• Deux films vus cette semaine. "Heidi" et "The Revenant". Deux histoires diamétralement opposées, mais réunies par un dénominateur commun: les paysages, l'hiver, les montagnes, les avalanches, la beauté des sites filmés dans les Alpes suisses et dans le grand-nord canadien. 

    Pour la énième adaptation du roman de Mme Spyri (prononcez Chpiri), pas de surprise; à part la confirmation que la fraîche Heii, petite Suissesse imaginaire, est une star mondiale, aussi connue qu'Harry Potter, Tintin ou Dark Vador et ses Star Wars. Au milieu de l'histoire, un grand-père confirme l'immense talent de l'acteur suisse Bruno Ganz, qui pourrait se prénommer Oscar. Vive la Suisse...

    Davantage de surprises au sujet de l'histoire (vraie, celle-ci!) de Hugh Glass (1783-1833), dont la vie a été coincée entre un ours qui défendait ses petits et un salopard avide de primes. Ce film (un peu long) devrait récompenser le talent des maquilleurs (et euses) et de ceux qui triturent les effets spéciaux. Et Leonardo Di Caprio pourrait bien récolter son premier Oscar. Car le bougre a dû vraiment souffrir sur ce rôle... Davantage que le craquante écolière grisonne Anuk Steffen.


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    Alors que les Français vont accueillir l'Euro 2016, jamais leur championnat national n'a connu si peu d'intérêt. La glorieuse incertitude du sport est au chômdu. Tout cela parce que le club franco-quatari du Parc des Princes domine la compétition avec une insolence historique. Paris Saint-Germain n'a en effet plus été battu depuis 33 matches et compte, peu après la mi-championnat, 24 points d'avance sur le deuxième Monaco, 27 sur Nice, 29 sur Angers, 32 sur l'OM, 33 sur St-Etienne, etc...

     

    Cette embellie parisienne, obtenue grâce aux milliards venus du Qatar fait ainsi tousser les stratèges du foot français en pleins préparatifs de l'Euro 2016, où ils espèrent que les «Bleus », presque tous engagés à l'étranger, sauront redonner une valeur, hélas fictive, au ballon rond tricolore. Le souvenir de 1998, 2000 voir 2006 est si loin...

     

    Bon, d'accord, en Suisse on ne fait guère mieux, avec le même champion bâlois depuis 2010.

     

     

     

     

     


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    Depuis le succès de leur tournée «acoustique» et leur CD «Aquostic», les légendaires rockers de Status Quo avaient une idée derrière la tête. Après presque 50 ans de rock'n'roll exitant et jubilatoire, environ 130 millions d'albums vendus, des salles pleines à craquer tout autour de l'Europe et de l'Australie, Francis Rossi et Rick Parfitt (âge AVS atteint) ont décidés de stopper leur concerts «électriques» à base de Fender Télécaster. La fin des hostilités est prévue pour la fin 2016...

     

    Mais Status Quo ne disparaîtra pas complètement. Le concert acoustique est bien rôdé et continuera certainement quelques années à enchanter les millions de fans de ce groupe mythique, fondé en 1962 par Francis Rossi et Alan Lancaster (parti en 1985). Un espèce de force tranquille animera donc encore ce rock band attachant et sympathique, dont certains esprits étroits et chagrins, pas mal de journalistes incohérents, prétendent que le rock du «Quo» manque d'originalité.

     

    Pour le pratiquer souvent avec mes potes de Rockstalgy, je peux vous dire que c'est forcément ridicule...

     

     

     


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    Les talks-show télévisés ont désormais envahi les cuisines. Cela n'améliore pas la qualité de l'audi-visuel. Vous voulez un exemple ? Une émission nommé «L'addition, svp» a particulièrement attiré mon attention par sa stupidité. C'est évidemment sur TF1.

     

    Chaque semaine, on met en compétition quatre restaurateurs ou trices. Les concurrents s' autovisitent en inspectant les cuisines, la qualité des menus, la propreté, les prix, l'accueil, etc... Ces gens sont tellement cons qu'il ne rendent même pas compte qu'ils se font de la contre-publicité. La semaine dernière, par exemple, le téléspectateur qui n'a pas zappé ce monument de bêtise, pouvait découvrir des bistrots dans lesquels il faut être fou pour mettre les pieds...

     

    Un des «chefs» en compétition assassinait ses concurrents sur la propreté de leur cuisine alors que, de son côté, il gérait une espèce de laboratoire sale, ne ressemblant jamais à une cuisine et dans lequel il ne faisait que réchauffer des produits congelés et sous vide au... micro-onde! C'est débile, scandaleux, on se demande comment les responsables des émissions ont pu s'intéresser à un tel individu. Pouah...

     

    Donc méfiez-vous : il y a beaucoup de cuisiniers, parfois insolents, qui ne sont que des escrocs. Que fait la police?

     



     


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  • Or donc, il y a 60 ans, une jeune skieuse suisse de Château d'Oex (25 ans) était sacré championne olympique de descente au JO de Cortina d'Ampezzo. Le quotidien 24 Heures a consacré ce matin une page entière à ce souvenir qui ouvrait une ère prestigieuse pour le ski helvétique. En effet, quelques heures plus tard, la Genevoise Renée Colliard raflait l'or du slalom. Jours heureux. Deux anecdotes au sujet de la "Madelon":

    yes Sur la photo d'archive publiée ce matin, un supporter à lunettes aide à porter Madeleine Berthod, quelques minutes après son triomphe. Il s'agit de Christian Bonardelly, qui deviendra plus tard commentateur du ski alpin à la TV romande et dirigera la "Semaine Sportive", unique canard sportif de Suisse romande, et l'imprimerie "Sprint", deux entreprises  créées  par son père Humbert-Louis.

    cry Vingt ans plus tard, les fins stratèges de la Fédération suisse de ski (futur Swiss-Ski) sollicitèrent Madeleine Chamot-Berthod, la "Madelon", pour coacher les skieuses helvétiques au village des JO d'Innsbruck. La Vaudoise de 45 ans reçut un accueil frigorifiant des "stars" suisses et en particulier de Marie-Thérèse Nadig (double championne olympique à Sapporo en 1972). Autre déception de Madeleine: l'absence totale et un brin méprisante de Lise-Marie Morerod, sa voisine des Diablerets, qui ne fit qu'une apparition furtive au slalom olympique dont elle était une favorite, mais dont elle fut éliminée... après sept portes. 

    Joyeux anniversaire Madame Madelon... 


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