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    ----. En 1963, le rock de France se gargarisait avec ses vedettes d’un peu partout dans l’Hexagone. Et arriva… Vince Taylor. Brian Holden de son vrai nom, il débarquait d’Angleterre, et non pas des USA comme beaucoup le crurent alors (du verbe croire¨). Avec l’unique chanson qu’il avait composée, «Brand New Cadillac », Vince a séduit un certain Eddie Barclay, qui lui fit enregistrer tous les grands classiques rock des Amériques. Vince montra très vite, sur les scènes parisiennes, que le rock était aussi un spectacle bestial. Dont s’inspirèrent plus tard les princes du hard et du métal dans les années suivantes. Vince trainaiz avec lui  les Play Boys, un gang de musiciens remarquables : Tony Harvey (guitare solo), Alan LeClaire (piano), Johnny Vance (basse) et l’agité Bobbie Clarke (Woodman) et sa batterie à double grosse caisse qu’il eut toutes peines à monter sur la petite scène du «Golf Drouot»). Pour être objectif tout en restant concis : Vince épata tous les gentils rockers de France, de Navarre… et de Suisse. Surtout avec les machines scopitone (ancètre du clip vidéo) et ls version «moto» de «Twenty Flight Rock» de Cochran.

     

     

    Depuis cette découverte et pendant 60 ans, j’ai vu pas mal de spectacles à base de rock décoiffant (si on ose dire !) : Pink Floyd (quoique ?), Michael J., Johnny H., ZZ Top, les Stones, Jarre junior, J. Cocker, Shirley Basset, U2, Paulo Macca. Mais rien ne m’a autant impressionné que les rockers métallo-allemands de Rammstein. Pourtant, tout le monde sait que je me méfie toujours des outrances venues d’au-delà du-Rhin.  

     

     

     

    ---- Deux mecs à bonnes bouilles (guitare/piano), deux femmes belles à tomber, une blonde et une brune. Né quelques mois plus tôt en Suède, le groupe ABBA explose en remportant le Concours de l’Eurovision 1974. Même les rockers les plus durailles fondent et sont séduits par ces deux couples.. On pense que la chanson «Waterloo» ne sera qu’un feu de paille. Mais non… ABBA passe les années suivantes autour de la planète. Quelques chansons seront mythiques : «Mamma Mia», «Dancing Queen», cinquante ans après. Sont toujours accrochés aux sommets de hit-parades et Tata Youyou nous inonde de clips dans ses programmes. Tant mieux : j’aime «Fernando» et «Does Your Mother Now». De la chanson romantique au rock d’enfer, avec riff graisseux… Preuve de succès : à l’instar d’Elvis Presley, des techniciens de génie ont fabriqué des hologrammes et un grand nombre de sosies font la gloire éternelle de Björn, Agnetha (qui a une grande peur de l’avion), Benny et Anni-Frid. Cette dernière est même devenue baronne, a longtemps habité Zermatt (VS) et coule des jours discrets, entre hommages et maladie, près de Genève…

     

     


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    Dans le sillage des Chaussettes Noires, les pionniers du rock à la française c’était les Chats Sauvages. D’origine niçoise, ils rendirent célèbre le fondateur du groupe, le désormais légendaire Dick Rivers, né le 14 avril 1945 à Nice et mort le jour de son anniversaire en 2019. Mais Dick (de son vrai nom Hervé Forneri), créateur de la «Baie des Anges» et dont la carrière passa par le Québec où il fut une véritable star, ne réalisa pas le plus grand succès des Chats Sauvages. C’est un petit chanteur toulousain, Michel Simonet alias Mike Shannon, qui s’offrit ce challenge ; «ça a été une erreur d’engager «Mick» après le brusque départ de Dick», affirma 40 ans plus tard Jean-Claude Roboly, le guitariste solo des Chats… Pas si grande, cette bourde ! Car c’est avec Mick que la bande niçoise réussit sa plus grosse vente de 45 tours, avec la chanson «Derniers baisers» (1962, reprise de la version originale américaine «Sealed with a Kiss» des Four Voices). Musique !: «Quand vient la fin de l’été… sur la plage, et qu’il faut alors se quitter… ». L’air est connu de tous, au-delà des «sixties», car il été repris avec succès par C. Jérôme 20 ans plus tard et (surtout) par Laurent Voulzy, après… 60 ans. Dont ce dernier s’est par ailleurs attribué les paroles françaises qui ont été écrizes par Pierre Saka !. Atterrissage dans les années 2000. Merci les Chats… 

     

    ---- Beaucoup de mes potes de bar et d’ailleurs le savent : je suis un inconditionnel des exploits rock’n’roll (j’insiste… rock’n’roll) des londoniens de Status Quo. J’apprécie cette bande sympathique et fidèle, depuis ma période «sans» batterie (1966-1985), du courage mélodique des refrains. Repris par le duo chant/guitare Francis Rossi et Rick Parfitt (hélas disparu le 24 décembre 2016).

