•  Jusqu’ici il présentait plutôt le visage
    du «grand frère». Capitaine de son équipe de hockey sur glace, on admira son courage lorsqu’il revint au jeu, il y a quelques années, après avoir été massacré par un joueur yankee lors d’une confrontation de l’équipe de Suisse face à celle des USA. Julien Sprunger faillit perdre son job de hockeyeur et passa de longs mois chez les toubibs. Resté fidèle au HC Fribourg-Gottéron alors que beaucoup de recruteurs tentèrent de le débaucher, en Suisse, en Europe et même outre-Atlantique, Julien offrait un visage de gars sérieux, posé et bien dans sa vie. Lorsque sa carrière sera finie, il est certain que son club retirera son numéro de dossard (86) pour le suspendre, comme c’est la tradition en hockey, au-dessus de la patinoire fribourgeoise.
    Mais…
    D
    epuis samedi soir (FRG-LHC 2-0), Julien Sprunger a mis un sérieux patin dans la catégorie… voyou. Son agression sur le Lausannois Yannick Fischer, gratuite, inutile et méchante, devrait lui coûter de nombreux matches de suspension. Car le longiligne Sprunger (30 ans le 4 janvier prochain) n’est pas un inconnu dans les dossiers du «Juge unique», préposé par la Ligue Suisse pour punir les vilains canards des glaces. Julien a en effet été déjà suspendu trois fois pour les mêmes motifs. Pour, 3, 4 et 7 matches.
    Sans doute endurci par sa mésaventure
    internationale, le Fribourgeois n’a cependant aucune excuse à faire valoir. Professionnel routinier du hockey, il devait être en mesure de modérer son geste face à Fischer. Ce dernier sera peut-être absent plusieurs semaines.
    Julien Sprunger ne devrait donc
    plus remettre les patins sur la glace pendant la période d’indisponibilité de l’homme qu’il a mis à terre. Et si le Lausannois revient au jeu plus vite, la sanction ne devrait pas être chiffrée en dessous de cinq matches de suspension…

     

     

     

     

     


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  •  Un grand nombre de Lausannois,
    de Prillérans, de Pulliérans, bref d’habitants du «Grand Lausanne» (300 000) se plaignent, sans beaucoup de succès, de la saleté de leurs rues. Depuis l’instauration de la taxe au sac, les poubelles sont squattées par des ordures sauvages, parfois déposées au pied des arbres. Les bouteilles et les canettes vides jonchent les trottoirs ou les taillis. C’est à pleurer!
    Malgré les lettres de protestation
    (j’en ai envoyée une au syndic de Prilly sans jamais recevoir la moindre réponse!), malgré les lettres de lecteurs (la rubrique la plus lue des journaux), malgré quelques coups de gueule sur le terrain (où on se fait régulièrement insulter)… rien ne change.
    Et si les efforts des propriétaires
    de chiens sont à peine visibles, l’extension des poubelles sauvages devient de plus en plus visible. Et embarrassante.
    Il faut dire que la police (aidée par Sécuritas ou autres Protectas!) est bien trop occupée à coller les automobilistes dans les parkings.

     Encore une cause perdue…

     Pour garder le sourire:
    Le prof a dicté: «Les poules étaient sorties du poulailler dès qu’on avait ouvert la porte."
    L’élève a écrit : "Les poules étaient sorties du poulailler. Des cons avaient ouvert la porte."

     

     

     

     

     


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  •   Alors que toutes les institutionsRetour au Moyen Age...
    au service des vieux constatent l’augmentation du nombre de nonagénaires et centenaires, en s’inquiétant derechef des moyens d’entretenir cette population oisive, on apprend que, grâce à la malbouffe, au tabac, aux drogues et à l’alcool, les générations futures ne feront pas de vieux os sur cette planète. Nous voilà rassurés…
    Les caisses de retraites,
    la crousille AVS, les assureurs toutes branches peuvent continuer à  ponctionner nos travailleurs et travailleuses sans vergogne et amasser des tas d’or. Mais que feront-ils de ce fric, le jour où la mortalité humaine reviendra au niveau de celle du Moyen Age? Et qui mettra-t-on dans les établissements médico-sociaux (EMS) devenus vides et inutiles?

     

     

     

     

     

     

     


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  •  Lu dans une édition du  «Daily Mirror» d’avril 1964:
    «Ici, au pays des pendules à coucou, l’écho de la musique et de l’impact des teenagers britanniques résonne encore dans les montagnes. On a atteint le paroxysme de l’invasion pop avec les Rolling Stones, dont le concert à Montreux eut un succès monstre. L’apparition dans les rues plutôt grises des coiffures à la Beatles et des jeans a cependant provoqué la stupéfaction des Suisses.»
    Précisons.
    Pour les Stones, il s’agissait du premier voyage au-delà des iles britanniques. Pour participer au gala de la Rose d’Or de Montreux. Ce qui était sans doute le cas du journaliste anglais, qui radotait ainsi dans le «Daily Mirror», ignorant sans doute que le rock’n’roll avait conquis les jeunes de Suisse depuis déjà près de dix ans. Au printemps 1964, on n’avait pas attendu l’invasion british pour gratter les guitares électriques du type Fender ou Gibson, pour torturer les «drums» et pianoter sur des orgues déjà très électroniques.
    Certes, la venue, furtive,
    courte et assez discrète, des Rolling Stones à Montreux, provoqua quelques vocations, notamment celle du Valaisan Bernie Constantin, déjà membre d’un groupe de rock depuis quelques mois. Mais, à Lausanne, les Faux-Frères inauguraient déjà leur seconde maison de disques et les Aiglons réalisaient leur troisième disque à Paris. La capitale vaudoise recelait de nombreuses formations de rock: Lucifer and the Blackmen, les Volcans, Dauphins, Rocking, Questions et autres Tricheurs, Lorsqu’ils débarquèrent à Genève, Mick Jagger et ses potes ne savaient pas non plus qu’ils foulaient les terres conquises depuis longtemps par Larry Greco et ses Mousquetaires, les Four Shakers voire les Gentlemen. Sans oublier les Alémaniques et leurs mythiques "Sauterelles"...

     Keep and rocking!

     

     

     


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  •  Dans la dernière éditionLa retraite de Peter…
    de l’hebdomadaire «Vigousse», mon confrère et ex-camarade de rédaction Roger Jaunin, bouscule son ex-patron Peter Rothenbühler, ex-réd en chef du «Matin», au sujet de ses excuses envers Roger Federer, que l’imprudent journaliste souhaitait envoyer à la retraite, il y a quelques années de cela. A plusieurs reprises…
    Nous sommes nombreux
    à savoir
    que Peter avait un avis sur tout mais des connaissances (sportives) sur pas grand-chose. Cela ne l’a pas empêché de devenir, comme le dit très justement Jaunin, l’un des fossoyeurs de la presse romande, désormais à la merci de Zurich, en dégoûtant pas mal de confrères et en vidant sa rédaction de quelques plumes sympas. Pour les remplacer ensuite par une cohorte de chefaillons ou chefaillonnes.

    Une question me brûle
    dès lors les lèvres: ne faudrait-il pas que M. Rothenbühler prenne à son tour une vraie retraite et cesse de radoter dans le Matin-Dimanche? Et éviter aux lecteurs de s’étrangler avec leur croissant dominical…

     

     

     


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