Les rois du hamburger
(Burger King) sont aussi les rois de l’enfumage publicitaire. On ne m’enlèvera de la tête que la faute d’orthographe placée sur leur affiche que tout le monde a vue (surtout les automobilistes arrêtés dans les bouchons urbains) n’est pas innocente.
Reproduite dans la presse
romande, avec forces commentaires, moqueries et persiflages en tous genres, l’affiche n’a sans doute pas manqué sa cible et il y a gros à parier que les restaurants Burger King vont enregistrer une augmentation de leur clientèle… Bravo!
On est loin des maladresses
non provoquées par les rédacteurs publicitaires suisses allemands, employées zélés de la Migros, qui nous firent bien rire il y a quelques années. Notamment avec les «pines» de Noël ou le chocolat aux noisettes BonaNuss (prononcer bon anus!).

Burger King est «au sommet du saveur» comme le conseiller fédéral Ueli Maurer est certain d’avoir «la meilleure armée de la monde».

Chacun son truc…

 Garnie de stars-pourries-gâtées
évoluant un peu partout en Europe, l’équipe suisse de football a-t-elle la moindre chance de faire des étincelles lors du prochain Eurofoot 2016 en France? Aurait-il été normal que notre équipe nationale ne réussisse pas à se qualifier dans un groupe aussi faiblard (Estonie, Slovénie, Lituanie, San Marino)? Où l’Angleterre a par ailleurs réalisé un (rare) sans-faute avec 10 matches, 10 victoires, 30 points, 31 buts marqués et 3 reçus!
La pauvreté du jeu
présenté dans les derniers matches, à Londres, Saint-Gall ou Tallin, aurait tendance à présager un avenir sombre à notre «Nati» pour la prochaine campagne de France… Et cela sans mettre en cause le travail et les choix du coach Vladimir Petkovic.
Les joueurs de ce team national
sont tous des gars choyés dans leurs clubs. Certains sont déjà plusieurs fois millionnaires, roulent dans des bagnoles de luxe et savent que leur avenir glorieux passe avant tout par leur carrière en club. Corolaire: le foot est donc devenu un sport… individuel.

 Les fiers Helvètes ont-ils encore suffisamment de raisons (ou d’orgueil) pour sortir leurs tripes sous le maillot rouge à croix-blanche?

Le «Secret de l’Espadon»
fut (est encore!) un roman-BD très célèbre. Paru dès 1946, il relate une fiction de troisième guerre mondiale, déclenchée depuis le Tibet par un cinglé à la peau jaune nommé Bansam-Damdu, contre lequel les Alliés du monde entier, avec l’aide du duo Francis Blake et Philip Mortimer, va finalement triompher.
Une vraie fiction?
Pas tellement. Car un autre cinglé au teint jaunâtre, celui qui dirige la Corée du Nord, vient d’exprimer clairement aux oreilles de tous que son pays était prêt à détruire les… Etats-Unis.

La fiction va-t-elle rejoindre la réalité?

 Grand tapage hier soir
dans les rues du centre de Lausanne. Bouchons, klaxons, drapeaux, on se serait cru aux plus chauds moments de la Coupe du monde football et les débordements sonores consécutifs aux victoires de l’Italie, du Portugal, de l’Espagne ou du Brésil. La raison de ce chambard? L’équipe de foot d’Albanie venait de sa qualifier pour l’Euro 2016… Cette émeute appelle plusieurs remarques:
--- La veille, on n’a pas entendu le moindre bruit à la suite de la qualification des Helvètes.
--- Le nombre d’Albanais vivants à Lausanne est beaucoup plus important qu’on peut le croire.
--- Cette jeunesse a les moyens. Car elle ne manifeste pas sa joie à pied ou à bord de Fiat 500 ou de Topolino mais dans de luxueuses voitures, allemandes pour la plupart…
--- Cette joie devrait aussi être partagée par les Suisses car 11 Albanais sur l’effectif de 14 joueurs inscrit sur la feuille de match ont été formés en… Suisse. Beaucoup sont des compatriotes à double nationalité ayant choisi l’Albanie car incertains de jouer avec la Nati. --- Tous jouent dans des clubs de LNA ou de première division étrangère. Des exemples: Shkelzen Gashi, Taulant Xhaka, Naser Aliji (Bâle), Berat Djimsiti, Burim Kukeli, Armando Sadiku (Zurich). Lorik Cana et Kigjen Basha sont d’anciens juniors du Lausanne Sport…

Reste un espoir,
pour rigoler: que la Suisse et l’Albanie se retrouvent quelque part dans l'Euro 2016...

 C’est fini.
La série «Revenge» a connu hier soir en Suisse romande son épilogue, après une centaine d’épisodes, répartis en quatre saisons. Cette saga américo-moderne basée sur le scénario de la vengeance, ponctuée de morts plus ou moins violentes, de trahisons, de jalousies, de haines larvées, commençait à devenir lassante et les producteurs ont bien fait de mettre un terme (heureux) à une histoire somme toute banale. Heureusement, il y avait la belle Madeleine Stowe…
Bien entendu,
quelques nostalgiques des histoires de vengeance se sentiront frustrés de perdre les turpitudes et aventures de la jolie Emily/Amanda… Ils n’ont qu’à relire le Comte de Monte-Cristo (1450 pages), la Porteuse de Pain, le Bossu ou le Capitaine Fracasse…
Ah… si ceux
qui s’acharnent à prolonger «Top Models» (ou autres) pouvaient être aussi raisonnables et interrompre cette mauvaise soupe sans réel suspense. Qui dure tout de même depuis plus de 7000 épisodes!