    Heureusement les archives restent un excellent témoin et la Tante Youtube permet de revoir un concert mythique des années 90. Le «Quo» offrit à un public d’environ 120 000 personnes ravies, un medley rock’n’roll. Ce grand moment (que vous pouvez retrouver) commence avec la reprise du «Roadhouse Blues» des Doors, que Status Quo avait enregistré en 1972. Les fans de Jim Morrisson avaient parlé de «massacre» et je ne fus alors pas d’accord avec certaines critiques imbéciles. Dans ce medley des «nineties» (Radio One/» Live alive Quo), le titre est magistralement repris, dans le style «Quo», et comporte un long solo (guitares, harmonica, piano/orgue, batterie). Il s’embellit avec quelques titres-phares de l’époque dont voici la liste exacte:
    «The Wanderer» (années 60/Dion),
    «Marguerita Time » (ballade-surprise 1983)
     «Living on a Island» (émouvant Rick…)
    «Break the Rules»
    «Something about you Baby I Like»
     «Price of Love» (années 50/Everly Bros)
    Le tout dure 20 minutes et 27 secondes!

    A écouter avec une bière à la main !

     

     

    ---- Quelle chance de pouvoir revivre cet instant magique: lors de l'ouverture du concert "Live Aid" (13 juillet 1985 au Stade de Wembley) , les Londoniens de Status Quoi interprétèrent trois de leurs succès. "Rocking all over the world", "Caroline" et "Don't waiste my Time". Les 80 000 spectateurs, autant dehors et des millions devant leur TV, allaient encore voir tout le gotha du rock mondial. Le concert se prolongea ensuite à Philadelphie, où certains artistes se rendirent en Concorde... 

     

     

    ---- Dans toutes les armées du monde, il est déconseillé de divulguer un secret militaire. Je vais pourtant évoquer ici un «secret défense» carabiné (si j’ose dire !). Au début de l’année 1967, dans une baraque en bois réservée au sommeil des caporaux romands de l’école de recrues DCA d’Emmen (LU), la garde avait pour mission de réveiller un des sous-off. Celui-ci avait ensuite pour mission d’allumer un tourne disques situé dans la chambrée et de passer le dernier 45 tours à la mode. Il y avait du choix mais la préférence allait aux Beach BoysGood Vibrations»), à Billy JoelHush», qui sera repris plus tard par Deep Purple et Gotthard), mais surtout aux Beatles avec le célèbre «Penny Lane». Il arrivait parfois que le préposé choisisse, avec une certaine logique, «Reveille Rock», un succès plus ancien, instrumental mondial des Américains Johnny and the Hurricanes… Un matin, le hit parade m’obligea à sonner la «diane» avec la vedette parisienne du moment : un certain Antoine et ses «Elucubrations ». Malgré la corvée, l’humour et la bonne humeur régnait dans l’armée suisse. Repos, rompez… 

    ----. Pour bien se reposer de l’arrivée des hardeux, Tata You You me (nous) propose les Shadows en 1962. Bien rangés devant le batteur Brian Bennett, les trois guitaristes Bruce Welch (rythme), Will Farrar (basse) et Hank Marvin (solo), tous sourires benets affirmés (sauf le batteur bien entendu !). interprétent «Wonderful Land», dont on prétend au Royaume Uni qu’il a été le 45 tours le plus vendu de la décennie soixante. Davantage que «She Loves you» ou «Hey Jude» des Beatles. Connaîtera-t-on la vérité sur cette affaire. A vrai dire, à part les statisticiens british… tout le monde s’en fout !

