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    En évoquant le souvenir du mouvement musical rock-yéyé des années soixante, pas grand monde a gardé en mémoire le nom des «Bourgeois de Calais», groupe de jeunes (fabriqué sur le modèle des Chaussettes Noires) qui réalisa quelques disques sans grand succès, avant de disparaître.

     

    Pour le touriste qui visite la ville, les vrais bourgeois de Calais sont imagés par une gigantesque sculpture d'Auguste Rodin, érigée en 1895, pour que l'Histoire, la vraie, n'oublie pas le sacrifice de six hommes, marchandés en 1347 par le roi d'Angleterre Edouard III, pour sauver la ville de son courroux.

     

    Mais revenons au souvenir des jeunes rockers cité plus haut. En cherchant une information dans le livre que les journalistes Hervé Mouvet et Jean Chalvidant ont consacré aux groupes de rock français (éd. Lanore/2001), j'ai retrouvé une anecdote à se tordre de rire, que je vous livre à peine modifiée:
    «... le 24 mars 1963, les Bourgeois de Calais reviennent sur leurs terres pour le Festival rock & twist, organisé par l'Amicale des sourds-muets de l'Artois (...), avant de participer au Festival de l'Andouille d'Air-sur-la-Lys...». Cela ne s'invente pas!

     

    L'humoriste Raymond Devos avait raison: il y a des fois où il vaudrait mieux qu'il n'y ait... pas de Calais. Surtout depuis que cette jolie ville est terrorisée par la foule des migrants...

     

     

     

     

     


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    A l'heure où les belles promesses électorales rendent les fous joyeux, il est marrant de constater que rien ne va vraiment mieux dans le domaine de la gestion des communes urbaines.

     

    tongue A Prilly, certains quartiers sont mieux fréquentés par les assistants de police et leurs carnets d'amendes d'ordre, destinés à traquer les véhicules, que par les services de la voirie. Les premiers patrouillent quotidiennement, deux par deux comme les Dupont-Dupond, alors que les autres , solitaires au bout de leur balai, se traînent péniblement une fois par semaine, en évitant la moitié des déchets abandonnés par de triste sires. Papiers, cornets, gobelets McDo et, évidemment crottes de chiens garnissent ainsi les trottoirs, les haies et les espaces verts. Lamentable.

     

    Pour se donner bonne conscience, le syndic du lieu avait, il y a quelques mois, adressé une supplique musclée aux gorets qui déambulent dans nos rues. Mais son appel, relayé par le journal communal, n'a pas été très entendu. Constat d'échec...

     

    tongue A Lausanne, ce n'est pas mieux. Le Municipal de la police, sans doute futur syndic, avait promis de réduire le trafic des drogues au centre ville. L'autre soir, vers 21 heures, j'ai relevé la présence d'une soixantaine d'Africains «travaillant» entre Chauderon et Maupas, sur un périmètre de la dimension d'un terrain de football.

     

    Cherchez l'erreur!

     

     

     

     

     


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    On ne le criera jamais assez: les matches dits «de préparation» de l'équipe nationale de hockey sont parfaitement inutiles... Surtout au moment où les clubs, forcément de LNA, luttent pour terminer au mieux la saison préliminaire. Mais les décisions de ces Messieurs de Ligue Suisse sont parfois étranges et suscitent la controverse.

     

    Dans ce domaine, l'annonce de l'arrivée de deux équipes, entièrement fabriquées, pour renforcer la LNB, engendre la polémique et les spécialistes de la plume sur glace s'entredéchirent pour cautionner ou démolir cette initiative.

     

    A vrai dire, le choix des patrons du hockey suisse paraît étrange. Car ils vont ajouter au championnat de 2ème division deux équipes formatrices (à l'image des Grasshoppers de Küsnacht, équipe-ferme des Zurich Lions), alors qu'il serait bien plus intelligent de promouvoir des clubs comme Sierre, Sion (88 points cette saison!), Biasca ou Dübendorf, capables de séduire un vrai public.

     

    Exemple très récent: hier soir, le match de LNB opposant Grasshoppers à Martigny a attiré... 85 spectateurs. Même le vendeur de saucisses grillées du coin est mécontent.

     

    CQFD...

     

     

     

     

     


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    Associer un parfum de scandale ou d'escroquerie au décès tragique d'un homme est assez minable... C'est pourtant un exercice auquel s'est livré la presse, quelques heures après la mort du cuisinier Benoît Violier. Avec son cortège de correctifs et de démentis indispensables les jours suivants.

     

    Pourra-t-on un jour expliquer pourquoi le magicien des fourneaux installé à Crissier décid de quitter une vie qui paraissait remplie de joies et de bonnes perspectives? La pression exercée sur cet homme mille fois félicité et médiatisé pour son art de régaler les papilles et de sublimer la plus banale carotte, a-t-elle fait effet contraire? Le mystère ne sera sans doute jamais élucidé...

     

    Reste les bouquins de recettes publiées par M. Violier. Cela ne remplace évidemment pas une visite à l'une de ses tables, dont le prix n'est pas, rappelons-le, à la portée de toutes les bourses. Mais permettra à tout un chacun d'avoir longtemps une pensée pour son oeuvre de chef...

     

     

     

     

     


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    En Suisse, certains clubs de hockey sur glace se plaignent de connaître des trous d'air. Fribourg-Gottéron a passé fin 2015 une période marquées par onze défaites consécutives . Deux matches providentiels contre les candides Lions lausannois ont mis fin à cette période de disette. Mais sachez qu'il y a pire !

     

    A Montréal, où l'on va au hockey comme à l'église, la saison avait débuté à la manière d'un rêve. Le «Canadien» (comme on dit là-bas) aligna ces neuf premiers matches avec autant de victoires, prenant la tête du classement de la Conférence Est. Depuis début décembre, les choses se sont gâtées, les «Glorieux» (comme on dit là-bas), ont perdu plus de 20 parties et se retrouvent aujourd'hui à la 11ème place. Autrement dit, la «Sainte Flanelle» (comme on dit là bas) risque de ne pas flotter au sein des playoffs, des séries (comme on dit là-bas).

     

    A part la perte sur blessure du meilleur gardien de la NHL (Corey Price), on ne s'explique pas totalement cette dégringolade catastrophique (la pire depuis 1949!) dans les travées du Bell Center, ni dans les pintes montréalaises.

    "Ciboire de câlis et tabernacle» (comme on dit là-bas)....

     


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