•  A peine un mois après les tueries de Paris, le Matin publie un article et une photo au sujet de «Star Wars» qui me met en fureur. Il s’agit d’une demoiselle de 20 ans, donc majeure depuis 2 ans, affichant son physique agréable avec un fusil-mitrailleur, doigt sur la gâchette. Bien sûr, l’arme est factice et la fille, qui avoue avoir dépensé 2000 francs pour collectionner des objets de la saga, n’a rien d’une djihadiste enragée.
    Cela dit, comment voulez-vous que la violence qui traverse ce monde de dingue(s) s’atténue quand les jeunes découvrent cette attitude guerrière? Comment voulez-vous que l’on se dirige vers un monde pacifique quand n’importe quelle gourgandine peut affirmer son agressivité avec de tels gestes?
    Alors que les nations du monde viennent de signer un accord destiné à sauver la Terre, est-il possible que ce genre d’information puisse apaiser les envies de détruire l’Homme.

    Même si l’on sait que l’arme en question est en plastique dur, le geste et l’attitude garde toute son importance. On ne joue plus aux cowboys et aux indiens depuis longtemps…

     

     

     

     

     


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  •   Les Genevois ont l’Escalade, les Fribourgeois la Bénichon. Et les Vaudois? A l’époque de la bataille gagnée contre les Savoyards (1602), le futur canton de Vaud était sous le joug des… Bernois! Depuis 46 ans et pour 196 années encore. Pas de quoi se réjouir et rien à fêter.
    Résultat: on a tendance à s’emmerder d’Yverdon à Lausanne et de Nyon à Bex. Pas de hauts faits à commémorer en défilant au long des rues ou sur places et trottoirs. A part peut-être l’Indépendance de 1798, dont tout le monde se fout chaque 24 janvier, tout comme la réunion du premier Grand Conseil, 14 avril 1803.
    Reste le cortège des conseillers d’Etat, magistrats et fonctionnaires, entre la Cathédrale et le Château Saint-Maire. C’est bien ténu comme réjouissances historiques. A Lausanne, personne ne connaît vraiment l’hymne vaudois et ne sait même pas si le nouveau jour qui se lève était un jeudi ou dimanche…
    Il ne restait aux Lausannois qu’à inventer des prétextes à beuveries, comme la Fête à Lausanne ou le Festival de la Cité.

    Maigre consolation…

     


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  •  Sport d’élite et tremblements judiciaires ne font décidément pas bon ménage. Karim Benzema, star du Réal Madrid et de l’équipe de France risque d’en faire la cruelle expérience. Un certain illogisme saupoudre pourtant la décision de FFF de rendre le buteur non sélectionnable avec l’équipe de France pour le prochain Euro 2016… en France.
    Car Karim continue de faire des étincelles sur les terrains où évolue son club madrilène. En clair, il est utile à son équipe en ce que le football fait de mieux dans le domaine du spectacle: marquer des buts. La sanction est donc d’autant plus ridicule qu’elle n’est que provisoire et ne sert finalement qu’à énerver tout le monde : le joueur, le sélectionneur des «Bleus», les organisateurs de la compétition européenne, les supporters espagnoles et français.
    Après les conneries de la FIFA, le foot européen, l’UEFA, Michel Platini en tête, n’avaient pas besoin de ce nouveau coup de canif…

     

     

     

     

     

     

     


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  •  Dans une chronique d’avant-élection, un journaliste plaisantait en analysant la carrière militaire des trois candidats au Conseil fédéral. Gobbi (major), Aeschi (premier-lieutenant) et Parmelin (caporal) étaient classés par ordre d’importance du grade. Et c’est le sous-officier qui a devancé l’officier subalterne et l’officier supérieur!
    Cela me rappelle le bon temps où le Département militaire du canton de Vaud était dirigé par un soldat du ...service complémentaire. Qui n’arrivait jamais à se rappeler les grades de l’armée… C’était en 1968 à Lausanne et les visites, assermentations et autres activités publiques du politicien en question étaient toujours un grand moment de stress. Quelle bourde allait-il commettre au nom de son ignorance militaire?
    Double rappel historico-tragique: un caporal, de petite ou de grande taille, peut devenir un dangereux dictateur sanguinaire…

     

     

     

     

     


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  •  Comme à chaque élection d’un nouveau conseiller fédéral, j’ai allumé la télé à 8 heures du mat’, les yeux encore collés mais l’oreille attentive au moindre bruissement de révolte. On peut toujours rêver…
    Cette année d’élections fédérales (Conseil national et conseil des Etat), ma curiosité est récompensée par une longue attente. Car au lieu de déchirer rapidement le suspense, l’Assemblée fédérale doit d’abord élire les six autres membres du CF. Quelle perte de temps!
    A quoi sert en effet de procéder à six tours de scrutins pour confirmer les six conseillers sortants, alors que leur élection est gagnée d’avance puisqu’il n’y a pas d’autres candidats? Cette question, je me la pose depuis des années. Depuis que j’ai le droit de m’intéresser aux affaires politiques. En gros depuis ma majorité (à l’époque c’était 20 ans!) et mon entrée à l’école de recrues, ce grand moment qui fit de moi un vrai bon Suisse…
    En fin de compte, le ballet de cette matinée, ponctuée de nombreuses déclarations molles et sans intérêt, débouche sur un ennui profond, mis à profit par la lecture attentive de la presse du mercredi. En attendant que le septième conseiller fédéral, le nouveau septième nain de Blanche Neige soit élu…

    Au moment d’écrire ce billet matinal, Doris Leuthard a été élue par 215 voix et Ueli « Simplet » Maurer avec 173 voix. Moralité: 42 conseillers nationaux étaient déjà la buvette…

     

     

     

     

     


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