    Bon réveil…

     

     


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  • ----. Le 28 mai est un jour que j’apprécie ; c’est celui de mon anniversaire! C’est aussi celui d’un certain John Fogerty, rocker californien auteur compositeur interprète, créateur du groupe Creedence Cleawater Revival. A qui on doit un grand nombre de «tubes» planétaires («Proud Mary», «Bad Moon Rising», «Rocking all over the world», «Centerfield”, «Lodi”, «Born on the Bayou”, etc…). Mais le 28 mai 1976, c’est aussi un jour dont trois musiciens de Status Quo se sont souvenu longtemps car ils le passèrent dans une prison de Vienne. A la suite d’une altercation avec les douaniers viennois, qui ne voulurent pas leur offrir la priorité pour embarquer dans un vol pour Stuttgart. Les musiciens british n’avaient pas de bagages et leurs longues chevelures ne plaisaient pas aux fonctionnaires. Bilan : libération sous caution de 3000 £. et condamnation en janvier de l’année suivante. On vous fait grâce des détails : c’est du grand n’importe quo, non… quoi. Toujours prêt à prendre les choses avec humour, Rick Parfitt se promena plusieurs mois, sur scène ou pas, avec des tee-shirts comportant une grosse inscription : «Quo not guilty» (Quo non coupable).

    ----. Les années soixante, que beaucoup qualifient de «magiques» ont tout de même été entachées par quelques vilains évènements. Les assassinats des Kennedy, de Martin Luther-King, d’une guerre au Vietnam sanglante. Elles ont aussi marqué mon retrait des scènes. Un adieu (provisoire) à la batterie mais qui ne m’empêcha pas de rester fidèle au rock, cette musique populaire tant torturée, parfois à la limite du cirque (Kiss, Alice Furnier Cooper, etc.)… Au milieu des princes du hard rock, j’ai découvert un quatuor «guitares/voix», sans doute le plus talentueux des boys-bands, formé avec David Crosby, Stephen Stills, Graham Nash et Neil Young. Tout en finesse, guitares électriques au placard, le quatuor . issu de la scène rock (Byrds, Buffalo Springfield, Hollies), nous gratifie d’une chanson venue d’un monde extaterrestre : «Teach your children», tirée de l’album «Déjà vu», que l’on ne se lasse pas de réécouter en boucle dans les premiers auto-radios stéréo. Cinquante ans plus tard, ces ballades magiques sont encore offertes dans plusieurs versions par Tante Youtube. Merci Tata !

     

     

    ----. En suivant mon papa dans certains de ses reportages, j’ai eu la chance de connaître Monsieur Vico Rigassi. Un personnage truculent à la fois tendre par l’écriture et le commentaire radiophonique. Sur le ondes de Radio Genève ou Radio Lausanne, il avait un accent inimitable mais des colères qui le faisait ressembler au copain de San Antonio : Alexandre-Benoit Bérurier. Parmi ses agacements spectaculaires et intimidant (en tout cas pour moi), Vico vouait une haine sans borne pour l’Aromat mais surtout pour… l’eau d’Henniez. «Ses sources sont sous les cimetières de Neyruz et environs », tonnait l’insolent grison (sa famille était originaire du Val Maloja), avant de commander une autre boisson… chrétienne. Son entourage, à commencer par son fils Lelio, passaient un moment de géographie hilarante mais… je me demande si le commentateur-vedette des sports sur les antennes de Sottens… n’avait pas un peu raison de s’énerver. Surtout lorsque je lis la « une » du quotidien "24 Heures" du 7 février 2024, donc 65 ans plus tard : « Nestlé explique pourquoi il a dû filtrer l’eau d’Henniez »…Vico ?… si tu nous entends !


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    ---- Jamais avare de déclarations dignes du Capitaine Fracasse, John Lennon (1940-1980) aurait dit un soir de cuite mal maîtrisée : « Le rock français, c’est comme le vin anglais ! » Dur pour les vignerons-encaveurs du Royaume Uni, dont certains pinards ne sont pas plus mauvais, surtout consommés sur place. Expériences faites : j’ai dégusté à London ou é Brigthon d’excellents cru. Passons.

