•  Le doute n’est plus permis:
    ceux qui nient, par intérêt ou ignorance, l’évidence du réchauffement climatique, provocateur de l’inondation prochaine des villes portuaires (New York, Londres, etc…), sont vraiment des abrutis. Leurs descendants iront sans doute le graver sur leurs tombes.

    Depuis plus de soixante ans,
    des scientifiques désintéressés ont démontré que l’abus des gaz à effet de serre accélérait la destruction de la Terre. Parmi eux, le Français Claude Lorius, (82 ans) qui a voué sa vie pour évoquer la future catastrophe, passant des mois, des années, à se geler les noix en creusant des trous dans la glace de l’Antarctique. Il a participé au film de Luc Jacquet «La glace et le ciel». Pour crier un SOS qui, pour une fois, n’est pas illustré par les images habituelles de la détresse des ours blancs ou des phoques. Un film que les négationnistes anti-écolos-benêts  feraient bien d’aller voir en Suisse ces jours au cinéma.

    Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…

     

     

     


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  •  Dans les années 80,
    j’avais passé des nuits de cauchemar après avoir vu le film «Voyage au bout de l’enfer» («The Deer Hunter» de Michael Cimino), qui retraçait avec beaucoup de force le calvaire des prisonniers américains pendant la guerre du Vietnam.

    Trente-cinq ans après,
    j’ai trouvé pire pour agiter une ou deux nuits de sommeil: le film hongrois «Le fils de Saül» (Laszlo Nemes), dont les scènes insupportables démontrent l’horreur vécue à Auschwitz (Oswiecim en polonais) par les Juifs, les Tziganes et les opposants au régime nazi.

    Au Vietnam,
    on y va maintenant en vacances comme en Thaïlande et on emmène des milliers de lycéens à Oswiecim pour leur expliquer l’inexplicable: le massacre de six millions d’êtres humains.

    Personnellement, je préfèrerais passer une semaine sur les bords de l’océan proche de Saïgon (pardon… Hô-Chi-Minh-ville!) qu’une demi-heure près des restes de fours crématoires polonais, habilement mis en scène par la magie des «tour-opérateurs».

     

    Une question reste
    tout de même en suspens: au cours de ce troisième millénaire, les hommes seront-ils capables de renoncer à l’horreur, à la destruction et à provoquer le malheur des autres? Face à la folie des intégristes islamistes, des sournoises manœuvres politico-militaires ourdies un peu partout sur la planète, des migrations plus ou moins acceptées, le doute subsiste…

     

     

     

     

     

     

     


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  • Courrier des lecteurs de 24 Heures d'aujourd'hui...

    "L'esprit des lieux...

     Quel plaisir de lire (dans 24 Heures du 24 octobre 2015) l’évocation du quartier de Chailly, cette petite ville perchée sur une colline de Lausanne. Le moment aussi de rappeler l’existence d’un groupe de rock suisse des sixties, les Aiglons, dont tous les apprentis-musiciens étaient natifs de ce lieu.

    Fondé en 1961 par Laurent Florian et Léon Francioli (16, av. de Chailly), rejoints par Antoine Ottino (Chailly-Village), Christian Schlatter (Béthusy) et Jean-Marc Blanc (Pully), le groupe eut deux dénominateurs communs: le collège de Béthusy et l’arrière-salle-jeu-de-quilles du Café du Pont de Chailly. Où les Aiglons façonnèrent un répertoire de rock instrumental aux sonorités tellement novatrices que le show business parisien leur ouvrit la porte du succès.

     «Stalactite», «Panorama», «Expo 64» et «Balzac 10-10» les principaux tubes des Aiglons se vendirent, depuis Paris et les bureaux d’Eddie Barclay, à plus d’un million d’exemplaires (super-45 tours) dans une vingtaine de pays, dont les Etats-Unis, où on les nomma «The Eagles», bien avant d’autres Eagles, ces usurpateurs qui créèrent «Hôtel California» vingt ans plus tard!

     Anecdote: les Aiglons eurent très froid, lors de l’hiver 62/63, dans le jeu de quille du Café du Pont de Chailly, mis à disposition par la famille Bernard. Motif: on avait coupé un chauffage bien trop onéreux. Les musiciens gardèrent la tête froide et le rock réchauffa l’atmosphère, offrant aux cinq garçons l’occasion de connaître une aventure extraordinaire, à travers toute l’Europe. En même temps que Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Hugues Aufray, les Chats Sauvages et tant d’autres idoles des jeunes.

     Grâce à ces cinq lurons, âgés entre 15 à 18 ans, le petit village de Chailly fut pendant deux ans, un peu le centre du monde… (Sr)"

     

    Photo: 1962...Les Aiglons au Café du Pont Chailly....Rock and roll à Chailly (Lausanne)

     

     

     


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  •  Il y a des mois
    que je ne me suis pas exprimé au sujet des dealers de drogue étalés dans les rues de Lausanne (VD/Suisse). L’action de la police du lieu avait-elle eu un effet? Pour répondre à cette question, il convient de jouer au normand: oui et non!

    la place Chauderon,
    un véhicule de police (vide) a fait illusion quelques semaines. Puis, progressivement, les vendeurs de drogue l’ont apprivoisée, comme  moineaux et pigeons effarouchés reviennent régulièrement sur nos balcons. Relevons que pendant ce laps de temps, les inspecteurs en civil ont démembré un gros trafic. Mais cette réussite a-t-elle vraiment empêché de nouvelles affaires?
    Lundi dernier,
    aux alentours de 21 heures, j’ai compté un soixantaine d’Africains agglutinés entre la station du LEB, l’ancienne banque (Crédit foncier) et la rue du Maupas. Les efforts policiers ont donc été stériles et plus aucune patrouille ne sillonne cet endroit…
    Pendant ce temps, Grégoire Junod, chef de police de Lausanne, à d’autres soucis: il rêve de sa future élection pour le fauteuil de nouveau syndic!
    Chacun ses priorités...

     

     

     


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  •   L’ouest de Lausanne
    prendra-t-il au fil des ans une allure de Manhattan ou du centre de Los Angeles? Un peu coincées dans leur territoire et désireuses d’accueillir de nouveaux habitants, futurs payeurs d’impôts, les communes découvrent les vertus de la démographie verticale, chère aux Américains depuis... un siècle. Construire en hauteur deviendra donc le prochain défi des cités helvétiques.
    Et comme il faut bien commencer
    un jour, la commune de Chavannes-près-Renens va faire office de pionnière en érigeant une tour (assez vilaine comme toutes les tours) au milieu du paysage lémanique.
    Lausanne, la capitale vaudoise, avait tenté d’innover avec Taoua-près-Beaulieu l’an dernier mais le peuple avait dit non. C’est donc la banlieue qui sera à la pointe du combat. En attendant d’autres tours.
    En fin de compte,
    la perspective de faire de nouveaux profits par le truchement du fisc donnera du boulot à quelques architectes genre Botta, à quelques promoteurs à la sauce Bernard Nicod et tous ces multimillionnaires arrogants vont se frotter les mains et tout le monde sera content…
    Enfin... presque tout le monde.
    Parce que les citoyens aux revenus modestes n’auront pas leur place dans ces luxueuses tours de Babel. Et on se demande bien où ils trouveront des logements?

     

     

     

     

     


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