanson-valse «L'Opportuniste». C'était il y a bientôt 50 ans et c'est toujours d'actualité...

L'occasion de rappeler au passage que c'est démocratiquement que les pires dictateurs peuvent être élus par un populo abusé. Souvenir germano-italien des années 1930...

 Pourquoi la presse est-elle obligée de mettre en évidence les photos de tristes individus? Je ne comprends pas, je ne comprendrais jamais, cette manie d'obliger le lecteur à voir la tronche des psychopathes Claude Dubois ou Fabrice Anthamatten, du nazillon criminel norvégien Anders Breivik, de Michel Peiry, le sadique de Romont, ou de tout autre sale type, enfermés pour toujours (du moins on l'espère!) dans les prisons ou les hôpitaux psychiatriques. N'a-t-on vraiment pas d'autres moyens pour animer la galerie médiatique?

 A Lausanne, il y a quelques mois, la police, toujours aussi inefficace dans la lutte contre le commerce de drogue dans le quartier Chauderon/Maupas, a discètement augmenté le temps de parcage payant. La limite fixée jadis à 19 heures à passé à... 20 heures. La lutte contre les automobilistes, parfois touristes, continue, elle, à être en progrès.

On vit une époque formidable...

Or donc, Christian «Napoléon» Constantin promet d'animer l'actualité football du printemps 2016 avec un remue-ménage juridico-arbitral, suite à l'affaire Amhof, cet arbitre qui s'est trompé en jugeant un fait de jeu lors du match Young-Boys – Sion (3-2) de dimanche dernier.

En réalité, cette histoire, dans laquelle l'arbitre a été totalement abusé, relance une autre affaire, internationale celle-ci, qui concerne la mise en place d'un service de vidéo, tout autour des terrains de première division. Et surtout derrière les buts. Comme au hockey sur glace. Comme au rubgy.

Un business juteux pour les fabriquants de caméras, de systèmes vidéos et la garantie de devoir trouver du personnel pour faire fonctionner tout ce bazar! Un certain Joseph Blatter s'était opposé à ces pratiques modernes mais il paraît que la FIFA et ses sous-fifres nationaux (FFF, Swiss-football, etc.) sont plutôt favorables pour se débarrasser rapidement de ces soucis. Surtout lorsque l'on constate que n'importe quel téléspectateur peut se faire une opinion claire à chaque ralenti des actions litigieuses.

Moralité : comme le disait le regretté Tillmann dans un de ses commentaires célèbres, les arbitres vont être pris de vitesse par le ralenti...

Enterrer un ami rencontré il y a 60 ans, sur les bancs de l'école, n'est pas une activité qui réveille la joie et l'enthousiame. Surtout lorsque l'adieu se déroule dans un théâtre de Lausanne. Ce qui a le mérite de nous changer de la traditionnelle «chapelle funéraire de Montoie» mais a augmenté la difficulté de trouver une place de parc. Je suis donc arrivé en retard...

Cela dit, la réunion, de tes amis artistes, de ta famille et de quelques vieux gamins de l'époque «Salut les Copains», tous mélangés dans la froidure de mars, m'a profondément démoralisé.

Et ce n'est pas les quelques rires, jaunis par le chagrin, qu'un orateur souleva en rappelant à l'assistance que tu haissait les jeans, ce «falzard de vacher», qui a remonté mon moral. J'en portais justement un! Après le départ de ton cercueil sous les applaudissements, j'ai donc quitté ce théâtre un peu lugubre, que je ne connaissais pas et où je ne reviendrai sans doute jamais...

Ce soir, j'irai répéter le rock'n'roll en training Adidas! Et je penserai avec émotion que tu fus un rocker-Fender que je ne suis pas prêt d'oublier...

PS: un grand bravo à l'ami Raymond Bürki pour son dessin trouvé sur Facebook !!!