    C’est surtout une méchanceté impardonnable lancée contre Johnny Hallyday, Eddie Mitchell, Axel Bauer, Paul Personne, feu Dick Rivers, Mike Shannon, feu Dany Logan, Jessie Garon, Larry Greco (Suisse), les «Bernie» (Bonvoisin/Trust et Constantin/Anzère,Suisse), Alain Bashung, Little Bob (Le Havre), les «Téléphone» (Aubert & Bertignac), Corine Marienneau, ses copines Fabienne Shine, Mariska Veres (Shoking Blue), feu Ticky Holgado (Ricky James) et pourquoi pas Jacques Dutronc et tous les fondus de rock de l’Hexagone. De Calais à Nice et de Strasbourg à Perpignan…

     

     

    ---- Il ne s’arrêtera donc pas avant d’être centenaire !? Hugues Aufray fait partie de mon paysage de vie. En juillet 1963, aux tables de plusieurs restaurants normands, il m’a appris l’art de découper le poisson. Sans maltraiter les filets. Pour nos truites de rivières, un «turbot» ou une sole… ce n’est pas si simple. Comme un grand frère (il avait 16 ans de plus que moi!), le capitaine du «Santiano», en tournée d’été avec «mes» Aiglons sur les plages de Bretagne et de Normandie, consentit à se montrer très paternel. Il était, disait-il, fasciné par ces étranges petits Suisses pratiquant un rock-yéyé qui avait séduit le public de France et d’ailleurs…

     

    --- Les «sixties» sont passées. Dans la décennie suivante je découvre, sans le pratiquer, le hard rock et les muscles de Black Sabbath, ZZ Top ou Deep Purple. J’apprécie moins le côté «psy» de Pink Floyd et regrette la séparation des Beatles. Tout en gardant yeux et oreilles attentif aux frasques des Rolling Stones. Je découvre aussi les joies un peu béates du mariage. Adieu dégaine et cheveux longs et bonjour costard-cravate. Ma maman appelle çà : «Revenir sur le droit chemin ! ». On en reparlera… C’est mon pote Michel Saugy qui anime le repas de noces, avec sa guitare et son accordéon. Normal… le blond soliste des «Sorciers» (2 disques chez Barclay) fait partie de ma vie puisqu’il a enregistré avec moi (et Léon Francioli, Oreste «Cookie» Cristuib aux claviers et le grand Michel Klaus à la basse) le 4ème 45 tours des Aiglons, reformés, au studio Barclay de l’avenue Hoche à Paris. Cela consolide des liens…

    Sur une page volante du livre d’or accompagnant mes épousailles, un message particulier et sympa, écrit de la main d’Hugues Aufray, cité plus haut : «Cher Christian, l’abondant travail des tournées m’empêche de venir à Lausanne pour te serrer la main et faire une bise à Janine, ton épouse. Mes meilleurs vœux pour la suite. Hugues».

    Le créateur de «Stewball», la seule chanson qui a tiré des larmes à quatre générations de gosses, rééditera 15 ans plus tard son message, avec une photo guitare sur l’épaule, à l’occasion de mes… 40 ans. Et il chante toujours «Santiano», ce fameux trois mâts fin comme un oiseau…

     

     

    ----. A une encablure du lac Léman, Villars-sur-Ollon a fait trembler les Préalpes vaudoises dans les années 50/60 et même au-delà. Au milieu du village, touristique hiver comme été, se situe le «Sporting», un restaurant bel accueil et fine cuisine, que José Ciocca, son jovial propriétaire transforme le soir (et parfois jusque tard dans le nuit !) en cabaret avec spectacle. Sur la petite scène, le public a applaudi Jacques Brel, Gilbert Bécaud, Charles Aznavour, peut-être (à vérifier) la Môme Piaf et ses Compagnons de la chanson, les Frères Jacques (avec la queue du chat en prime). Plus tard, apparition de Johnny Hallyday, accompagné par l’orchestre-vedette italien Corrado Ei93 et son immortelle rengaine «Tintarella di Luna». Le rocker parisien fut évidemment suivi par des collègues de la région (comme on dit chez M.), comme les Volcans de Montreux, les Faux-Frères et les Aiglons de Lausanne, Relax’s et autres Mousquetaires genevois…Au point que le Sporting fut surnommé jusqu’à Paris et la fin des années 80… le «Golf Drouot de la montagne».-

     

     

     

     

