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    Les princes du pronostic sont bien embêtés. La confrontation décisive de ce soir, entre les «Ours» de Berne et les «Lions» du Lausanne HC, promet un suspense digne d'un film d'Hitchcock juste avant le mon FIN. Les deux équipes sont à la même hauteur en ce qui concerne les points (64) mais chaque club porte un handicap rempli de mystère. Deux exemples.

     

    kiss Les Bernois ont été battus deux fois, chez eux, par la bande de Malley. Les 17000 spectateurs de la BernArena fragilisent le collectif. Complexes en vue.

     

    glasses Sur les 48 matches joués cette saison, LHC a marqué trente buts de moins que le CP Berne. Le système offensif des Vaudois n'est pas vraiment mauvais, mais la finition est calamiteuse.

     

    Cette situation, largement évitable pour les deux formations, précipite tout le monde, joueurs, dirigeants, supporters, fans-club, ultras, journalistes, etc... dans un psychodrame attristant. Ce soir, entre 22 et 23 heures, un de ces deux clubs, dont la ferveur du public est quasiment légendaire, se retrouvera en enfer.

     

    En même temps que le caissier de la société,
    dont les recettes vont forcément baisser
    dans le tour contre la relégation.

     

     

     

     

     


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    MUSE a 22 ans. Fondé en 1992, au travers de diverses appellations, le trio britannique a trouvé sa vitesse de croisière en 1994. Vous en connaissez beaucoup, vous, des groupes rockstars qui ont dépassé les vingt années sans se déchirer, changer de personnel, se reformer, se redéchirer, etc...? A part peut-être Queen, dont la carrière s'est interrompue avec le décès de Freddie Mercury. Il y a un quart de siècle...

     

    Explication probable: le leader (chant, guitare, piano) de MUSE, Matthew Bellamy, a connu dans sa jeunesse un exemple célèbre, le groupe de son père (Georges), les Tornados, qui inonda la planète avec «Telstar» une mélodie collante qui tient encore debout, 50 ans après, dans certains hit-parade ou jingle d'émissions...Le jeune Matthew a donc vu les collègues rockstars de son paternel se faire et se défaire. Raison de plus de ne pas les imiter!

     

    Mais MUSE a été plus loin. A l'image des Beatles, partis du rock primitif pour ouvrir l'ére de la pop-rock, le trio s'est lancé dans plusieurs défis artistiques qui n'ont pas modifié sa personnalité rock et sa popularité tout autour du globe.

     

    Leurs multiples escales helvétiques 2016 - Zurich (complet), Montreux, Berne/Gurten, Paléo – sont donc des gestes sympathiques envers les Suisses, toujours très friands de rock et de roll, surtout au nord de la Sarine. Les Beatles, eux, ne sont jamais venus jouer dans notre pays...

     

    Merci MUSE...

     

     

     

     

     


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    Ce n'est pas nouveau: les lecteurs de 24 Heures sont sensibles à la vie des oiseaux. Dans l'édition du 21 février dernier, c'est le sort des hirondelles qui préoccupent un correspondant. Ces charmants volatiles se font rares dans nos régions parce qu'ils ne peuvent plus nicher convenablement en raison des pièges posés so us les toits. Demandez à votre proprio pourquoi...

     

    Trois pages plus loin, c'est l'information régionale qui nous révèle la guerre que les autorités déclarent aux cygnes. Il y en a trop au bord du Léman. Ajoutée à la lutte idiote de quelques mémères indisposées par les pigeons, par ceux qui ne supportent plus les croassements des corneilles et bien entendu aux agissements des chasseurs, l'avenir des oiseaux dans ce pays est assez sombre... Pour redonner de la couleur à la vie, achetez-vous un canari...

     

    happy A propos de courrier, bravo à la lectrice de ce jour qui, toujours dans 24 Heures, s'insurge contre la place trop large accordée par le quotidien vaudois aux élus et responsables politique qui profitent de cet espace pour alimenter leur tribune(sic). Surtout avant les élections... J'allais le `faire!

     

     

     


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     C'était devenu un sujet de plaisanterie. Dans les années 90, mon fils Frédéric, grand fan de la série X-Files, n'arrivait pas à comprendre comment (et surtout pourquoi) son père affirmait être incapable de regarder les aventures de Mulder et Scully sans... dormir. Il est vrai que je n'ai jamais réussi à voir la fin d'un épisode.

     

    Avec la nouvelle saison, de retour après dix ans de pause, cela ne s'est pas arrangé. Et je dois confesser que j'ai tenu 8 minutes devant le premier épisode et 4 minutes trente secondes face au deuxième. J'avais pourtant pris le soin d'enregistrer les deux productions...Comment expliquer cette curieuse allergie? Le sujet est pourtant intéressant, à défaut d'être passionnant. Cela dit, je dois sans doute faire un blocage sur la technique des acteurs, dont la présence n'est pas faite pour réveiller le téléspectateur.

     

    Les producteurs d'X-Files devraient remplacer la roupillance de David Duchovny et Gillian Anderson (qui réussit à endormir son petit rôle dans «L'Enfant d'En-Haut» de la Suissesse Ursula Meier!) par la pétulance de Karin Viard et par l'insupportable Kev Adams, un couple qui saurait nous garder les yeux ouverts.

    Mais c'est un exemple...

    En attendant, je vais me repasser l'entier de la série sur les... TUDORS!!!

     

     

     

     

     


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    La jolie ville de Lausanne a été construite sur des collines. Elle est donc conçue à partir de hauts et de bas. Surtout dans le domaine sportif. Capitale du canton de Vaud et du mouvement olympique, elle vit dans un cadre sportif pratiquant l'art de la douche écossaise.

     

    Sur les hauts de la ville, au Stade «Olympique» de la Pontaise, le club de foot est pleine embellie. Grâce à un projet intelligent, conçu par Fabio Celestini, entraîneur clairvoyant né à Lausanne il y a bientôt 40 ans, ancien junior du LS, devenu vedette en France (à l'OM) et en Espagne, le club «bleu et blanc» se dirige en fanfare vers une promotion parmi l'élite du football suisse. Le travail du coach, recruteur avisé et fin technicien, porte ses fruits. Un Lausannois parle aux Lausannois. Cela, c'est pour le haut de la ville...

     

    Dans les quartiers du bas, l'ambiance est plutôt morose. Dirigé par Heinz Ehlers, un head-coach danois qui ne sourit jamais, ne parle pas un mot de français et ne sait sûrement pas aller tout seul à Tolochenaz, le Lausanne HC, balbutie son hockey et se dirige vers l'enfer de la relégation.

     

    Car une équipe incapable de marquer plus de deux buts en trois matches n'a rien à faire parmi l'élite du hockey suisse. Comparé au magnifique derby tessinois de vendredi dernier à Lugano, le HC Ambri-Piotta, malgré la défaite, mérite cent fois plus que le LHC de se hisser parmi les huit qualifiés pour les play-off. Le piètre derby romand de samedi, entre «Dragons» et «Lions», n'a fait que confirmer ce constat.

    A Malley, on ne favorise pas assez l'éclosion de jeunes joueurs, capables de valoriser la région où ils sont nés et ont été élevés. A Malley, on préfère s'illustrer en faisant la une des journaux avec des  bringues de couloirs, orchestrés par un nouveau propriétaire américain qui ne saura sans doute jamais comment on va à Tolochenaz...

     

     

     


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