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    Désireux de prolonger mon hommage à Léon Francioli, ex-guitariste des Aiglons, décédé le 9 mars, dans les colonnes du «Courrier des lecteurs» du quotidien 24 Heures, je me suis fait gentilement rembarrer. Cette rubrique ne publie pas d'hommages aux défunts. On m'a renvoyé à la page des morts quotidienne, dans laquelle il y a une possibilité de s'exprimer. Bon. J'ai compris...

     

    Cela dit, je me suis tout de même permis de faire remarquer que le courrier des lecteurs de la «Julie» lausannoise avait trop tendance, à mon humble avis, de devenir une tribune politique. La plupart des «lecteurs» signent en effet leurs écrits avec leur nom, leur lieu de vie, ce qui est normal. Mais pourquoi ajoutent-ils toujours leur fonction, souvent au sein d'un parti, d'un exécutif ou d'une institution. La prochaine étape pourrait être une obligation d'être abonné au journal pour pouvoir s'exprimer...

     

     

     


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     La triste nouvelle m'est parvenue hier soir. Léon Francioli est parti au paradis des musiciens. Même si je sais que cette expression le rendrait rageur, je ne peux m'empêcher de la formuler. Rien que pour le punir de nous laisser tomber si vite. Je n'aurais donc plus ce vieux compagnon râleur et provocateur pour m'engueuler et me faire la morale sur la terrasse de la Pinte Besson. Dommage.La mort d'un pote inoubliable...

     

    Il est donc ainsi le premier membre des Aiglons à tirer sa révérence.

     

    Fondateur du groupe en 1961, à l'avenue de Chailly 16, avec son presque frère Laurent Florian, Léon fut un acteur de la scène des sixties. Grâce à son talent musical et son sens très critique, il offrit aux Aiglons la force travailler davantage que les autres formations yéyés.

     

    Il nous porta chance lorsque le tube «Stalactite», enregistré à Paris en mai 1963, se hissa dans les hit-parades d'une vingtaine de pays, Etats-Unis compris. Il resta avec les Aiglons jusqu'en 1965 et composa le second succès du groupe, «Panorama», qui s'inscrivit aussi au cash-box des jeunes...

     

    Mais Léon, pour moi, c'était avant tout un camarade des bancs d'école. Je l'ai connu au collège de Béthusy en 1956 et, bien avant de vivre une extraordinaire histoire de rockers, nous faisions les cons dans la même classe. Lorsque j'étais malade, c'est lui qui m'apportait les devoirs, son chemin entre le collège et Chailly passant devant chez moi... Il fut aussi un bon élève sur le terrain de football.

     

    Je garderai toujours en mémoire cette anecdote de potache: à Béthusy, en 1959, lors d'un cours matinal ennuyeux, le professeur, le voyant bailler, lui dit: «Vous savez Francioli, si vous n'aimez pas l'école, l'agriculture manque de bras!» Léon lui répondit du tac au tac: «Oh je sais Monsieur, mais je sais aussi que le corps enseignant ne manque pas de pieds!!»

     

    Bonne nuit Léon...

     

     

     


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     La saison du Lausanne-Hockey-Club est donc sauvée! Le club de Malley évoluera la saison prochaine en LNA. Au terme d'un match assez mauvais, constellé de nervosité, de fautes évitables, de mauvaises passes, d'imprécisions devant le but et depuis la ligne bleue, les «Lions» ont rassuré leurs supporters et (surtout) leurs dirigeants. Ceux-ci peuvent dès lors mettre en place un chantier pour la saison 2016/17. Il va y avoir du boulot!

     

    Et ce n'est pas l'arrivée d'un nouveau propriétaire qui peut rassurer la direction du LHC. Car l'histoire du club de Malley démontre que c'est à partir d'une première saison moyenne (et celle-ci en fut une) que les choses ont tendance à se gâter. Pour déboucher sur une relégation en LNB.

     

    Patrick de Preux (président), Sacha Weibel (directeur général), Jan Alston (directeur sportif) et Heinz Ehlers (entraîneur-chef) seraient donc bien inspirés de concevoir très vite leurs préparatifs pour la rentrée de septembre prochain. Et de mieux choisir les renforts indispensables pour garantir à leur club un avenir plus solide parmi l'élite du hockey suisse.

     

     

     


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     Les gens détestent que l'on donne leur prénom à des animaux. Il y a quelques années, un de mes collègues fêtait la naissance de son fils Sacha. Il fut profondément choqué, au moment de lever nos verres à la santé du nouveau-né: je lui révélais que je possédais un (magnifique) chat siamois depuis plusieurs années et que ce félin s'appelait... Sacha!

     

    Un autre de mes amis rigola jaune en apprenant qu'un chien avec été appelé Léon. Et je ne parle pas des nombreux Félix (nom ou prénom) qui passèrent des années à subir les quolibets de camarades tous heureux d'ajouter «le chat» à chaque interpellation. A un des mes potes de classe, qui s'appelait Pernet, un prof hilare ne manquait jamais de dire «Pernette vole au tableau» pour imposer un interrogatoire d'histoire ou de géographie...

    Je n'ose pas imaginer la tête de la conseillère d'Etat vaudoise Jacqueline de Quattro, lorsque ses collègue la salueront avec un "Shalom" a peine rigolard. La pauvre... 

    L'homme et l'animal sont ainsi perpétuellement réunis. En m'appelant Schlatter, je ne risquais pas grand chose...

     


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     Impossible de ne pas s'énerver à la lecture des différents textes, trop nombreux à mon goût, consacré à cette petite ordure qui a tué deux jeunes femmes. Il s'appelle Dubois, dont on fait des manches, comme dirait San Antonio... L'incohérence règne sur ce sujet dans la presse lausannoise. Pourquoi «Le Matin» s'obstine-t-il à nommer l'infâme personnage «Claude D.», alors que «24 Heures» l'appelle clairement «Claude Dubois »??

     

    Pourquoi continuer à flouter son visage (toujours la même photo), que pas mal de monde aimerait voir disparaître soit dit en passant, et qu'il y a peu de chance de rencontrer un jour à la buvette de la Migros... Il se trouve que j'ai parlé, en 2001, avec cet individu d'apparence sympathique, douce et intelligente. Il m'avait dit: «J'ai tué ma copine et j'en ai pris pour vingt ans!», comme si avait commenté l'achat d'un kilo de patates à la Coop. J'en ai encore des frissons...

     

    Un seul avenir pour ce type: que la justice vaudoise ne lui trouve aucune circonstance atténuante, le condamne à la prison et à l'internement à vie, que l'on veille à l'impossibilité de le revoir dans les rues et (surtout) que l'on entende plus parler de lui.

     


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