    ---- Invité à une «Convention Shadows» organisée dans la salle de Bobino à Paris (rue de la Gaîté, Paris XIVème) j’ai dû me taper 24 fois «Apache», 15 fois «FBI» et 12 fois «Wonderful Land» avant de retrouver pas mal de potes du rock parisien. Et notamment les acteurs de la seconde vie des Chats Sauvages: Mike Shannon (Michel Simonet), André Ceccarelli, Jean-Claude Roboly, mais surtout un certain Ticky Holgado. En 1963, il fut roadie de luxe pour le pionnier américain Gene Vincent, les Chats et les Aiglons, avant d’être au service de Clôde François (avé l’accent de Toulouse), de Johnny Hallyday, et de devenir un acteur célèbre dans une soixantaine de films cultes (l’inoubliable «Crayon» d’«Une époque formidable» avec Bohringer et Jugnot, l’avocat verreux de «Uranus» avec Noiret et j’en passe…). Retrouvailles émouvantes, mais déjà définitivement rendues tristes lorsque Ticky m’annonça : «J’ai un crabe inguérissable. Je serai mort dans quelques mois… » Pour torpiller l’ambiance on ne fait pas mieux… Me revint alors le séjour que Ticky fit à Lausanne. Nous l’avions logé à l’Hôtel de l’Ours (place du même nom) et il mangeait à midi chez mes parents. Un jour il quitta abruptement les Aiglons pour rejoindre la tournée de Cloclo. En oubliant de me rendre un pull que je lui avais prêté… Il est mort le 22 janvier 2004 et repose au «Père Lachaise». Brave Ticky, tu manques à nos écrans de cinoche !

     

     

    ---- Pensée émue pour Steve Harris, le bassiste-fondateur du groupe rock-métal Iron Maiden est un supporter inconditionnel du club londonien de West-Ham, dont il fut jadis un joueur de la section junior. Le dimanche 11 février dernier, son club de cœur affrontait Arsenal dans un derby londonien prometteur. Malheur ! Lors de la première mi-temps, les «Gunners» mirent quatre (4) buts dans la cage des «Hammers» totalement dépassés. Le match se termina par un sec 6-0 et Steve a dû faire comme des milliers de supporters : partir avant la fin du match.

    En Angleterre, la passion pour le football a frappé de nombreuses rockstars. On se souvient que Rod Stewart fut lui aussi un junior assidu de Watford, le club dont Elton John fut le président. Rick Parfitt, le regretté chanteur-guitariste de Status Quo se hasarda à supporter Manchester United et devint le farouche ennemi du groupe Oasis des frangins Gallagher, qui soutenaient Manchester City… Dans le même registre et avec la même foi, il est aussi bon de se rappeler que Roch Voisine failli faire une grande carrière de hockeyeur avec le Canadien de Montréal (24 Coupe Stanley), avant de renoncer suite à une grave blessure.

     

     

     

     


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    ----. Combien d’heures de cours, de travail, d’exercices, de vols (simulés ou pas) faut-il pour recevoir la qualification de «commandant de bord» sur un avion type B 747 ou A 380 ???? De nombreux artistes se sont frottés au rêve d’Icare, ce grand maladroit : Jacques Brel, John Travolta, Tom Cruise, Dennis Quaid, Clint Eastwood (hélicoptère), Morgan Freeman, Harrison Ford, Angela Jolie, ont tous un brevet de pilote sur des avions plus ou moins importants. Mais celui qui les dépasse tous se nomme Bruce Dickinson. Le chanteur du groupe métal Iron Maiden va plus loin puisqu’il est aussi propriétaire d’une compagnie d’aviation opérant entre l’Afrique et l’Angleterre. En plus de quelques vols commerciaux, cet ancien escrimeur (champion d’Europe junior) est souvent aux commandes du 747 promenant ses collègues d’Iron Maiden au gré des tournées mondiales, avec le staff et le matériel de proximité et toutti quanti.

     

    ----. Groupe de rock à base balocharde fondé par Bernard Simon à Modane (Hte-Savoie) au milieu des années 80, Simon et les Modanais (Bernard Simon (chant), Jean «Gino» Soulier (guitare), Jacques Vise (claviers), Véronique Vise (basse), Louis «Gigi» Testardi (batterie) ont traversé une carrière assez courte mais avec un succès phénoménal : son adaptation rock de la chanson de Line Renaud «Etoile des Neiges». Le 45 tours frôla le million d’exemplaires vendus et le groupe passa plusieurs fois dans des émissions TV. Les traditionnelles disputes eurent rapidement raison de la vie des Modanais. Jean Soulier a notamment joué dans des orchestres qui accompagnèrent Sheila et Alain Souchon mais n’a aucun lien de parenté avec Achille Talon ! La commune de Modane les a fait «Citoyens d’Honneur».

