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     Comme prévu, le Lausanne-Hockey-Club va friser la frontière du retour vers l'enfer. Comment cette équipe a-t-elle pu croire côtoyer les meilleures équipes du pays, en sombrant face à la modeste formation emmentaloise de Langnau et prendre quatre buts en vingt minutes? Comment son entraîneur-coach a-t-il pu commettre une faute aussi grossière, en sortant son gardien alors que ses joueurs perdent un grand nombre de leurs engagements?

     

    La défaite du LHC dans sa première soirée du tour contre la relégation remet donc en question une survie en LNA qui paraissait facile à conquérir. Au prochain faux-pas, la menace d'une âpre lutte pour survivre va se dessiner et rendre fébrile une équipe qui a manqué de solidité tout au long de la saison régulière, mais dont le système défensif était une garantie. Si celui-ci s'écroule, il y a de fortes raison de s'inquiéter.

     

    Au moment de changer de propriétaire, de connaître des remous pour la construction d'une nouvelle patinoire à Malley, les «Lions» devraient montrer autre chose sur la glace.

     

    Hier, ce fut loin d'être le cas et le caissier du club a perdu au passage plus de 2000 spectateurs!

     


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    Or donc, sur ordre la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro, «Shalom», le chien, a été «endormi», comme on dit dans le jargon des bien-pensants vaudois. Je n'ose pas imaginer le regard de cet animal attachant lorsqu'un employé de la SPA est venu le chercher pour cette ultime promenade. Le regard d'un chien est tellement expressif!

     

    Mais, en fin de compte, ce magnifique chien doit être bien mieux dans le néant de la mort que de continuer à vivre, jusqu'à sa mort naturelle, entre quatre murs, sans amour, sans affection ni promenades en forêt. Et avec l'espoir d'être adopté par un nouveau «maître»...

     

    Quant à Mme de Quattro, elle doit sans doute vivre un «enfer». Elle a reçu (et reçevra encore) un abondant courrier hostile et il paraît qu'une manifestation de protestation aura lieu mardi prochain sur la place de la Riponne, devant le siège du Grand Conseil.

     

    Pendant ce temps, Claude Dubois, assassin et sadique, dont le regard est aussi expressif que celui d'une méduse entre deux eaux, passe une vie tranquille en prison et attend avec sérénité un long procès dont il sera la vedette.

     

     

     


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    Après «Double You» Bush en 2000 et (surtout) en 2004, les Américains sont-ils encore capables de porter un abruti dangereux à la tête de leur pays? Au travers des lamentables échanges verbaux offerts par les candidats républicains, dans lesquels ils critiquent leurs aspects physiques, on peut juger de la bêtise qui hante les débats. On se croirait dans une cour d'école enfantine. Et les millions, voire les milliards, dépensés par les candidats donnent une image bien triste de l'Homo Sapiens, totalement hystérique et incapable de comprendre les vrais problèmes de la société qu'il entendent diriger.

     

    Autre constat navrant de la stupidité rôdant autour des déclarations: la méconnaissance des enjeux politiques au-delà des frontières américaines. L'Europe n'est donc pas épargnée avec l'image défavorable qu'elle offre dans la gestion et les soucis de migrations des populations. D'habitude, les candidats à la présidence des Etats-Unis d'Amérique se montraient soucieux des problèmes... américains. Aujourd'hui, ils prétendent, avant même la fin des «primaires», donner des leçons au reste du monde. Désolant...

     

     

     

     

     


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    Un citoyen de ce pays s'est insurgé avec raison contre une publicité de la firme Cailler, qui prétend avoir inventé le chocolat au lait. Alors que l'Histoire, écrite par Nestlé, affirme que ce produit a été découvert par Daniel Peter. 

    Voilà qui me replonge aux heures de mon enfance, lorsque j'étais membre du «Fip Fop», club dont les initiateurs se réunissaient sous la marque chocolatière NPCK.
    N, comme Nestlé, P, comme Peter, C, comme Cailler et K, comme Kohler.

     

    Quelques années plus tard, un ami m'a offert un livre de Jean Heer, édité en 1966*, que je me suis empressé de retrouver dans ma bibliothèque. A la page 83, on peut lire en guise de confirmation: «… L'idée de la fabrication de chocolat au lait revient à Daniel Peter qui, à force de patientes recherches, était parvenu à la concrétiser. Chose étrange, c'est dans les locaux situés à Vevey, rue des Bosquets, non loin de la fabrique de François-Louis Cailler et dans le voisinage immédiat de celle qu'avait installée Henri Nestlé, que Peter fit son invention. (…) Sous la raison sociale Peter, Cailler et Cie, - car il avait épousé la fille de F.-L. Cailler – il dirigea son affaire avec son frère Julien (...)» Deux pages plus loin, on découvre un fac-similé de l'emballage de la première tablette de chocolat au lait nommé «Gala» Peter, avec ces indications: «Très nutritif, très digeste, peu sucré, ne donne pas soif... Le plus sain de tous les chocolats»...

     

    La firme Cailler plaide, près de 140 ans plus tard, l'obligation de simplifier l'Histoire pour faire sa réclame. Même s'il est vrai que cette invention fut le fruit de pas mal de méandres techniques et financiers, on ne peut tout de même pas donner des coups de canifs à ces faits. C'est comme lorsque  les livres d'Histoire oublient que Napoléon Bonaparte joua un rôle important dans la libération des Vaudois du joug bernois...

     

    * «Reflets du monde 1866-1966. Présence de Nestlé», 1966.

     

     

     


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    Le grand perdant des élections, c'est le Lausanne-Hockey-Club! En ballottage sur la patinoire de Berne, le club vaudois n'a pas été capable de passer l'épaule, essentiellement en raison de cette sempiternelle habitude à manquer de réalisme devant la cage adverse. En raison aussi de certaines lacunes individuelles.

     

    On pense en particulier à cette manie du Finlandais Hytönen à perdre ses mises en jeu. Lors de la dernière du match, la rondelle a échappé au numéro 15 des «Lions», permettant au Bernois vis-à-vis de glisser le puck (avec le patin) à Untersander. Le jeune «nounours», déjà auteur du premier but bernois, plus prompt et plus lucide, adressa un tir précis qui traversa toute la patinoire pour finir dans la cage vide. LHC, mené 2-1, jouait à 6 contre 4 et il restait plus d'une minute à jouer. Quelle claque!

     

    Les Lausannois ne seront pas champions de Suisse mais leur ballottage sera sans doute favorable. Avec courage, ils ont terminé la saison régulière sur une victoire de prestige face aux Servetto-Genevois. Ils se garantissent ainsi un très probable sauvetage en première division (LNA).

     

    C'est déjà çà. Mais on aurait pu faire mieux...

     

     

     


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