Les éditorialistes, donneurs de leçons, politicards et stratèges à la mie de pain rivalisent d’audace et de théories pour élaborer toutes sortes de méthodes permettant de sortir de l’ornière dans laquelle le bon peuple d’Europe et des Amériques se trouve embourbé.
Verrouiller les villes (et pourquoi pas les villages?), bombarder les islamistes furieux n’est pas l’unique solution de défense. Il faut détruire leur source d’approvisionnements en pétrole, armes, vivres et munitions. Quitte à se fâcher avec de fourbes alliés multi milliardaires qui viennent acheter leurs montres à Genève ou à Zurich…Sous mes yeux hagards (du Nord!), un imam irresponsable belge, radotant devant la porte de sa Mosquée, l’a affirmé devant micros et caméras: «Votre civilisation est appelée à disparaître bientôt et l’Islam prendra enfin sa place dans le monde». En clair, les attaques terroristes d’une bande d’assassins sanguinaires ne sont que le début de nos ennuis.
Cela revient à confirmer ce qu’affirment certains dirigeants, plus ou moins éclairés, de notre vieille Europe: une guerre est bel et bien en train de se dessiner à l’horizon. Et même si elle est clairement exprimée au Moyen-Orient, par les destructions de villes et de sites archéologiques, la menace s’approche de nous à grands coups de kalachnikov…
Et du même coup, les armées du coin, Suisse comprise, doivent commencer à comprendre que le «dégraissage» entreprit ces dernières années était une faute technique.
Pire: une ânerie…

 Le Lausanne Hockey Club est-il en train d’entamer une lente descente vers la relégation en Ligue B?

Comme ce fut le cas entre 1978-1981, 1995-96 et 2001-04, le club de la capitale vaudoise, après deux saisons convaincantes, amorce un passage à vide inquiétant. Malgré le soutien populaire évident.

Le système défensif prôné par le coach danois Heinz Ehlers ne fonctionne plus très bien avec, pour conséquence, plusieurs capitulations inhabituelles du «Mur» Cristobal Huet, pourtant toujours considéré comme l’un des meilleures portiers de Suisse et d’ailleurs.

L’influence des attaquants étrangers a beaucoup perdu de sa valeur. La preuve, l’équipe est capable de passer deux voire trois matches sans marquer le moindre but. En hockey, c’est un mal cancer mortel…

Pour ne rien arranger, le club va devoir, dans un avenir proche, faire face à des difficultés financières, en partie due à la perspective de devoir jouer pendant deux saisons dans une patinoire provisoire, faite d’étroitesse, de tubulaire et de locaux vétustes. Genre mobile home…

Les dirigeants lausannois, de Preux, Alston et Weibel vont être confrontés à une période de forte bise. Convaincre de sponsors, mécènes et autres supporters fortunés ne va pas être simple. Surtout au moment où les défaites s’enchaînent…

 L’immense majorité des gens civilisés est d’accord pour condamner les actions malfaisantes de l’Etat islamique, autoproclamé comme une nouvelle nation sur la Terre qui en comporte déjà beaucoup, Daech sème donc la terreur dans tous les pays, dans toutes les contrées où vivent les hommes de bonne volonté. Les journalistes, comme d’habitude, remplissent plus ou moins bien leur fonction de relais entre les actions lamentables des tueurs criminels et un public de plus en plus inquiet.
Au travers des images TV, toute l’Europe peut découvrir la figure des assassins, vivants ou morts, embastillés ou encore en liberté.
Toute? Non… Car la rédaction de la télévision de Suisse romande s’obstine, on se demande bien pourquoi,  à flouter ou masquer les visages des assassins jetés par l’Etat islamique sur le terrain du terrorisme. Bien entendu, cette méthode de floutage s’applique également à tous les malfrats, criminels sexuels et autres voyous convaincus de crimes odieux. Des fois qu’on les croiserait à l’entrée de la Migros…

Heureusement… il y a le zapping!

 En 2^ème division (LNB), le championnat suisse de hockey sur glace est-il encore intéressant? Plus d’un spécialiste vous répondra par la négative. Si le succès de la ligue A (1^ère division) est garanti, avec de fortes et fidèles affluences, notamment à Berne, Zurich, Ambri, Lausanne ou Fribourg, une fronde s’est, au fil des ans, organisée pour douter de la valeur et donc de l’existence de la ligue B. Alors quoi?
En Amérique du Nord, où règne la prestigieuse Ligue Nationale (NHL), forte de trente clubs (là-bas on dit «franchises»), personne ne conteste les multiples ligues dites «inférieures» (AHL, LMJQ, ECHL, AMH, CAHL, WHL, etc…) utilisées comme réservoir de talents et… de public. La Suisse est une fois encore, au travers des atermoiements de ses dirigeants, un mauvais exemple de peuple blasé. Qui méprise aussi les joueurs.
Pris au hasard de quelques uns des derniers matches disputés en LNB, je retiens deux belles affluences pour un match entre Olten et Ajoie (3200) et pour les derbies Ajoie-Chaux-de-Fonds (2700) et Martigny-Viège (1700). Alors que des rencontres moins prestigieuses entre Winterthour (néo-promu) et Chaux-de-Fonds ou Martigny-Grasshoppers (la lanterne rouge) n’ont attiré qu’un gros millier de spectateurs. C’est déjà pas mal, non?

Bien sûr, on pourrait faire mieux pour convaincre un public friand de beaux duels sur glace. Mais c’est une autre histoire…

 Est-il encore crédible de pratiquer la musique rock au-delà
de l’âge de la retraite? A moins d’être une star richissime pouvant se permettre de payer un entourage de «roadies», de secrétaires, d’habilleuses, de confidents, de psychologues, etc…

Prenons un exemple: moi, batteur amateur dans une formation de vieillards encore suffisamment verts pour reprendre, dans un style crédible, les chansons rock des années entre 1950 et 1990. Malgré la proximité de mes amis musiciens (www.rockstalgy.net), je me sens démuni au moment d’affronter un concert. Car si mes muscles de jeune septuagénaire peuvent encore supporter une ou deux heures de scène, il devient impossible d’être performant AVANT le show, au moment du travail de montage de mon encombrant instrument, et surtout… APRES la musique, lorsqu’il faut replier le matos, le mettre dans la voiture et rentrer à la maison.

Et si je parviens à réaliser, même lentement, tout ce trajet en forme de calvaire, il me faut au moins une semaine pour soigner les courbatures. Un moment au cours duquel j’aurais tendance à souhaiter cesser ce combat perdu d’avance. Certains esprits chagrins ou malfaisants pensent tout bas: «Ce pauvre Christian devrait prendre AUSSI sa retraite musicale».

J’y songe assez souvent. Jusqu’au moment où les douleurs s’estompent et que l’envie revient. Y-a-t-il un numéro vert permettant d’appeler «SOS batteur» pour trouver de l’aide?