     

    ----. Grosse rigolade sur la région lémanique au début de 1968. Il ne s’agit pas de musique mais de hockey sur glace. Au terme de la saison 67/68, le Lausanne HC et le HC Sierre sont à parfaite égalité en 2ème division. La Ligue Nationale décide d’imposer un match de barrage (comme on dit à la Dixence) le vendredi 8 mars sur glace neutre. Le choc aura lieu aux Vernets. La patinoire genevoise est pleine de 9000 spectateurs et le LHC tient le rôle de favori. Son effectif ne comporte-t-il pas (notamment) le (déjà) légendaire Gérard Dubi, la redoutable triplette des frères Berra et Gilles Wirz. ? Curieusement les Vaudois prennent une décullotée mémorable, chiffrée à 7-0 (3-0 2-0 2-0). De retour à Lausanne, on soupçonnera (à tort) le gardien du LHC René Roseng d’avoir soigné sa nervosité avec une ou deux bières et la rumeur s’orienta vers un complot à base d’intoxication alimentaire. N’importe quoi. «Nous avons tout simplement joué le plus mauvais match de la saison», analyse le capitaine Jacques Martelli. L’inspecteur Gadjet ou le lieutenant Colombo n’étant pas libres ces jours-là, le mystère plane toujours. Et c’est les Valaisans qui jouèrent la saison suivante dans l’élite de LNA.

    LHC dut attendre dix ans pour l’y rejoindre, toujours avec Gérard Dubi, qui triompha avec ses potes de ligne Claude Friedrich et Jean-Guy Gratton. Le trio fit trembler tout le monde de Montchoisi à Davos et réalisa cette saison un joli record en inscrivant 247 points dont 129 buts. Je vous laisse calculer le nombre d’assists ! Au total, le club du président Hoefliger marqua 199 buts en 30 matches.

     

     

    ----. L’oncle Youtube joue les papas-gâteau et recycle un concert très rock de Jacques Dutronc, la coqueluche du public parisien… Au Casino de Paris (1992), accompagné par la crème des musiciens du coin, avec en tête «Dédé» Ceccarelli, ex batteur de Dick Rivers et des «Chats Sauvages» (1963/64), le bon Jacquot chante «Merde in France» (ndlr: ce qui n’a pas tellement changé) et nous rappelle qu’il a été membre de la bande de la Trinité, proche de la gare Saint-Lazare à Paris, avec Jean-Philippe Smet, Claude Moine Christian Blondiau Dany Logan, Dany Dray et Hadi Kalafate dont les méfaits musicaux s’étalèrent jusque sur la petite scène du «Golf Drouot». Avant de courtiser Françoise Hardy, avec qui il fabriqua Thomas, un autre Dutronc de talent, Jacques fut le guitariste d’un groupe éphémère : «El Toro et les Cyclones», qui réalisa deux 45 tours avant de disparaître dans la cohorte des bidasses en mission chez les Algériens… El Toro se nommait Daniel Dray et devint un antiquaire parisien de renom.

    PS : si vous ne trouvez pas le concert en question, j’en passerai prochainement de larges extraits dans mon émission «Chapelle Sixties» sur voxinox.ch la radio des inoxidables.

     

    ----. Sicile, juillet 1965. En tournée sur la rive sud de l’île italienne, les Aiglons ont modifié leur répertoire, recruté un chanteur nommé Pavlo Pendakis, rencontré quelques mois plus tôt au «Cyrano», un bar de la rue de Bourg à Lausanne. Bien que d’origine grecque, ce gars se créer un personnage d’allure british, s’accompagne parfaitement à la guitare et parle couramment l’anglais. Comme il apprécie particulièrement les Rolling Stones, il va convaincre Léon Francioli et moi-même, derniers «survivants» des Aiglons, de monter un répertoire inspiré du groupe londonien. Tonton Youtube m’a donc fait plaisir, une nuit, en ressortant «Heart of Stone» que nous avons forcément accroché à la set list des concerts de notre groupe rebaptisé «The Sounds», (Francioli, Bazan, Jungo) avec bien entendu quelques succès du passé instrumental (Stalactite, Panorama, T’en vas pas, etc.). J’ai donc ressenti une vive émotion en retrouvant un autre tube que nous jouiions avec les nerfs à fleur de peau : «19th Nervous Breakdown»….Nous avons copié avec joie les Stones d’origine : Mick, Keith, Brian, Bill et Charlie, ce quintet qui enflamma les années de notre entrée dans la vie d’adultes…

     

     


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