• En Suisse, tout le monde
    le sait: espérer en Coupe Davis, un résultat positif, voire un titre mondial, n’est possible qu’avec la présence de Roger Federer et de Stan Wawrinka. Comme la Serbie, ne pourra éventuellement s’imposer qu’avec Nolan Djokovic, la Grande-Bretagne avec Murray, etc…
    La compétition internationale
    annuelle est difficile à organiser au milieu des nombreux tournois lucratifs auxquels veulent participer les 2 ou 300 joueurs professionnels pour gagner leur vie. Voire devenir des millionnaires du sport.
    Mais soyons clairs...
    Seules les demi-finales ou la finale de cette Coupe Davis sont vraiment capables de déplacer les foules. La preuve: le match de barrage qui va se dérouler ce week-end à Genève entre les tenants du titre suisses et les Pays-Bas… n’intéresse pas grand monde et le caissier de Palexpo (Genève) ne fera sans doute pas le plein…

     

     

     

     

     


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  •  Le défenseur latéral
    droite de l’AS Roma Alessandro Florenzi est devenu hier soir le roi du stade olympique. Sa rapidité de course, de décision et son coup d’œil ont accouché d’un des plus extraordinaires buts de l’année, de la décennie, peut-être du siècle. Parti dans son camp balle au pied, le Romain pénétra dans le camp adverse et, depuis la ligne de touche, vit le portier de FC Barcelone trop avancé. Son lob, décoché de 50 ou 55 mètres atterrit dans la lucarne opposée. Dans la stupeur générale, la Roma égalisait face à l’ogre barcelonais.
    Si Flo-Flo avait raté la cible, on aurait dit «il est fou ce Romain!». Avec cet exploit, qu’il ne réussira sans doute pas deux fois dans sa carrière, l’Italien entre dans l’Histoire du foot. Avec un grand H…
    Dans le même match,
    l’idole des foules, Lionel Messi, a été très actif mais totalement absent dans le domaine des exploits. Les destins se croisent parfois sans se voir.
     

    C’est la glorieuse incertitude
    qui fait toute la valeur et le charme du sport… (proverne schwyzois)

     

     

     

     

     


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  •  Qu’y-a-t-il de changé
    dans l’équipe du Lausanne HC? Pas grand-chose à vrai dire. La phalange de Malley est presque la même que celle qui réussit, la saison dernière, à entrer au Top 8 des play-off (7ème). Alors? Comment expliquer la partie de natation d’hier soir chez le néo-promu emmentalois?
    Toutes les formations de hockey
    connaissent, durant un moment de la saison, un passage à vide inquiétant. Même les cadors bernois, zurichois ou davosiens.
    La saison dernière,
    le LHC patina dans la choucroute, entre novembre et décembre, avec une dizaine de défaites. Cela n’empêcha pas ces Vaudois de refaire surface. Cette saison, les joueurs d’Heinz Ehlers ont peut-être trop vite cru que leurs valeurs étaient intactes. Il n’en est rien.
    A Langnau, le LHC
    a fait tout faux: sorties de zones fébriles, perte du puck systématique à la ligne bleue adverse, perte de tous les duels dans les bandes, inattentions défensives coupables, manque d’opportunisme devant la cage d’un portier emmentalois habile.
    Tous les éléments
    propres à ouvrir une ère de disette sont donc réunis. Mais cela ne devrait pas durer. Un simple exploit, vendredi aux Vernets, peut relancer la machine.

    Autrement… on attendra.
    Le Lausannois est d’un naturel patient!

     

     

     

     

     


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  •  Faut-il s’étonner
    de la réticence des peuples d’Europe centrale à voir déferler les réfugiés du Moyen-Orient dans leur pays? Un coup d’œil, même furtif, dans l’histoire européenne, force une réponse négative.
    Les pays situés
    entre la mer du Nord, la Méditerranée ou le mer Noire n’ont-ils pas longtemps payé le prix des invasions? Les livres d’histoire nous révèlent qu’après les hordes barbares, les Huns et les Tartares, certaines contrées ont passé sous le joug des Romains, des chevaliers Teutoniques, des Turcs, des nazis, des Russes. La Hongrie a même dû subir l’oppression de l’empereur d’Autriche, dans un épisode que le cinéma nunuche nous présenta comme un conte de fée dont l’héroïne s’appelait Sissi. A pleurer!
    Dans le canton de Vaud,
    nous avons été envahis en 1536 par les Bernois, dont nos aïeux ont mis plus de 260 ans à se débarrasser. En partie grâce à un certain général Bonaparte. Qui a bien failli profiter de l’occasion pour agrandir la France de plusieurs départements.
    La trouille des invasions
    n’a donc pas fini d’inquiéter les Européens. Surtout en Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, etc... Même si cela ne doit pas les empêcher de rester humains.

     

     

     

     

     

     

     


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  •  Les rockers un brin machos
    avaient des doutes. C’est fini! Depuis plus de trente ans, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, plusieurs demoiselles ont démontré les grands talents de rockeuses et mirent en valeur des groupes de rock et (surtout) de hard rock. Quelques exemples: Girlschool, Rock Goddess, Cheetah, Runaways. Tous disparus. En Suisse, malgré quelques timides apparitions, ces dames sont restées assez discrètes.
    Il y avait donc une grande curiosité
    à découvrir (si on ose dire!), samedi au Comptoir Suisse, une formation 100% féminine jouant des reprises d’AC/DC. Le concert a eu lieu devant un maigre public et, hélas, sous une pluie battante. Mais le spectacle valait le déplacement…
    Fondé en 2010, basé en Suisse,
    le groupe se nomme BACK:N:BLACK et ne joue que des reprises d’AC/DC. La formation, qui s’est déjà produite à Avenches, Montreux et Verbier, mais aussi dans toute l’Europe, avec une organisation très professionnelle, aurait tout aussi pu s’appeler High Voltage ou Highway to Hell. Leur performance a d’ailleurs été remarquée par Angus et toute la famille Young. Qui les a reçues backstage lors du concert récent à Zurich de la bande australo-écossaise.

    Bravo les filles!!

    Pour voir… www.backnblackgirls.com

     

     

     

     

     


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