•  Au risque de déplaire à Jean Villard Gilles (1895-1982), je trouve qu’il est de plus en plus difficile de supporter le poids d’être un Vaudois. Dans les années 50, mon papa décida un jour de gommer notre passé (involontaire) de bons Bernois, en obtenant la bourgeoisie de Lausanne. J’étais devenu un vrai Vaudois. Né à Lausanne, habitant de Lausanne, écoles à Lausanne (Villamont, Béthusy, etc…). Cerise sur le gâteau, je fis partie des Aiglons, un groupe de rock yéyé à succès, qui porta le nom de Lausanne jusqu’aux Amériques… Bref un bon Vaudois. Avec l’accent pis tout pis tout… Je ne suis plus sûr d’en être fier, voici pourquoi:
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     1723. Les Vaudois, aidés par quelques Lausannois trouillards, trahirent le bon Davel, parti depuis Cully pour virer les Bernois. Devenu un martyr sans tête, le major-notaire fut oublié pendant une septantaine d’années. Triste histoire…
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     1964. Les Aiglons avaient eu l’idée d’intituler une de leur mélodies «Expo 64», qui ouvrit ses portes six mois plus tard. Sollicités, les patrons de la manifestation boudèrent magistralement cette juvénile initiative. Ridicule…
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    2015. Footballeur d’origine africaine, formé chez les juniors du FC Lausanne Sport- LS, M’veng se retrouve à Neuchâtel. Gaspillage…
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     2016. LHC et sa médiocre performance offensive, passe. 220 minutes sans marquer. Dans les coulisses, le président parle déjà des difficultés prévues avec la construction d’une nouvelle patinoire. Dans laquelle LHC perdra de l’argent. Et peut-être davantage. Rageant
    Quatre exemples (parmi beaucoup d’autres!) qui permettent de confirmer la phrase de Jean Villard Gilles: «Y en a point comme nous!»

     

     

     

     

     


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  •  Si le Lausanne HC semble se diriger vers une période trouble (une de plus), le FC Lausanne Sport, lui, est en train de construire un avenir solide. Grâce essentiellement à Fabio Celestini, ancien junior du club, qui vient de fêter ses 40 ans. Son palmarès de joueur intelligent, en Suisse et à l’étranger, est aujourd’hui la preuve d’une valeur technique. Et démontre que certains hommes d’exception sont capables de construire une destinée pour le LS, club jadis glorieux, dont le dernier titre de champion suisse remonte à… 50 ans.

    Dans les travées du vieux stade de la Pontaise, un projet est donc né et semble se bien porter. On est loin des conneries de la FIFA, autorité suprême des footballeurs…

     

     

     

     

     


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  •  Il faudra bien que quelqu’un se décide à montrer l’exemple! Pourquoi ne serait-ce pas les magasins de grandes surfaces? A force de culpabiliser le quidam, Monsieur Tout-le-monde, vous, moi, les écologistes devraient aussi s’occuper de Migros, Coop, Denner, Lidl, Aldi et de tous ces gros commerçants ayant de plus en plus l’habitude d’emballer tout et n’importe quoi dans du plastique…
    La Franco-Américaine Béa Johnson a donc encore bien du pain sur la planche avant de gagner son combat du «zéro déchet». Et moi, comme vous, je vais encore m’énerver longtemps pour déballer les marchandises achetées, sous-vide ou pas.
    Et puis de me sentir arnaqué lorsque je reçois une facture de 36 francs pour aider la commune à s’occuper de mes sacs poubelles pour lesquels je dépense encore une centaine de balles par année. La commune? Beaucoup plus sérieuse dans la chasse aux automobilistes mal parqués que dans le nettoyage des trottoirs…

     

     

     


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  •  L’insupportable violence des convertis islamistes en opération à Paris, ce funeste soir du vendredi 13 novembre, nous projette-elle dans un avenir définitivement pourri jusqu’à l’os? Pour s’en convaincre, il suffit regarder le nombre important de films faisant l’apologie de la violence, du meurtre et de l’assassinat gratuit. Et de découvrir, avant le film, les bandes-annonces présentant les futures tueries promises sur grand écran.
    Et à la TV… ce n’est pas mieux! Dans les deux cas, des jeunes spectateurs, ayant tout juste l’âge de regarder Blanche-Neige, sortent blasés de ces spectacles insoutenables. Où les armes font voler les têtes en éclat. Mauvais exemple.
    Avec ces vilains spectacles, la révolte des jeunes peut s’inspirer de cette chienlit pour terroriser les citoyens, La perspective du chômage, l’abandon des parents trop occupés, les mauvaises fréquentations font le reste. Malgré de lourds avertissements évoqués au XXème siècle, le IIIème Millénaire favorise la violence banalisée.

    Que ce soit dans le désert syrien,
    au Bataclan ou dans l’épicerie du coin…

     


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  •  On ne s’ennuie pas à Malley! Alors que les rumeurs au sujet des finances du club et de son avenir douteux dans une patinoire provisoire (2016-2018) circulent et empestent l’atmosphère, le moral semble intact dans le vestiaire et au sein de l’équipe des «Lions». Tant mieux.
    Après avoir tendu le moral de leurs supporters, privés de buts pendant plus de 220 minutes (c’est énorme!) les joueurs du LHC sont parvenus à marquer six goals à FR-Gottéron. Ceci dans le temps réglementaire (60’) et avec la manière! Car les Lausannois auraient pu l’emporter de façon encore plus large. Ils disposèrent d’une cinquantaine de tirs cadrés, de nombreuses occasions ratées et d’un pénalty manqué pour 2 ou 3 centimètres.
    Le moral remonte donc, malgré les petits vents contraires qui circulent entre les couloirs et les bureaux de la patinoire. Malgré la réalité du classement qui laisse tout de même les «Lions» encore sous la barre (9èmes). Malgré un livre de caisse qui laisse entrevoir quelques chiffres rouges.
    Contrairement à ce que disait Saint-Exupéry dans le Petit Prince, l’essentiel est parfaitement visible pour les yeux: Lausanne HC sait pratiquer un jeu offensif de haut niveau, presser et semer le doute chez un adversaire réputé solide. Prendre trois goals et en réussir davantage. Le principe même du hockey sur glace!

    Pourvu que le feu allumé hier à Malley continue de brûler…

     


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