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    On se croirait en pleine partie de «MONOPOLY»! Un jeu dont j'ai été banni il y a 40 ans, le soir où mon épouse, fâchée par ma technique (où ma non-technique, je ne me souviens plus) quitta la table en me jetant le jeu à la figure, avec billets, cartes et symboles. Mais j'ai de l'espoir. Celui de refaire un jour une partie sur laquelle on aura ajouté une case «Lausanne HC», entre «Paradeplatz»  et la «Rue de Bourg».

     

    Le marchandage médiatique, engagé par ce bon Hugh Quennec, à qui les décideurs du hockey suisse ont interdit d'être à la fois le taulier des «Aigles» de GE Servette et des «Lions» de Malley, va déboucher (champagne!) sur une nouvelle ère. Celle de l'Américain Ken Stickney. L'homme semble avoir de l'expérience et de l'envergure.

     

    Mais au «MONOPOLY», les dés n'atterrissent pas toujours au bon endroit et il arrive parfois de curieuses mésaventures aux joueurs. A propos de joueurs, ceux du Lausanne HC sont au devant d'échéances importantes: il reste trois matches pour savoir s'ils continueront leur saison parmi les «grands» ou s'ils prendront le chemin de la case «prison». Comme on connaît la malchance des attaquants lausannois devant le but, on a comme un doute...

     

     

     


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    Vous souvenez-vous de l'émotion, des rires et des sourires provoqués par le célèbre film «La vache et le prisonnier» d'Henri Verneuil en 1959? Alors allez voir «La Vache», deuxième film de Mohamed Hamidi, avec un épatant Fatsah Bouyahmed (en guise de Fernandel), un irrésistible casse-pied nommé Djamel Debbouze et un attachant Lambert Wilson.

     

    C'est frais, drôle, positif, digne et çà nous change des séances à base de violence, de sexe et de kalachnikov... A la place de «Marguerite», c'est «Jacqueline» qui tient la vedette et devient la star du Salon de l'Agriculture, après avoir traversé la Méditerrannée, débarqué à Marseille (où un abruti lui peint un flan avec un tag «Allez l'OM»!), et cheminé à travers les trois quarts de la France. Où elle croisera encore pas mal d'autres abrutis...

     

    Son propriétaire, un agriculteur algérien pourri de gentillesse et d'un brin de naïveté, a été invité au mythique salon parisien (le préféré de Jacques Chirac!) et se lance dans un long périple. Semé d'embûches plus ou moins cocasses. Fatha découvre ainsi plusieurs facettes de la vie du XXIème siècle. Une bouteille de «poire» et une manif paysanne vont aussi faire dévier sa trajectoire...

     

     

     

     

     


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    Nous vivons une triste époque! Au cours de laquelle on découvre avec horreur la technique du «texto», pratiquée par les jeunes au travers de l'utilisation de leur téléphone portable, il ne faut plus s'étonner que les académiciens enchaînent les burn out, les dépressions et autres crises de nerfs.

     

    En Suisse romande, on résiste pourtant assez bien, septante, huitante ou nonante fois aux invraisemblances et inepties venues de Paris, cette ville lumière qui s'éteint de plus en plus en nous bassinant avec de nouvelles règles ortographiques, de supressions d'accents, comme le circonflexe. Le jeûne intello guette les jeunes...

     

    Ma consoeur  Martina Chyba a signalé quelques absurdités. Morceaux choisis: la transformation du «nain» en «personne à la verticalité contrariée». La dictée est une «vigilance orthographique», une rédaction devient une «production écrite».

     

    Et un con (3 signes) se transforme en «personne en cessation d'intelligence» (34 signes).

     

     

     


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    Or donc, ce soir, alors que les footeux de PSG et de Chelsea s'affronteront en 8ème de finale de la Ligue des Champions au Parc des Princes (20 h 45), le groupe de rock américain Eagles of Death Metal terminera, sur la scène de l'Olympia, le concert interrompu le 13 novembre dernier au Bataclan (toujours fermé).

     

    Les survivants du massacre perpétré par les islamirstes de Daesch sont cordialement invités à l'évènement, sous haute surveillance. Les courageux rockers, pas encore tout à fait remis de leurs émotions, seront-ils en forme pour ce concert? Qui représente (aussi) une performance sportive...

     

    Passionné de rock comme de foot, je dois dire que j'aurais de la peine à faire un choix. Les deux évènements seront entourés de sérieux appuis policiers et il y aura des militaires armés jusqu'aux dents dans tous les coins...

     

    Spécialistes des (mauvaises) actions-surprise, les islamistes, eux, ne tenteront aucune action spectaculaire et se borneront sans doute de regarder le match à la télé. De toute façon, un vrai islamiste déteste le rock...

     

     

     

     

     


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    A la direction de la radio-télévision suisse (RTS), on traverse une période de dégraissage. Après avoir annoncé la suppression des émissions à caractère de religieux, c'est à la musique, et en particulier au jazz, que s'en prennent les coupeurs de têtes. A quand Beethoven, le rock, aux deux réunis, pour un massacre digne des plus sombres heures de la censure littéraire? En revanche, on ne supprimera sans doute jamais les débats stériles auxquels viennent participer les élus (où futurs élus, ce qui est pire!) pour défendre des positions souvent indéfendables...

     

    Dans cette triste histoire, le pire a été atteint au moment où l'un des chefaillons de la radio romande s'est permis de traiter le jazz de «sous-domaine culturel». Les organisateurs du festival de Cully apprécieront!

     

    On se souvient du peu de considération dont les jeunes rockers romands furent les victimes dans les sixties. Groupe instrumental fondé à Chailly (à un jet de pierre de la Sallaz), les Aiglons se heurtèrent, fin 1962, au mépris des décideurs de l'époque (Roland Jay, Yette Perrin, Michel Dénéréaz et Cie). Au terme d'une audition de dix minutes, la sanction tomba comme la lame d'une guillotine: «Revenez nous voir dans une année». Dans les studios de la Sallaz, on a toujours eu un grand flair.

     

    Six mois plus tard, les Aiglons, forcés d'aller à Paris, avaient vendus des centaines de milliers de disques et passaient sans cesse sur toutes les stations françaises (Europe 1, RTL, RMC, etc...).

     

    Moralité:  il n'y a rien de nouveau sous le soleil vaudois...

     

     

     

     

     


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